Comment est-il produit ? Le processus de vinification du vin bleu intègre la peau des raisins issus de cépages rouges et mélangés avec du Chardonnay blanc. Cela permet ainsi de conserver les pigments naturels, appelés anthocyanes, et conférer cette couleur bleue au vin.
La réponse est : un peu des deux. Le vin bleu est en effet du vin blanc produit à base de Chardonnay dans lequel ont macéré des peaux de raisins noirs. C'est donc la peau, qui contient des molécules nommées « anthocyanes », qui donne au breuvage cette étrange couleur bleue.
La couleur du vin rouge est due à la macération du moût avec la peau et les pépins (la vinification en rouge). Cette opération, qui dure de 6 à 10 jours, est prolongée pour obtenir un rouge plus intense. Le prolongement de la macération permet d'extraire les tannins.
Le vin est obtenu par la fermentation de raisin frais, foulé ou non. Grâce à l'action de levures (indigènes ou ajoutées), le sucre du raisin se transforme en alcool. L'ensemble du processus de transformation est appelé "vinification".
C'est en fait la peau du raisin qui donne sa couleur au vin : la couleur des vins rouges et des vins rosés provient de la macération des peaux dans le jus en fermentation (plus elle est longue, plus la couleur tire vers le rouge, plus elle est courte plus elle tire vers le rose pâle).
Vert : définition
Vin d'acidité un peu excessive, issu souvent d'une vendange insuffisamment mûre.
La principale raison de la couleur verte est que la bouteille doit protéger le vin de la lumière. La couleur verte des bouteilles, de par sa teinte, peut filtrer jusqu'à 60% du rayonnement et ainsi protéger le vin.
Le vin blanc : du raisin blanc ou noir pressuré
Sauf exception, tous les cépages (variétés de raisin) destinés à produire du vin ont une pulpe, donc un jus, blanc. Ainsi, si on presse des baies de raisin et qu'on sépare immédiatement le jus des peaux, on obtient, après fermentation, un vin blanc.
La fermentation est le processus chimique naturel pendant lequel le jus de raisin va se transformer en alcool sous l'action du sucre contenu dans la pulpe et des levures. La fermentation est due à l'action des levures et des bactéries sur des composés fermentescibles, c'est-à-dire les sucres (contenus dans la pulpe).
Une fois que le moût de raisin est obtenu, on le place dans une cuve ou un fût, pour le laisser macérer et fermenter. C'est durant ces étapes essentielles que les sucres contenus dans le raisin vont se transformer en alcool, sous l'action des levures naturellement présentes dans le fruit.
C'est donc de la peau du raisin que le vin tire sa couleur. La magie opère grâce à la macération de la peau des fruits pendant l'étape de fermentation. Ce qui signifie tout de même qu'il faut des raisins noirs (ou rouges) pour faire du vin rouge.
Bien que le vin rouge contienne davantage de phénol que le vin blanc, ce dernier possède une plus grande capacité à faire baisser le cholestérol LDL (cholestérol nocif) que le vin rouge. Le vin blanc est également reconnu pour prévenir l'apparition des maladies qui affectent le système respiratoire.
Pour fabriquer un vin gris, il est possible d'utiliser des raisins noirs comme le Pinot noir ou le Gamay, et appliquer le même procédé de vinification que pour la fabrication d'un vin rosé classique. Une grande différence réside avec le processus de fabrication traditionnel du vin rosé : la période de macération.
Le vin bleu est également connu sous l'appellation « Vindigo ». Il est produit en Espagne et principalement commercialisé à Sète dans l'Hérault. Les producteurs de ce breuvage sont français.
De longues analyses ont permis d'identifier que la couleur du vin résulte bien d'une molécule non naturelle. Un colorant alimentaire présent dans le vin permet donc d'expliquer sans ambiguïté la couleur bleue du vin de la mer.
S'il est appelé Vinho Verde, « vin vert », cela n'a en tout cas rien à voir avec sa robe, qui n'est pas émeraude, mais plutôt avec son embouteillement. En effet, les raisins sont vendangés tôt et l'embouteillage est très vite effectué. On obtient un vin jeune, à boire dans l'année.
Maintenir à la bonne température
Plus la température est chaude, plus la fermentation sera rapide. Cependant, il est important de noter que si la température est inférieure à 15°C, la fermentation sera très lente et si elle est supérieure à 30°C, la fermentation sera trop rapide et pourrait donner de mauvais résultats.
Le moût obtenu va être mis en cuve puis conservé entre 25 et 30°C. La durée de cuvaison varie en moyenne entre 5 et 25 jours : une courte cuvaison génère un vin léger, tandis qu'une longue cuvaison permet l'obtention d'un vin de garde, si la vendange est de qualité.
Le premier jus s'appelle le « vin de goutte ». C'est le meilleur, celui qui fera les grands vins. Le « vin de presse », lui, résulte du pressurage sur marc. Il est tannique, rugueux, dense et assemblé ou non selon la qualité souhaitée et les millésimes.
Le vin orange est, comme les vins blancs, fabriqué à base de raisins blancs. Toutefois, lors du processus de vinification, on garde la pelure sur le raisin, comme on le fait pour les vins rouges. C'est ce qu'on appelle le principe de la macération pelliculaire.
Vin rosé - 1ère méthode : la saignée / macération
⇒ C'est la même méthode que pour le vin rouge, sauf qu'on laisse ce dernier macérer pendant deux semaines. Le jus obtenu est ensuite écoulé par le bas de la cuve (d'où le nom de saignée). Résultat : un vin coloré souvent entre groseille et mandarine.
Pour le vin blanc, les peaux, les tiges et les pépins sont retirés avant la fermentation, ce qui permet au jus de conserver sa couleur jaune plus ou moins pâle. Dans le verre, le vin rouge contient des tanins et du resvératrol, contrairement au vin blanc, qui n'en contient pas.
Un volume de 75 cl pour des raisons historiques
Ce format a été créé afin d'harmoniser les échanges commerciaux avec le Royaume-Uni. En effet, le système de mesure utilisé par les Anglais, grands importateurs de vins français, est différent de celui de la France. Le « gallon impérial » équivaut à 4,54609 litres.
Le vin rouge aurait, dans la même veine, des effets bénéfiques sur le cholestérol ; au niveau de la coagulation notamment, il réduirait aussi le risque d'événements vasculaires, d'infarctus, de cancer du poumon. Le resvératrol aurait également un rôle favorable sur la préservation de la mémoire.