Premièrement, on sème les semences dans les pépinières ou « tanin-ketsa ». Cette première étape dure environ deux semaines. En attendant cela, il faut préparer les rizières qui vont accueillir les jeunes plants. Une charrue et une herse tirées par des zébus donneront une boue liquide qui va servir pour le repiquage.
La plante de riz se développe en trois phases (végétative, reproductive et maturation) avec différents stades de développement : germination, plantule, tallage, Initiation paniculaire, montaison épiaison, floraison, laiteux, pâteux, maturité.
Il existe 3 méthodes principales de cultivation du riz : La riziculture de bas-fond ou de rizière (c'est la majorité des terres cultivées commerciales de riz dans le monde). Le riz est cultivé sur une terre inondée, qu'elle soit pluviale ou irriguée. La profondeur de l'eau varie de 5 à 50 cm (2 à 20 pouces).
Le riz est récolté en le fauchant avec sa paille ou en coupant seulement les panicules. Le riz est alors battu. Cette opération s'effectue en Asie à la main, en frappant les panicules sur des fûts, ou en utilisant des petites batteuses !
Le riz est une plante semi-aquatique, il est la seule céréale capable de vivre les pieds dans l'eau. Il a besoin de beaucoup d'eau et supporte la culture immergée (riziculture inondée et riziculture irriguée : dans les deux cas, le riz a les pieds dans l'eau pendant l'essentiel de sa période de culture).
Culture et entretien du riz
En culture aquatique, maintenez le niveau d'eau à 5-10 cm. En culture sèche, n'hésitez pas à passer le rouleau en début de culture lorsque la température atteint 16-18 °C pour favoriser le tallage. Une fertilisation est apportée au moment du tallage et en début de montaison.
Le riz est une plante annuelle qui s'adapte à des conditions de températures très diverses, mais chaudes (comme celles que l'on trouve sous le climat équatorial et le climat tropical) ou tempérées comme celles du climat méditerranéen. On le trouve donc de l'équateur jusqu'au 45° degré de latitude.
Un apport modéré de 20 à 30 K2O/ha permet d'améliorer les rendements du riz pluvial dans ces sols. · Le chlorure de potassium (KCl) est l'engrais potassique le plus courant. · La réponse du riz pluvial au potassium est en général faible, excepté dans les sols à forte carence.
On le cultive dans l'eau pour une question de rendement : cela empêche d'autres herbes de coloniser la parcelle, et c'est plus pratique, car il a besoin de beaucoup d'eau.
On peut le récolter seulement trois fois par an dû aux conditions climatiques bien différentes des régions subtropicales. En Camargue par exemple, la culture du riz se fait en avril. La récolte se fait entre le mois de septembre et octobre par des moissonneuses-batteuses.
Après la mise en boue et un planage et avant le repiquage, on maintient dans la rizière une légère lame d'eau pour éviter au sol boueux de dessécher et aux adventices de repousser. Il n'y aura pas d'autres apports d'eau avant la reprise des plants 10-15 jours après repiquage.
Le riz est une plante résistante, qui peut pousser dans presque tous les types de sol. Tant qu'elle est suffisamment irriguée (soit par irrigation, soit par la pluie), elle peut pousser dans les sols humides et secs.
La culture du riz (ou riziculture) est apparue au Néolithique. La culture du riz en terrain non-inondé est la plus ancienne ; elle est encore pratiquée par des populations pratiquant une agriculture traditionnelle, comme certains indigènes des Philippines.
Riz, rizière, riziculture.
LE RIZ DANS LE MONDE, EN EUROPE ET EN FRANCE AUJOURD'HUI
Les principaux pays producteurs sont la Chine, et l'Inde (environ 50% de la production mondiale) suivies de l'Indonésie, du Bangladesh, du Vietnam ou encore, de la Thaïlande.
Eh oui, le riz pousse les « pieds » dans l'eau, dans de grands champs inondés appelés rizières. Quand les petits plants sortent de terre, ils sont repiqués; c'est-à-dire qu'on les retire du sol et ils sont replantés de façon plus espacée. Ils ont alors toute la place pour pousser.
Les principaux pays exportateurs sont par ordre décroissant la Thaïlande, le Vietnam, la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et le Pakistan.
L'Inde, 9,5 millions de tonnes, lui a ravi la première place, devant le Vietnam (7,8 millions). Un bouleversement sans doute passager.
Halte aux engrais !
Elle résoudrait en effet leur principal problème : l'enfermement du phosphore par le sol, qui n'en relâche qu'une infime partie dans les racines des plants de riz. Actuellement, les riziculteurs se servent d'engrais enrichis en phosphore afin de contourner la difficulté.
Réaliser l'aménagement de zones de bas-fonds pour une production plus intensive et plus durable du riz. Soutenir la création d'organisations d'agriculteurs et de professionnels du secteur en fournissant un cadre normatif, et en dispensant des sessions de sensibilisation et de formation, ainsi qu'un soutien financier.
Pour obtenir un engrais à haute teneur en azote : utilisez de l'herbe tondue, ainsi, vous recyclez les tontes. Simple à réaliser, remplissez 25 litres d'herbe fraîchement coupée et couvrez avec de l'eau. Le mélange doit reposer 3 à 5 jours. Puis diluez l'infusion : une mesure d'infusion d'herbe pour 9 d'eau.
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Le rendement moyen du riz (semis) par hectare est de 3 à 6 tonnes. Dans certains pays, comme l'Australie et l'Égypte, le rendement peut atteindre 10 à 12 tonnes ou plus par hectare (1 tonne = 1000 kg = 2200 lbs. et 1 hectare = 2,47 acres = 10 000 mètres carrés).
De nombreux riziculteurs appliquent 0,5 tonne de N-P-K 30-10-10-10 par hectare le jour du semis/plantation (ou 20 jours plus tard). Environ 45-60 jours après la première application, ils appliquent 0,2-0,3 tonnes de N-P-K 40-0-0 ou 33-0-0 par hectare (1 tonne = 1000 kg = 2.200 lbs.