"parcontre" n'existe pas. On écrit "par contre". "Par contre" est une vieille locution. D'après projet-voltaire.fr, utiliser "par contre" n'est pas une faute car c'est admis dans le registre courant, mais il est recommandé d'utiliser "en revanche" dans l'expression soignée.
Selon lui, « par contre » signifierait « contrairement » et non « en compensation ». Il finit, comme Voltaire, par renvoyer la locution au seul usage commercial (il s'agirait de l'ellipse de « par contre-envoi »), déconseillant vivement sa transposition « dans aucun style ».
La locution adverbiale par contre marque une opposition entre deux énoncés. Exemples : Tu as généralement raison; par contre, cette fois, tu as tort. Ce service, gratuit jusqu'à récemment, est maintenant payant.
Car leur sens n'est pas exactement le même : « en revanche » véhicule une idée d'échange, de rétablissement d'équilibre, « en retour, en compensation, en contrepartie » ; « par contre » marque plus nettement l'opposition, notamment à un énoncé antérieur.
Synonyme de locutions telles que au contraire, à l'inverse, à l'opposé ou encore en compensation.
Selon elle, "du coup" serait une contrefaçon des mots de liaison « par conséquent ». À une nuance près : « "Du coup" a les apparences de l'articulation logique mais occulte un chaînon de l'argumentation, pour finalement obtenir l'approbation d'autrui. C'est en réalité un outil de manipulation intellectuelle.
Quand dire néanmoins ? Le mot "néanmoins" est un adverbe qui a pour fonction de marquer l'opposition ou bien encore la concession. A l'image de son synonyme "cependant", un autre adverbe dont il se rapproche fortement par le sens, il sert à nuancer un propos ou une idée.
Une redondance aussi dans « Aujourd'hui »
Autre raison pour laquelle on ne doit pas dire cette expression : le mot « aujourd'hui » est lui-même un pléonasme. Le « hui » à la fin du mot signifie en ancien français « en ce jour ». À ce jour, on a gardé cette construction.
Sans avoir égard à ; en dépit de, malgré.
La langue soutenue et l'Académie française refusent l'emploi de la locution « des fois », courant dans le français de tous les jours. Il faudrait lui préférer des synonymes, comme « parfois », « quelquefois« , « de temps en temps », « de temps à autre », ou les plus littéraires « maintes fois », « bien des fois », etc.
Ce débat aidant, ces expressions sont souvent employées l'une pour l'autre, et, d'ailleurs, même le Petit Larousse illustré les présente comme interchangeables en donnant en revanche comme synonyme à par contre et en donnant inversement (sans nuance positive donc) pour en revanche.
Avec trait d'union, avec ou sans virgule : j'en ai retrouvé quelques-uns par-ci, par-là (ou par-ci par-là). En revanche, lorsque la locution sert à construire deux groupes nominaux différents (et sa famille par-ci, et son travail par-là), les deux groupes sont toujours séparés par une virgule. Familier.
D'un autre côté, d'autre part, pour un autre motif, autrement, de surcroît, pour le reste.
TOUTEFOIS, adv. Adverbe coordonnant ,,introduit un rectificatif destiné à empêcher qu'on ne généralise trop la portée de l'assertion précédente ou à la limiter en énonçant un fait qui en est exclu: toutefois pose deux faits qui s'opposent sans que le deuxième ait le pouvoir de détruire la valeur du premier`` (M. -A.
Si la phrase répond à la question « par quoi », on écrit « par ce que » en trois mots. Mais si la phrase répond à la question « pourquoi », on écrit « parce que » en deux mots : Il est surpris par ce que je lui propose.
En revanche,
en retour, en compensation, en contrepartie.
attention, considération, déférence, estime, gentillesse, hommage, ménagement, prévenance, respect, soin, vénération. – Littéraire : révérence. Contraire : arrogance, dédain, impertinence, impolitesse, insolence, mépris, rudesse.
1. Désigne d'ordinaire les dernières lignes d'un paragraphe, d'un chapitre. 2. En fin de compte.
Marque une opposition avec ce qui a été énoncé ; en regard de cela, pourtant, néanmoins : La solution est très simple, et cependant personne n'y avait songé.
Soit l'on considère, comme l'Académie française, que la seule graphie valable est "au temps pour moi !", soit l'on considère que les deux expressions coexistent, avec une nuance de sens : "au temps pour moi !" pour "reprenons au moment où je me suis trompé", et "autant pour moi !" pour "j'ai moi aussi commis une erreur ...
"Aujourd'hui" : déjà un pléonasme
Un peu d'étymologie ! Dans "aujourd'hui", il y a hui, un petit mot d'ancien français qui signifie "ce jour". On le retrouve sous les formes hoy, en espagnol, et oggi, en italien. Par conséquent, "aujourd'hui" est déjà un pléonasme signifiant "au jour de ce jour".
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
L'Académie répond :
« Cependant, pourtant, néanmoins, toutefois : Étymologiquement, cependant est « pendant cela » ; pourtant est « pour une si grande chose » ; néanmoins est « nullement moins » ; et toutefois est « parmi toutes les fois ».
Néanmoins, cependant, pourtant.
"Qui plus est" est une locution signifiant "de plus" ou "en outre". On l'utilise pour surenchérir. La proposition qui suit "qui plus est" est toujours en relation avec celle qui la précède et l'accentue.