La France n'est pas épargnée par les inégalités salariales entre femmes et hommes. Même constat en France ! Les hommes gagnent 24,4% de plus que les femmes selon une étude de l'INSEE (juin 2021). A poste et compétences égales, l'écart de salaire est de 9%.
Globalement, les inégalités femmes-hommes tendent à diminuer, mais sont encore loin d'avoir disparu. Que ce soit au travail ou à la maison, l'égalité femmes-hommes est encore à atteindre. Si les écarts sont plus ou moins importants selon les Etats membres, les réduire constitue de manière générale un long processus.
Ces différences, qui structurent le monde du travail, entraînent un autre type d'inégalité fortement présente dans notre modèle actuel : les inégalités salariales. Encore aujourd'hui, les hommes restent rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes. A poste et compétences égales, l'écart salarial est de 4 %.
En 1975, grâce à la loi sur le divorce, la femme n'est plus obligée de vivre au domicile de son mari. Enfin, l'égalité des époux est finalement reconnue en 1984. En 2002 a lieu la création du congé de paternité, la loi reconnaît l'autorité parentale conjointe, la garde alternée ainsi que la coparentalité.
En France, la réponse est oui ! Car, aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Si l'on veut faire progresser l'égalité entre hommes et femmes, il va falloir combler ces lacunes, et notamment le travail non rémunéré et sous-évalué accompli par les femmes, redistribuer les responsabilités d'assistance et garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
- lutter contre les stéréotypes sexistes et encourager la mixité professionnelle ; - favoriser la création d'entreprise par les femmes ; - lutter contre les violences faites aux femmes au travail et prendre en compte l'impact des violences sur la carrière des femmes ; - développer les coopérations locales.
Différents types d'inégalités, telles que les différences de salaire, les disparités en matière de sanctions pénales ou les déséquilibres dans le partage du travail domestique, persistent. Les inégalités de genre sont considérées comme des obstacles majeurs dans le développement humain.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
1945. Charte des Nations Unies du 26 juin 1945 reconnaît, dans son préambule, le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes et l'article 55 énonce que le respect effectif des droits de l'Homme pour tous et toutes suppose l'absence de discrimination notamment à raison du sexe.
Les décennies suivantes connaissent des avancées majeures pour les droits des femmes et plus particulièrement le droit qu'elles ont de disposer de leur corps : loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG), entrée en droit français de la notion de harcèlement sexuel, inscription dans la loi de l'égalité ...
Pour le Conseil de l'Europe, on entend par égalité entre les femmes et les hommes : l'égale visibilité, autonomie, responsabilité et participation des deux sexes à/dans toutes les sphères de la vie publique et privée.
Quels sont les difficultés que rencontrent les femmes ? Egalité salariale, conciliation famille-travail, fertilité, rivalité homme-femme, chômage et temps partiel, pauvreté, solitude : que la tâche de la femme est complexe et que ces chemins sont semés d'embûche !
Nulle part les droits des femmes ne sont définitivement acquis : en Europe, les femmes voient le droit à la maîtrise de leur corps remis en cause par des forces conservatrices.
Aujourd'hui, partout dans le monde, les femmes sont victimes de violences : mariages forcés, utilisation du viol comme arme de guerre, mutilations sexuelles (une partie du sexe est coupée), interdiction d'aller à l'école… Et en France ? Le combat des femmes a permis des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire !
Traditionnellement, le rôle de la femme se joue à la maison et la mission primordiale qui lui est assignée est celle de procréer. Dans les sociétés, communautés ou cultures où l'on estime qu'elle doit travailler, son rôle se limite à l'exécution des travaux domestiques et champêtres.
Lors de la conférence, les raisons invoquées par les congressistes pour expliquer l'écart salarial entre les hommes et les femmes sont les suivantes : Les femmes osent moins demander des salaires à la hauteur de leurs compétences et des augmentations. Les emplois masculins sont mieux rémunérés que les emplois féminins.