Un barbier doit posséder des qualités de coiffeur car la coupe et les teintures font partie des prestations qui seront proposées. Ainsi, vous ne pourrez pas ouvrir un barber shop sans diplôme si vous n'avez aucune expérience professionnelle dans le milieu.
Il est toutefois possible d'ouvrir un barbershop sans l'un de ces brevets. Cela n'est envisageable que si l'un des salariés ou le conjoint du chef d'entreprise, ayant le statut de conjoint collaborateur ou de conjoint salarié, est titulaire de l'un de ces brevets.
Les formations obligatoires afin d'ouvrir un barbershop
Le brevet professionnel de coiffure (BP) : le titulaire de ce diplôme peut créer son entreprise. Il peut donc être manageur d'un salon ou d'un barbershop. Le brevet de maitrise de coiffure (BM) : le BM permet d'ouvrir et de manager plusieurs salons de coiffure.
Le budget nécessaire pour ouvrir un barbier est en réalité très variable (de 5 000 € à 100 000 €), en fonction du lieu d'implantation et/ou de l'ampleur des travaux à réaliser.
Il est possible d'ouvrir un salon de coiffure sans BP ou sans BM de coiffure mais l'activité ne pourra être exercée que sous le contrôle effectif et permanent d'une personne justifiant d'une qualification professionnelle.
Au vu de la loi, il n'existe donc aucune interdiction d'embaucher une personne non diplômée dans un salon de coiffure. Cette situation présente d'ailleurs plusieurs avantages : Permettre de travailler rapidement dans un secteur d'activité qui vous intéresse.
Il n'existe aucun diplôme d'Etat pour pratiquer ce métier mais il est indispensable de suivre une formation en coiffure pour acquérir les savoirs nécessaires. Il faut ensuite se spécialiser via des formations privées ou des stages auprès de maîtres barbiers.
Ainsi, pour ouvrir un salon de coiffure, l'entrepreneur doit être titulaire au choix : D'un brevet professionnel de coiffure ; D'un brevet de maîtrise de coiffure ; D'un diplôme inscrit au répertoire national de certification professionnelle dans un domaine directement lié à celui de la coiffure.
Pour accéder à la VAE en coiffure il faut pouvoir justifier des compétences éventuellement acquises et d'une domiciliation en France. Il n'existe pas de condition de niveau de formation, d'âge ou de nationalité.
En moyenne, il faut compter un investissement de 30 000 euros pour l'ouverture d'un salon de coiffure. Une banque peut demander entre 20 et 30% d'apport, soit entre 6 000 et 9 000€. Néanmoins, ces chiffres ne sont que des moyennes : l'investissement peut être de 10 000 à 150 000 euros en réalité.
L'ambiance, l'atmosphère, ainsi que le feeling avec les barbers et l'accueil réservé sont autant de critères importants pour sélectionner votre barber shop. Dites-vous bien que vous reviendrez régulièrement, toutes les deux semaines peut-être en fonction de votre pilosité.
Pour devenir coiffeur pour homme, vous pouvez passer le CAP Métiers de la coiffure. C'est une formation très complète qui vous permet de développer toutes les compétences et connaissances nécessaires.
Barber shop ou salon de barbier est un mot anglais qui désigne une boutique où un magasin dans lequel un professionnel fait l'entretien des cheveux, la moustache et la barbe.
Toutes les activités commerciales sont ouvertes aux auto-entrepreneurs, sans diplôme. Cela concerne notamment : toutes les activités d'achat-revente de marchandises, à quelques exceptions près comme le débit de tabac, la restauration.
Il est possible d'ouvrir un salon de coiffure avec un diplôme reconnu par le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), qui est le Certificat de qualification professionnelle (CQP) Responsable de salon de coiffure.
En tant que candidat libre, vous devrez faire vous-même votre inscription à l'examen auprès de votre académie. Les inscriptions aux examens du BP se font au cours du mois de novembre de l'année en cours.
L'oral de VAE se déroule généralement entre un et deux mois après le rendu de votre livret 2. Sa durée varie entre une demi-heure et une heure. Attention, ne préjugez pas du résultat final de votre oral en fonction de la durée de celui-ci !
Pour cela, contactez un centre de conseil sur la validation des acquis de l'expérience (PRC). Vous les trouverez généralement dans des organismes comme Pôle Emploi, le Centre national sur les droits des femmes et des familles (CNDIFF), les Missions locales… Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de votre mairie.
L'aide à la reprise ou à la création d'entreprise (ARCE) Vous pouvez considérer l'ARCE si vous êtes à la recherche d'aides financières pour reprendre un salon de coiffure sans apport. Le principe de cette aide repose sur le versement des allocations chômage sous forme de capital.
Pour pouvoir ouvrir votre propre salon de coiffure le CAP ne suffit pas toujours. Il est le plus souvent requis d'obtenir un BP Coiffure, un BM coiffure (brevet de maîtrise), un Bac pro Métiers de la coiffure ou un diplôme de niveau supérieur pour créer une société dans ce secteur.
En effet, toute personne justifiant d'une expérience professionnelle de trois ans est habilitée par la loi à créer ou encore reprendre un salon de coiffure. De tout cela, l'expérience est alors la pièce maîtresse de la création et de la reprise de cette activité, qui peut être qualifiée d'artisanale.
Le CAP Coiffure est LE diplôme incontournable pour devenir coiffeur. Il se prépare généralement en deux ans, mais il est possible d'obtenir le diplôme en 1 an seulement selon les centres de formation. Quelle que soit la formule envisagée (alternance, stages, formation initiale) le référentiel du diplôme reste inchangé.
2 ans pour préparer le CAP Métiers de la coiffure, éventuellement complété par une MC coiffure coupe couleur (1 an) ou, après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, par le BP coiffure (2 ans), nécessaire pour ouvrir son propre salon de coiffure ; 3 ans pour un bac professionnel.
Au 1er janvier 2021, le revenu le plus bas que peut percevoir un coiffeur professionnel a été établi à 1 554,42 euros bruts par mois pour 35h par semaine soit 151.67 heures par mois. Cela revient à un revenu de 10,25 euros brut de l'heure ce qui correspond au SMIC horaire.