Le bâillement est une contraction intense de certains muscles du visage et du diaphragme entraînant une inhalation profonde d'air par l'ouverture de la bouche, suivie d'une courte, mais profonde et rapide, expiration.
En fait, le bâillement serait déclenché par une augmentation de la température du cerveau[1], qui se produit souvent lorsqu'on est fatigué, qu'on s'ennuie, qu'il fait chaud ou qu'on est malade. Bâiller a un effet thermorégulateur qui nous permet de retrouver de la vigilance.
Il semble bien que l'état de somnolence déclenche le bâillement. On bâille le soir avant de s'endormir, le matin au réveil, dans la journée avant ou après une sieste. On bâille aussi quand on fait des tâches monotones et répétitives (la conduite automobile sur l'autoroute), quand on s'ennuie, quand on est fatigué, …
Nombre de spécialistes l'assurent : bailler est bon pour la santé. Contraction des muscles du visage et du diaphragme, le bâillement permet notamment de décontracter tout le corps. Une vertu apaisante qui apparaît comme un révélateur de notre capacité à réactiver notre énergie.
"Quand le bâillement devient excessif et se répète à l'envi, il peut signaler une dette de sommeil, voire un syndrome d'apnée du sommeil", indique le spécialiste. "Le bâillement peut aussi accompagner une migraine, un AVC, une hypertension intracrânienne, parfois une tumeur au cerveau.
Les girafes ne bâillent jamais.
Outre l'humeur, la qualité et la quantité de sommeil diminuent : les siestes plus courtes, des réveils en majorité en pleurs, un sommeil plus agité, une transition entre les cycles plus difficile… C'est aussi ça une dette de sommeil!
On bâille au réveil pour sortir de la torpeur du sommeil paradoxal, lorsqu'on a faim ou trop mangé et lorsqu'on est fatigué, pour rester connecté au monde qui nous entoure.
Les muscles et le bâillement
Très curieusement, il associe une contraction simultanée de muscles antagonistes, tels les muscles masticateurs (fermeture de la bouche) et les muscles digastriques qui ont l'action prédominante, permettant la large ouverture de la bouche.
Souvent associé à la fatigue ou à l'ennui, le bâillement aiderait surtout à retrouver son calme et sa vigilance avant et après un effort ou un stress. S'il se déclenche spontanément, il peut aussi être provoqué volontairement pour se détendre.
Les bâillements contagieux seraient ainsi un signe d'empathie profonde entre deux personnes, causés par le besoin de partager et de comprendre les émotions de l'autre. Les scientifiques expliquent que ces bâillements en série renforceraient ainsi le lien social en créant «un pont émotionnel».
La girafe, le seul animal qui ne baille pas
Mais alors pourquoi ? Selon certains scientifiques la raison viendrait du cycle du sommeil particulier de la girafe et du fait que qu'elle dort très peu et en pointillé tout au long de la journée et que le bâillement ne lui serait pas nécessaire.
Lors de la conduite automobile, en particulier pour de grandes distances sur autoroute, la répétition des bâillements est un signal d'alarme pouvant prévenir le chauffeur du risque d'endormissement.
Concrètement, tout se passe dans le cerveau. Physiologiquement, ce sont les neurones miroirs - ces neurones qui permettent de se voir agir à la place de l'autre, comme dans un miroir - qui entrent en jeu lorsque le bâillement d'un inconnu vous fait vous aussi bâiller. C'est le principe de l'empathie.
Lorsque nous sommes somnolents, nous bâillons. Certains disent que c'est votre cerveau qui a besoin d'oxygène supplémentaire, mais en fait, c'est la fonction d'étirement qui en fait plus pour vous réveiller que la respiration profonde.
On sait aussi que la faim déclenche des baillements, tout comme les repas repas trop copieux ou alcoolisés. Plus la ration calorique est élevée au cours d'un repas, et plus on a envie de bailler ensuite. Le baillement est lié à la régulation des rythmes de veille, de sommeil et d'alimentation.
«Bâiller à fond permet de détendre les muscles de notre visage et de respirer profondément pour oxygéner le cerveau», explique Eva Lothar, docteur en médecine. Comme vous n'aurez pas l'air très sexy, mieux vaut veiller à ce que personne ne pose un œil distrait sur vous, ou au moins à mettre la main devant votre bouche.
On a longtemps cru qu'on bâillait pour alimenter notre cerveau en oxygène. Logiquement, si une personne manque d'oxygène dans une pièce, les autres personnes présentes dans la même pièce vont elles aussi manquer d'oxygène. Résultat : tout le monde bâille pour compenser !
Parfois, nous la justifions par une suite de variations de la pression atmosphérique, un sommeil insuffisant et, dans la plupart des cas, par trop de travail et de stress. Lorsque nous faisons face à de tels états de temps en temps, c'est normal de ne pas s'inquiéter.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
Le reflux gastro-oesophagien, l'hyperthyroidie, des douleurs nocturnes ou encore certaines maladies respiratoires comme l'asthme sont également ds causes possibles d'insomnies.
Les girafes sont des petites dormeuses.
Elles ne dorment pas plus de quatre ou cinq heures par 24 heures. Elles font rarement des siestes de plus de 20 minutes et ne dorment profondément que 3 à 4 minutes plusieurs fois par jour. La girafe peut somnoler debout, aussi bien le jour que la nuit.
Pour étancher sa soif, la girafe n'aspire pas l'eau comme quand nous buvons avec une paille. Elle procède plutôt comme une pompe à refoulement. Quand une girafe boit, sa bouche se situe à environ 2 mètres au-dessous de son système digestif.
Comme nous, tous les animaux vertébrés bâillent. Cette contraction réflexe des muscles faciaux et respiratoires, qui entraîne une profonde inspiration d'air suivie d'une expiration plus rapide, peut survenir dans des situations variées.