-Toute personne morale qui souhaite obtenir le label “ anti-gaspillage alimentaire ” doit demander à un organisme certificateur sélectionné d'évaluer sa démarche au regard des exigences du référentiel. « II. -L'organisme certificateur évalue le respect des dispositions du référentiel mentionné à l'article D. 541-96.
La loi Garot introduit également une hiérarchie des actions à mener en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle donne la priorité à la prévention, puis aux débouchés en alimentation humaine par le don ou la transformation. Viennent ensuite la valorisation en alimentation animale et énergétique.
Depuis 2013, de nombreuses lois ont renforcé la lutte contre le gaspillage alimentaire. 17 août 2015 – La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte introduit l'obligation, pour la restauration collective publique, d'avoir une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Le gaspillage alimentaire, une absurdité économique
Les coûts économiques de ce gaspillage sont généralement reportés sur les prix de vente. Le consommateur paye aussi l'addition du gaspillage alimentaire en s'acquittant des taxes et redevances imputées du coût du service public de gestion des déchets.
La loi EGalim a pour but de permettre également aux agriculteurs d'avoir un revenu digne en répartissant mieux la valeur. Et ce, en se basant sur l'inversion de la construction du prix : le contrat et le prix associé seront proposés par les agriculteurs, en prenant en compte les coûts de production.
La loi Garot établit une hiérarchie des mesures anti-gaspi : la priorité est donnée à la prévention, grâce aux promotions sur les produits dont la date de péremption approche (via des applis anti-gaspi par exemple). Puis vient le don aux associations, et enfin la valorisation en alimentation animale et énergétique.
Chaque Français jette ainsi 20 kilos de déchets alimentaires par an, dont 7 kilos de produits encore emballés. C'est l'équivalent d'un repas par semaine. Les légumes (31%) sont les produits les plus gaspillés, devant les liquides (24%) et les fruits (19%), selon l'Ademe.
Rappel : l'obligation des doggy bags est en vigueur depuis 2021 ! Depuis le 1er juillet 2021, les restaurants et débits de boissons à consommer sur place sont tenus de fournir à leurs clients qui en font la demande des contenants réutilisables ou recyclables pour qu'ils puissent emporter le reste de leur repas.
Nous retrouvons les États-Unis en tête, avec non moins de 415 kilos par habitant, pour un total de 126 millions de tonnes d'aliments gaspillés chaque année.
Avec le décret d'application de la loi AGEC, les acheteurs publics sont désormais soumis à des obligations d'achats issues du réemploi ou de la réutilisation ou intégrant des matières recyclées.
Cette loi est issue des États généraux de l'alimentation (EGalim), engagement du Président de la République, qui se sont déroulés du 20 juillet au 21 décembre 2017.
(Néologisme) Dispositif permettant d'évaluer le gaspillage d'un produit alimentaire, presque toujours le pain.
Allez au centre de recyclage de votre municipalité.
En général, il vous suffira de leur apporter vos déchets alimentaires, de les livrer à un responsable ou de les jeter dans des bacs spécifiques. Assurez-vous de vérifier les lignes directrices spécifiques à votre centre avant de partir.
En effet, selon la définition retenue dans le Pacte national « anti-gaspi' » de 2013, le gaspillage alimentaire correspond à « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée ».
Le gaspillage alimentaire est le fait de perdre ou jeter de la nourriture généralement destinée à la consommation humaine. Il se produit tout au long de la chaîne d'approvisionnement, de la production agricole jusqu'à la consommation, en passant par le stockage, la transformation, la distribution et la gestion.
Le Parlement de Catalogne a approuvé ce mercredi une loi visant à réduire le gaspillage alimentaire. La proposition phare est d'obliger les restaurants à fournir à leurs clients un doggy bag pour emmener les éventuels restes du repas.
La traduction littérale de « sac à toutou » reflète le prétexte invoqué : ces restes serviront à nourrir le chien. Cette pratique est assez fréquente dans les restaurants, notamment italiens et asiatiques, qui combinent consommation sur place et vente à emporter.
Courant à l'étranger, moins en France. Le doggy bag est une pratique courante à l'étranger. Le principe est simple : si jamais vous n'arrivez pas à finir votre plat, vous pouvez demander au serveur de vous emballer les restes dans une petite boîte hermétique.
Concrètement, les Français contribueraient à hauteur de 73,6% au gaspillage alimentaire, loin devant la restauration (12,5% et 1,08 MT), l'industrie agroalimentaire (7,3% et 626.000 tonnes) et la distribution (6,6%). Les grandes surfaces sont souvent pointées du doigt dans les débats sur le gaspillage.
Le Nigeria arrive en tête avec 189 kg de nourriture par personne jetées chaque année.
Selon l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la première place du plus gros gaspilleur est attribuée aux producteurs. Les fruits et légumes mal calibrés sont mis de côté.
Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées, soit l'équivalent de 150 kg/hab./an. Dans les ordures ménagères et assimilées, on trouve l'équivalent de 20 kg/hab./an de déchets alimentaires, dont 7 kg de produits alimentaires encore emballés.
En France, nous gaspillons collectivement 10 millions de tonnes d'aliments chaque année. En proportion, nous représentons ainsi 0,8% de la population mondiale et sommes pourtant responsables de 8% du gaspillage alimentaire à l'échelle internationale.