Autrefois, le linge était lavé à la main et impeccablement repassé. Il n'y avait pas de machine à laver, pas de lessive industrielle, pas de centrale vapeur, sans compter que le linge était fait de matières plus lourdes et plus rigides, comme le gros coton qui constituait les draps.
Les femmes y descendaient la grosse et lourde brouette à roue cerclée de fer, remplie du linge à laver,la caisse où glisser les genoux, les battoirs et brosses à chiendent, bassines et la lessiveuse. Après avoir trempé dans le lavoir, le linge était savonné et frotté sur la pierre avec la brosse à chiendent.
Le linge de corps est lavé dans des lessives bouillantes, riches en cendres, et frotté au savon gras, fait de suif de boeuf. Les draps sont bouillis puis blanchis au soleil, étendus sur l'herbe ou sur des perches. Quant aux habits de dessus, ils sont régulièrement brossés et dégraissés dans les milieux aisés.
On posait les baquets sur un poêle pour chauffer l'eau et on essorait le linge à la main. Puis l'essoreuse à deux rouleaux a fait son apparition dans les pratiques. Au fur et à mesure, on a mécanisé les processus, les machines à rotation électrique ont été inventées au début du XXe.
Les vêtements n'étaient lavés que tous les deux ou trois mois. On les faisait tremper dans un baquet rempli d'une solution lavante à base de terre de foulons ou d'argile blanche. Ils étaient ensuite foulés au pied ou battus, et les eaux sales s'écoulaient par un trou du baquet.
La face avant était également un peu plus haute que les côtés, ce qui permettait de protéger un peu des éclaboussures. Le battoir, comme son nom l'indique servait à battre le linge pour en faire sortir la lessive et la crasse.
Sa fonction consistait à laver le linge grossier ou peu délicat, de clients, le plus souvent les torchons, les grands draps, les robes et habits communs. Une appellation voisine était buandière lorsque l'ouvrière travaillait en buanderie et non en plein air ou sous un toit de lavoir.
En 1850, Joel Houghton brevetait une structure en bois permettant d'asperger la vaisselle avec de l'eau, mais pas de la laver. Une manivelle était nécessaire pour faire fonctionner l'appareil. Les dépôts de brevets se multiplient ensuite, mais les appareils imaginés s'avèrent souvent défectueux.
Quand vous lavez votre jean en machine, mettez-le sur l'envers : vous éviterez ainsi les traînées blanches. Pensez également à préférer une lessive liquide à une lessive en poudre, toujours pour éviter les traces blanches.
Préservez les couleurs de votre linge en les « fixant » lors d'un trempage dans de l'eau vinaigrée. Le tri par famille, en famille : utilisez autant de panières que de types de lavage (blanc, couleur, très sale, très délicat ou à la main) et invitez chacun à le mettre dans la bonne panière.
Durant les XVIe et XVIIe siècles, l'eau héritait de la vision négative transmise depuis le Moyen Âge selon laquelle elle contribuait à propager le fléau qui s'était abattu sur toute l'Europe : la peste.
Il servait, comme son nom l'indique, à taper le linge mouillé pour désincruster les tâches et le laver en profondeur. Le battoir s'employait pour la lessive « coulée », qui fut en usage jusqu'à la fin du XIXème siècle. C'est la dernière phase de du grand nettoyage du linge qui voit l'utilisation du battoir à linge.
Le lundi, en toute saison, beau temps mauvais temps, c'était jour du lavage à Limoilou, comme partout ailleurs dans les années 1950. Il fallait que cette corvée ait lieu le lundi, sinon ça jasait chez les commères du voisinage.
Les années 1960 voient apparaître les premières machines (Laden), où l'essorage est obtenu par la force centrifuge au sein du tambour.
Il s'occupe principalement de nettoyer les vêtements et le linge. Outre les pressings, un blanchisseur travaille aussi bien dans un établissement de santé ou d'hôtellerie, dans un pressing que dans une usine spécialisée dans le nettoyage et l'hygiène.
Le tout premier lavoir fut installé sur un bateau, appelé la Sirène. En effet, en 1623, le roi autorisa à Jean de la Grange d'installer des bateaux à la seule condition de ne pas gêner à la circulation.
◾️ Les pantalons : Un pantalon en toile normale peut être porté deux à trois fois avant d'être lavé. En revanche, si vous mettez un slim, lavez-le après un ou deux jours.
Les fabricants de jeans recommandent de manière assez unanime d'attendre que vous l'ayez porté plusieurs fois, entre quatre à six jours, que ce soient des jours consécutifs ou non, pour le mettre au lavage.
C'est le 22 Février 1906 que Jules Ronchetti déposa la marque de la première lessive pour laver le linge « autoactive », Persil, une contraction de perborate (agent de blanchiment oxygéné) et de silicate.
Rincer les assiettes et les tasses peut endommager les lave-vaisselles. En effet, ces derniers sont aujourd'hui conçus avec des capteurs qui détectent la saleté sur la vaisselle.
Laissez vos vêtements bouillir à feu moyen pendant 30 à 45 minutes. Retirez ensuite la casserole du feu et laissez tremper vos vêtements dans la casserole jusqu'à ce que l'eau soit froide. Retirez ensuite les vêtements de la casserole et lavez les normalement.
lavandière n.f. Femme qui lave le linge.
Lessiver ; Berry, lessiveuse, femme de lessive.
Banc de lavoir : banc de pierre de taille adossé aux murs intérieurs servant d'étagère pour poser le linge propre et les effets des laveuses. Bassins : en amont le rinçoir, en aval le lavoir, l'abreuvoir.