Alors que les zones d'exploitation de gaz naturel sont concentrées sur quelques pays, dont la Russie, les gisements de gaz de schiste sont présents en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. La Russie, qui détient 20 % des réserves de gaz naturel, est le premier exportateur mondial.
L'Irlande, l'Autriche, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l'Espagne sont ouverts à l'exploration. Deux moratoires en Europe centrale. Plus à l'est, la Pologne est le pays européen le plus pro-gaz de schiste, dopé par des premières estimations mirobolantes de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (AIE)..
État des lieux des réserves dans le monde
Les pays les plus gros détenteurs de gaz de schiste sont la Chine, l'Argentine, l'Algérie ainsi que les États-Unis. En Europe, la France et la Pologne possèdent les ressources les plus importantes.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
Quels risques entraîne l'exploitation du gaz de schiste ? Le premier risque dû à l'exploitation du gaz de schiste est l'émission de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Le second risque est celui de la pollution des nappes phréatiques et de l'air.
Déjà exploité aux Etats-Unis et au Canada, le gaz de schiste comporte des risques environnementaux et sanitaires ayant rapidement été mis en évidence, notamment par une étude commandée par la commission ENVI du Parlement européen.
En France, le propane est issu à près de 40% des champs de gaz naturel. Les 60% restant, ainsi que la totalité du butane, proviennent du raffinage du pétrole brut.
Dans un rapport paru en novembre 2014 , le consultant américain IHS estime que le prix de revient de 80 % de la production sera compris en 2015 entre 50 et 70 dollars le baril.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
A l'instar du gaz conventionnel, le gaz de schiste est principalement utilisé pour le chauffage et la production d'électricité.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
Où trouve-t-on du gaz de schiste ? A l'origine, le gaz de schiste, une énergie très controversée, est contenu dans des roches marneuses ou argileuses, enfouies généralement entre 1 500 et 3 000 mètres de profondeur.
Les USA sont reconnus comme étant le premier producteur de pétrole à travers le monde avec environ 16,585 millions de barils produits par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), un volume représentant ...
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
Le gouvernement allemand va prendre 99 % de l'énergéticien afin de sécuriser l'approvisionnement énergétique du pays. Le groupe, qui fournit 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne, est asphyxié par la fermeture de Nord Stream 1.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
« La révolution du gaz de schiste, démarrée en 2005, ne s'est jamais arrêtée, défiant les sceptiques qui pensaient qu'elle ne pourrait pas durer », commente Thierry Bros, de l'Oxford Institute for Energy Studies. Car c'est bien le boom du gaz de schiste a fait décoller les volumes ces dix dernières années.
Au total, le tiers du gaz consommé dans l'Union provient de la Russie. Le deuxième fournisseur de l'UE est la Norvège. Elle représente 20 % des importations des vingt-sept États membres.
Le GPL reste assez peu répandu en France à cause de sa mauvaise réputation (voir la suite de notre dossier), à cause d'une offre de véhicules trop peu développée, ainsi qu'à cause d'une fiscalité devenue beaucoup moins coopérative aujourd'hui.
L'impact des panneaux (obsolètes) à l'entrée des parkings. Pour Guillaume Crunelle, analyste automobile au cabinet Deloitte, le GPL souffre de la persistance d'une mauvaise réputation. "L'opinion est restée sur cette image désastreuse et pas forcément justifiée des réservoirs GPL qui peuvent prendre feu", explique-t-il ...