Comment pailler ? Le sol à pailler ne doit comporter aucune mauvaise herbe. Ne paillez pas trop près des pieds des plantes, laissez de la place autour des tiges ou des troncs pour éviter la moisissure. Chaque année, changez le type de paillis (s'il est végétal) pour ne pas dénaturer le sol.
Privilégiez le paillis minéral sur un sol riche. L'ardoise fait partie des paillis minéraux les plus connus et les plus efficaces alors que le paillis de chanvre sera très efficace en été et pour les végétaux aimant la chaleur.
C'est donc tout naturellement qu'elle peut servir au jardin pour protéger les plantes les plus fragiles du froid l'hiver. Les plantes vivaces seront simplement paillées d'une couche bien épaisse, déposée largement autour de la souche. La paille sera ensuite maintenue grâce à quelques branchages ou quelques pierres.
Le choix du paillis
Pour votre paillage d'hiver, vous pouvez utiliser tout un tas de végétaux [2] : copeaux, déchets de taille, tonte de gazon, terreau de feuilles, écorces de fèves de cacao, paille ou encore foin.
Vous disposez des tontes de gazon séchées, des feuilles mortes, des déchets de taille broyés… Étalez le paillis sur environ 5 cm d'épaisseur, sur un sol débarrassé des racines de vivaces (liseron, chiendent…) qui peuvent traverser la couche de paillage, même épaisse.
Le paillage Incompatible avec le semis direct
Le premier inconvénient du paillage réside dans l'impossibilité de faire un semis direct en terre. Autant il est simple de repiquer une plante au travers le paillage. Autant c'est complexe de semer des graines.
Seules les cultures qui n'apprécient pas l'humidité – comme l'ail, l'oignon et l'échalote – ne se paillent pas.
Elles peuvent être protégées par un simple paillage végétal tel que des écorces, du paillis de lin, un tapis de feuilles mortes, quelques centimètres de compost ou de fumier. En protégeant ainsi vos plantes vivaces mais aussi vos jeunes arbustes, vous leur assurez une protection des racines contre le gel.
La terre doit être parfaitement désherbée car le paillage n'est pas un désherbant, il permet d'empêcher la pousse des adventices. Épandez le paillage en une couche épaisse de 7cm environ. Prenez garde à ne pas recouvrir le collet (point de séparation entre la tige et les racines d'un végétal) des plantes.
Les différents types de paillis
Les paillis organiques : ils enrichissent le sol de matières organiques et permettent de réfugier les insectes auxiliaires et les micro-organismes. Les paillis minéraux : ils permettent de conserver la chaleur du sol, ils seront davantage adaptés aux cultures qui aiment la chaleur.
les résidus organiques et surtout les pailles à fort C/N peuvent prendre des mois voire plusieurs années à se décomposer notamment à la surface du sol. Ceci signifie que l'azote nécessaire à cette décomposition sera aussi mobilisé sur cette même période de temps et non totalement et immédiatement.
Pour être utilisable, la paille sera indemne de traces de pourrissements (odeur de pourri ou de sous-bois, larges taches sombres, filaments blancs).
1— Paillage fait avec les tontes de gazon ou de prairies :
C'est vraiment le paillis le moins cher qui soit, il ne doit cependant être étendu qu'après un préfanage de quelques jours. Une couche de 8 à 10 cm sur des massifs est efficace pendant 5 mois.
Quand pailler et quoi ? La période idéale pour le paillage se situe à partir de fin avril. Toute suspicion de gelée doit être écartée. Si vous prenez le risque de pailler sur un sol gelé, vous empêcherez les plantes de se réchauffer et vous les étoufferez.
Très aérée, la paille a l'avantage de laisser bien respirer le sol. Elle est également efficace pour limiter la pousse des plantes adventices à condition de l'étaler en couche épaisse. Répandez ce paillage organique sur un terrain humide et désherbé.
Pour éviter l'apparition des mauvaises herbes, vous pouvez installer une toile de jardinage, synthétique ou naturelle (en jute ou coco) qui va agir comme un anti-herbe. Avant de planter vos fleurs, posez la bâche. Cette solution est efficace, mais l'apport en matières organiques et en eau pour le sol seront limités.
Idéalement, ôter les paillis 15 jours à 3 semaines avant de réensemencer ou replanter sur une surface potagère ou ornementale parait correct. Cependant, il convient d'observer la météo et de tenir compte des prévisions : si le froid perdure et que des pluies sont annoncées, mieux vaudra attendre.
Protection antigel au potager : un paillis
Partout où le sol est nu, protégez la terre avec foin, paille, feuilles ou compost. Un épais paillis disposé sur le sol nu protège la terre : elle sera moins battue et tassée par la pluie, et également préservée du gel.
Pour pailler avec du carton :
pour un effet visuel plus agréable, vous pouvez recouvrir le carton avec une fine couche de paillage végétal, paille, feuilles mortes, tontes de gazon. Le carton ne faisant pas écran, le paillage du dessus nourrira le sol en se décomposant, tout aussi bien que sans carton.
Vous pouvez arroser vos plants avec un arrosoir sur le paillage, car celui-ci va laisser circuler l'eau et garder l'humidité. Pour être sûr que votre sol est bien irrigué et que vos légumes ont assez d'eau, il faut tout simplement planter le doigt dans la terre.
Le paillis de foin est riche en nutriments et se décomposera mieux et plus vite que la paille, tout en nourrissant le sol. Une épaisseur de 8 à 10 cm de paillage foin pour vos tomates, nous paraît tout à fait suffisante dans la plupart des cas.
Le paillis de coco, lui, possède une bonne capacité de rétention d'eau et s'utilise notamment pour les plantes potagères, les vivaces, les bulbes ou encore les arbustes. Les copeaux de bois, quant à eux, seront parfaits pour les cultures pérennes comme les plantes aromatiques ou les arbustes.
Un semis de seigle courant septembre (jusqu'à novembre) réalisé bien dense va fournir au printemps une importante quantité de paille pour votre potager. La densité de semis est de 2 à 8 g par m2. Vous aurez au préalable décompacté légèrement le sol et réalisé un apport de compost bien mûr.