Le pouvoir d'achat correspond à la quantité de biens et de services qu'un revenu permet d'acheter. Le pouvoir d'achat dépend alors du niveau du revenu et du niveau des prix. L'évolution du pouvoir d'achat correspond donc à la différence entre l'évolution des revenus des ménages et l'évolution des prix.
Pour que le pouvoir d'achat augmente, il faut donc soit que les salaires augmentent et que les prix baissent (forte hausse) ou que les salaires augmentent et que les prix restent stables (hausse modérée).
Son évolution est liée à celles des prix et des revenus (travail, capital, prestations familiales et sociales…). Si la hausse des revenus est supérieure à celle des prix, le pouvoir d'achat augmente. En revanche, si la hausse des prix est supérieure à celle des revenus, le pouvoir d'achat baisse.
Le Royaume-Uni dans le Top 10
Comme l'année dernière, le Liechtenstein occupe la première place avec un pouvoir d'achat par habitant de 64 629 euros, soit plus de 4 fois la moyenne européenne. Le podium est complété par la Suisse et le Luxembourg, comme en 2020.
Alors qu'avec un pouvoir d'achat élevé, il est possible de vivre plus confortablement, et même de se payer des loisirs. Cela explique pourquoi le pouvoir d'achat est la préoccupation principale pour une majorité de Français. Ces dix dernières années, en France, il a globalement très peu augmenté.
Le pouvoir d'achat du revenu ou d'un revenu — par exemple le salaire — est la quantité moyenne de biens que ce revenu permet d'obtenir. L'évolution du pouvoir d'achat est donné par le ratio : Indicateur de pouvoir d'achat = (Indice des revenus / Indice des prix) × 100.
Face à l'inflation, dès l'automne 2021, le Gouvernement a pris des mesures massives, aux effets concrets : mise en place d'un bouclier tarifaire (gaz et électricité) et d'une remise carburant dans un premier temps et versement d'une indemnité inflation et d'un chèque énergie dans un second temps.
Loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat. Revalorisation de 4 % des retraites et de plusieurs allocations avec effet rétroactif au 1er juillet, hausse des loyers plafonnée pendant un an, primes salariales, dispositifs de sécurité énergétique...
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Le décret du 22 août 2022 modifie le décret du 25 mars 2022 relatif à l'aide exceptionnelle à l'acquisition de carburants. Il prolonge jusqu'au 30 décembre 2022 ce dispositif d'aide aux consommateurs. La remise est actuellement de 18 centimes d'euros TTC.
Le comportement d'achat est influencé à la fois par des considérations rationnelles (telles que le prix, la qualité ou l'aspect pratique) et irrationnelles (telles que les sentiments et les désirs).
Outre la diversification de ses actifs, le mieux est de se tourner vers des secteurs moins impactés par la hausse générale des prix : immobilier, matières premières (or et autres matériaux), groupements forestiers ou encore obligations indexées à l'inflation.
« Les moyens de traiter l'inflation consistent à freiner l'ensemble des dépenses » précise Milton Friedman dans l'ouvrage cité précédemment. Les ménages adaptent leurs modes de consommation. Augmenter les taux d'intérêt suppose en effet une augmentation du poids des charges d'intérêt.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer.
? Qui est responsable de l'inflation ? Plusieurs événements ont mené à cette montée générale des prix : la reprise de l'activité économique post-Covid, la guerre en Ukraine ou encore les pénuries de matières premières entraînent un déséquilibre entre l'offre et la demande.
Ce phénomène est mondial. Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.
Pour stabiliser la dette en pourcentage du PIB, il faut que le solde primaire soit supérieur au produit de la dette, rapportée au PIB, par l'écart entre le taux d'intérêt apparent de la dette et le taux de croissance nominal du PIB. La valeur de ce produit est celle du solde primaire stabilisant.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
L'inflation peut pénaliser la compétitivité d'une économie et le commerce extérieur (les produits importés peuvent devenir moins chers que les produits domestiques). L'inflation pénalise surtout l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement.