Le virus de l'hépatite C est transmis par le sang : les modes d'infection les plus courants passent par l'exposition à du sang, notamment lors de pratiques d'injection à risque, de soins de santé à risque, de la transfusion de sang et de produits sanguins n'ayant pas fait l'objet d'un dépistage, de la consommation de ...
Il est possible de transmettre l'hépatite C en partageant des articles d'hygiène personnelle (brosses à dents, coupe-ongles et rasoirs) ou en ayant des relations sexuelles sans condom, mais les baisers et les accolades ne sont associés à aucun risque.
Le virus de l'hépatite C se transmet par le sang. Dans la vie quotidienne il n'y a aucun risque, on peut donc vaquer à ses occupations, s'embrasser, se toucher, boire dans le même verre sans contaminer l'autre. Le VHC ne peut se transmettre ni par la salive, la toux ou la sueur.
Parmi les symptômes de l'infection par le virus de l'hépatite C (s'il y en a) figurent de la fièvre, des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac, de la fatigue, des douleurs articulaires, une urine foncée, des selles de couleur pâle et un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse).
Les traitements contre l'hépatite C sont très efficaces et guérissent plus de 95 % des personnes atteintes. Le traitement consiste à prendre des comprimés pendant 8 semaines ou 12 semaines. Pour la plupart des personnes sous traitement, il s'agit de prendre un à trois comprimés, une fois par jour.
À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d'années dans l'organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d'autres sans le savoir.
Le virus de l'hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L'hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l'hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Contrairement à l'hépatite B, le VHC devient chronique dans 80 % des cas. Le virus reste dans le corps et se multiplie dans le foie. Après plusieurs années, il peut provoquer des dégâts importants (risque de cirrhose et cancer du foie). Des traitements permettent de guérir de l'hépatite C.
L'hépatite C est une maladie infectieuse du foie causée par le virus de l'hépatite C (VHC). C'est une infection souvent silencieuse, sans symptômes pourtant à l'origine de 2700 décès par an en France.
Existe-t-il une cure contre l'hépatite B chronique ? À ce jour, il n'y a pas de cure contre l'hépatite B chronique. La bonne nouvelle est qu'il existe des traitements qui, en ralentissant le virus, peuvent contribuer à ralentir la progression de la maladie du foie chez les personnes porteuses d'une infection chronique.
L'hépatite A est une maladie infectieuse aigüe du foie provoquée par un virus (VHA). Elle se transmet principalement par voie féco-orale ou alimentaire. Elle se distingue aussi de l'hépatite B ou C par le fait qu'elle ne devient jamais chronique.
Il n'y a donc aucun risque dans la vie quotidienne. On peut s'embrasser, se toucher, utiliser en commun toilettes et lave-linge. Il est inutile de laver sa vaisselle de façon particulière. Le virus de l'hépatite C ne peut pas se transmettre par la salive, la toux, la sueur.
Les modes de transmission les plus fréquents sont les rapports sexuels, la contamination de la mère à son enfant au moment de l'accouchement, la contamination entre enfants d'une même fratrie et les échanges de seringues et d'aiguilles non stérilisées chez les usagers de drogue.
Hépatite fulminante
Une destruction massive des tissus du foie se produit et une transplantation d'organe est nécessaire. Elle survient surtout chez des personnes atteintes d'hépatite B ou d'hépatite toxique. Pour environ 1 personne sur 4, elle est mortelle à brève échéance.
Le foie peut être agressé par différents types d'agent causal ; dont l'infection virale (comme les virus des hépatites A, B, C, D, E principalement), la toxicité de certains médicaments (comme le paracétamol ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens) ou substances addictives (comme la drogue ou l'alcool), un désordre ...
Les médicaments les plus connus visant à traiter cette affection sont l'interféron à action prolongée associé à la ribavirine. Ils permettent généralement d'éliminer le virus en 24 à 48 semaines, et ils sont efficaces dans 30 % à 50 % des cas, selon l'Organisation mondiale de la Santé4.
Veillez donc à consommer suffisamment de produits riches en fer comme la viande rouge (bœuf, chevreuil, agneau, mouton...), le boudin noir ou les abats (rognons d'agneau ou de porc, foie de volaille...) sans pour autant en abuser (pas plus de 500g par semaine).
Hépatite A : hépatite virale aiguë causée par le virus de l'hépatite A. Elle est souvent provoquée par des aliments ou de l'eau contaminée. Hépatite B : hépatite virale aiguë causée par le virus VHB. Elle se transmet d'humain à humain lors de rapports sexuels, de contacts avec du sang ou par des objets contaminés.
Utiliser des équipements de protection comme des gants, une blouse, un tablier, un masque et des lunettes, en cas de contact direct avec le sang et les fluides corporels. Éliminer correctement les déchets contaminés avec du sang ou des fluides corporels.
Le test VHC RIBA est un autre test détectant la présence d'anticorps dirigés contre le virus de l'hépatite C. Il permet de savoir si la présence d'anticorps anti-virus C est liée à une exposition au virus ou bien représente un faux-positif.
Le dépistage repose habituellement sur une prise de sang permettant de détecter des anticorps IgM et IgG spécifiquement dirigés contre le virus hépatique E. Un test RT-PCR peut aussi permettre de détecter l'ARN du virus de l'hépatite E dans le sang et/ou les selles.