A l'aide de plusieurs lectures, repérez d'abord les grandes idées qui se dégagent du texte (ce qui vous donnera plus tard vos axes d'analyse), ses articulations et le sens de la narration. Vous pouvez repérer tout cela grâce aux mots de liaison. Ensuite, phrase par phrase, vous devez trouver du sens.
Présentation générale du texte : nom de l'auteur, titre de l'œuvre et date de parution, contexte (siècle, mouvement littéraire). Situer l'extrait / résumer brièvement l'intrigue : situer la place du passage dans l'œuvre. Préciser l'idée générale du passage à commenter, évoquer ce qui se passe juste avant cet extrait.
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
Lis tous les textes du corpus, si besoin prend des notes sur les idées qui te viennent au cours de ta lecture, n'hésite pas à surligner des points qui te semblent d'emblée intéressants. Lis ensuite les questions de corpus ainsi que les sujets d'écriture.
L'introduction se divise en trois parties : sujet AMENÉ, sujet POSÉ, sujet DIVISÉ. Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, en voyant que tu as choisi d'aborder tel thème.
Une conclusion comprend généralement : un retour sur la problématique énoncée en introduction ; une analyse des résultats mentionnés dans le développement et une réponse à la problématique en fonction de ceux-ci ; une perspective d'ouverture sur le sujet.
Le mot « préjugé » a surtout sa place dans l'introduction – et plus précisément dans la problématisation – même s'il peut également être trouvé aux différents bilans d'étape de la rédaction. Ses alternatives sont « lieu commun », « opinion », « doxa », « sentiment prévalent », « impression », « mentalités », etc.
Analyser le sujet, c'est définir et expliquer chacun des termes du sujet, de façon à éviter tout contresens et tout hors-sujet, et à ne pas manquer la spécificité de la question posée. Ces éléments d'analyse devront être réutilisés pour l'introduction, dont ils constituent la première étape essentielle.
Concrètement, chaque sous-partie commence par une idée directrice (l'annonce du thème abordé) ; cette idée directrice est ensuite illustrée par une ou plusieurs citations du texte que l'on analyse sur le plan stylistique.
Observer le vocabulaire employé. Repérer les mots-clés à définir. Pratiquer la paraphrase (répéter la pensée de l'auteur sans apporter d'éléments de connaissance et d'analyse). Ignorer le contexte qui éclaire le sens de la citation.
L'annonce de plan se situe à la toute fin de l'introduction, juste après l'exposé de la problématique. Son objectif est de présenter au lecteur la structure de la copie : on va rapidement expliquer quelles sont les grandes parties et comment elles s'articulent.
Conclure (utilisé surtout pour la conclusion d'une production écrite) : au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l'analyse, au fond, pour ...
Ensemble des questions, des problèmes concernant un domaine de connaissances ou qui sont posés par une situation.
Une problématique vous donne un cadre et un angle d'attaque sur un sujet. Il s'agit du problème auquel vous allez répondre dans le développement du mémoire. Le développement répond à la question centrale de recherche qui découle de la problématique.
L'ensemble s'appuie sur une « problématique », c'est-à-dire une sorte de titre global à votre commentaire. Cette problématique doit présenter l'intérêt littéraire du texte. Le contenu du commentaire repose sur deux ou trois « parties ». Ces parties sont l'équivalent de sous-titres par rapport au titre global.
L'écrit aux épreuves anticipées de français est une épreuve difficile mais pas du tout insurmontable (même si tu es persuadé depuis le CP tu n'as pas les gènes du français). Il te faut juste un peu de travail, d'organisation et surtout de la méthode…
Gérer son temps, cela veut dire prévoir une première lecture des sujets de dix minutes, puis quinze minutes d'analyse des termes, pour dégager et formuler la problématique. Il est souhaitable de passer une heure trente environ à faire le brouillon du plan détaillé, à noter les idées et les arguments.
Voici quelques exemples : « Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord ….. , puis ……………….. . » « Ce problème sera analysé sous deux angles, d'abord………. , puis, ………………… » « Répondre à cette question, c'est d'abord s'interroger sur …… , puis sur ………., (enfin sur …………..) »
Un plan doit être dynamique. On doit apporter en conclusion une réponse à la question que l'on a posée en introduction : entre les deux, on doit progresser régulièrement et par étapes de l'une à l'autre.