Le mot « octante » est aujourd'hui sorti de l'usage au profit de « quatre-vingts » pour tous les francophones sauf dans les cantons suisses de Vaud, du Valais et de Fribourg où c'est la forme « huitante » qui est utilisée, contrairement à la région du Jura bernois et aux autres cantons romands où quatre-vingts est ...
En résumé…
En Belgique comme en France, 80 se dit quatre-vingts ; tandis qu'en Suisse, si tout le monde comprend quatre-vingts, on préfère dans certains cantons la forme concurrente huitante.
En bonne suisse, je dis septante (70) et nonante (90) dans ma vie de tous les jours – et même lorsque je parle à des Français si je ne me concentre pas!
Utilisé en Suisse, principalement dans les cantons de Vaud, du Valais et de Fribourg. Dans les autres cantons francophones, c'est plutôt la forme « quatre-vingts » qui est en usage.
Et au 18ème siècle, Voltaire emploiera parfois encore «septante» et «nonante». Aujourd'hui, septante et nonante s'emploient en Suisse, mais aussi à Jersey, en Belgique et parfois dans les anciennes colonies belges - République démocratique du Congo, Rwanda, Burundi.
Nonante. En Europe, le terme nonante est utilisé de façon majoritaire en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, dans la vallée d'Aoste et en français de Jersey, mais également de façon minoritaire en Savoie.
Le nombre quatre-vingt-dix-neuf ou 99 comme il est écrit et prononcé dans les régions francophones de Belgique et de Suisse. Ce nombre suit nonante-huit (quatre-vingt-dix-huit) et précède cent.
Au Moyen-Age, les gens comptent par paquet de vingt : vingt-dix (30), deux vingt (40), deux vingt-dix (50), trois vingt (60), trois vingt-dix (70), quatre vingt (80), quatre vingt dix (90). L'origine de ce comptage remonterait aux Celtes, qui auraient influencé les Gaulois.
Il existe en français des mots pour exprimer les multiples de dix, pour les valeurs au-delà de 60 : septante (70), huitante/octante (80), et nonante (90). Ils ne sont pas utilisés en France.
Ce serait plutôt nonante (90 et non 80) et septante (70).
En Belgique, donc, on a décidé d'aller au plus simple et de privilégier l'emploi de «septante» et de «nonante».
Plusieurs explications concernent Louis XIV. Selon une première version, le Roi-Soleil ne supportait pas l'idée de quitter la soixantaine pour devenir septuagénaire. Sa mégalomanie lui aurait fait décider que l'on dirait dorénavant soixante-dix et non septante.
Selon cette numération (comme le dit Wismerhill, qui ne recule pas devant l'anglicisme «consistant»), 30 se dit vingt-dix ; 40, deux-vingts ; 50, deux-vingt-dix ; 60, trois-vingts ; 70, trois-vingt-dix ; 80, quatre-vingts ; 90, quatre-vingt-dix ; 100, cinq-vingts ; 120, six-vingts ; ... 300, quinze-vingts.
nonante adj. num. inv. Quatre-vingt-dix, en Suisse romande et en Belgique.
Dans le « Dictionnaire historique de la langue française » on apprend que le mot « huitante » existe depuis le Moyen Âge (1140) et vient du mot latin « octoginta » http://bit.ly/12Kg0Zg - http://data.rero.ch/01-R005670270. Ce mot était utilisé par tous ainsi que le « septante » et le « nonante ».
Le nombre 70 (soixante-dix ou septante) est l'entier naturel qui suit 69 et qui précède 71.
Les nombres en français de Suisse sont pratiquement les mêmes qu'en français de France (ou international). De fait, seulement trois nombres se différencient : septante [70], huitante [80] (principalement dans les cantons de Vaud, du Valais et de Fribourg) et nonante [90].
En effet, en Belgique et en Suisse, soixante-dix se dit septante, comme quatre-vingt dix devient “nonante”.
En français, le nombre 70 se lit soixante-dix et il se prononce [ swasɑ̃tdis ] (« soi-sante-dis »).
En lettres, le nombre 80 s'écrit quatre-vingts , avec un s et avec un trait d'union. En revanche, les nombres qui suivent s'écrivent sans s : quatre-vingt-un , quatre-vingt-deux , jusqu'à quatre-vingt-dix-neuf .
Pourquoi en français pour 70 ne dit-on pas "septante", pour 80 "huitante" ou "octante" et pour 90 "nonante"? Cela pourrait être plus facile pour le non-francophone.
Par exemple, 72 se dit "soixante-douze".
Le mot « octante » est aujourd'hui sorti de l'usage au profit de « quatre-vingts » pour tous les francophones sauf dans les cantons suisses de Vaud, du Valais et de Fribourg où c'est la forme « huitante » qui est utilisée, contrairement à la région du Jura bernois et aux autres cantons romands où quatre-vingts est ...