Demander des entretiens réguliers
Demander une augmentation ne doit pas venir dans l'esprit de votre boss (ni dans son calendrier) comme un cheveu sur la soupe : préparez le terrain et demandez des entretiens régulièrement pour souligner vos réussites et faire le point sur votre travail dans sa globalité.
En général, le taux moyen d'augmentation est de 3%. Toutefois, si votre boss vous demande quelle augmentation vous désireriez, il est plus judicieux de donner une fourchette réaliste et raisonnable qu'un montant fixe.
Une telle augmentation est généralement exceptionnelle. Une bonne augmentation se situe donc entre 2,5% et 6% de votre salaire. Un peu plus si l'inflation est élevé.
Prenons un salaire par pif qui est passé de 1200€ à 1250€. Le salaire a augmenté de 1250 -1200/1200 x 100, soit en réalité d'une augmentation de 4,2%. Ce calcul est très simple, mais vous pouvez pratiquer avec des nombres autres que ceux-ci.
Les augmentations de salaires devraient s'élever aux alentours de 3% en 2022. Alors que les prévisions s'annoncent excellentes pour 2023, les augmentations de salaire devraient battre des records dès cette année.
Une bonne augmentation de salaire par définition est une hausse qui vous satisfasse. Au-delà du ressenti personnel, des indicateurs plus neutres permettent d'évaluer la qualité d'une augmentation. L'un d'entre eux est l'inflation. Essence, alimentation, électricité, gaz, abonnement Internet…
Quelle formule pour calculer un pourcentage d'augmentation de salaire ? Il existe une formule simple qui permet de calculer le pourcentage d'augmentation d'un salaire : ([nouvelle valeur - ancienne valeur] / ancienne valeur) x 100.
Prenons un nombre N. Appliquer à N une réduction de 8 % revient à multiplier N par 0,92. On obtient alors N×0,92. Appliquer à ce résultat une augmentation de 10 % revient à le multiplier par 1,1.
Au 1er août 2022 le SMIC augmentera automatiquement de 2,01% en raison de la forte inflation enregistrée depuis le mois de novembre 2021. Pour un temps plein, le Smic mensuel devrait ainsi augmenter d'environ 26 euros net pour atteindre environ 1 328 euros.
Il est généralement conseillé de patienter 1 an minimum après votre embauche avant de demander un ajustement de votre rémunération. Attendre de passer ce cap vous laisse le temps de faire vos preuves. De cette manière, vous aurez de meilleurs arguments pour négocier.
Vous avez peut-être déjà entendu parler de la règle d'un an : vous ne pouvez demander une augmentation pour la première fois qu'après douze mois de service. Cela s'avère vérifié dans la plupart des cas.
Le salarié ou le groupe de salariés peuvent réclamer à l'employeur le versement de la ou les prime(s) dite(s) bénévole(s) par voie orale, puis lettre RAR. En cas de refus de l'employeur, il est possible d'engager une action auprès du Conseil de Prud'hommes.
Il existe plusieurs justifications à une augmentation de salaire : La performance du collaborateur qui est durable et confirmée dans le temps. En cas d'efforts ponctuels exceptionnels, il existe d'autres leviers comme des bonus, des congés supplémentaires ou des cadeaux, par exemple.
L'augmentation moyenne des salaires en France devrait s'élever à 3,1% en 2022 et 3,3% en 2023, selon une enquête de WTW.
L'employeur a l'obligation légale de vous payer au moins au niveau du SMIC. Ce qui implique qu'à chaque augmentation de ce SMIC (au moins tous les ans), il doit impérativement revaloriser d'autant la rémunération de ceux qui sont au minimum légal.
Seulement 1 % des entreprises ont effectué un gel salarial en 2022 ou comptent le faire l'an prochain, comparativement à 8 % en 2021, et à une moyenne variant entre 3 et 5 % dans les années précédant la pandémie.
Exemple : 15% est tout simplement égal à 15 divisé par 100, soit 0,15. 150% est donc égal à 150/100, soit 1,5. Le calcul ou l'application d'un pourcentage résulte de cette règle simple.
– 20 ans de service : 340 € minimum ; – 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
Un salarié a une ancienneté de 10 ans, sa prime d'ancienneté est de 57 euros. Par ailleurs, la prime d'ancienneté s'ajoute au salaire minimum légal (SMIC) ou au salaire minimum conventionnel si plus favorable. La date de changement de taux est définit par la convention collective, l'accord collectif ou l'usage.
Face à un refus d'augmentation : tentez de négocier autre chose. Ne vous laissez pas aller si vous n'avez pas obtenu la promotion que vous attendiez. N'affichez pas ouvertement votre déconvenue, ne réclamez pas, ne soyez surtout pas agressif.
Coefficient ou échelon 1 : maîtrise partielle du poste – elle correspond généralement à la prise de poste d'un salarié sur un métier nouveau. Coefficient ou échelon 2 : bonne maîtrise du poste – autonome dans sa fonction, le salarié possède généralement au moins deux ans d'expérience dans le métier.