Quoiqu'il en soit, l'important est de ne juger ni l'attitude de l'enfant ni son émotion. Une attitude efficace est plutôt une attitude douce, empathique et rassurante sans chercher à forcer un enfant ou à prendre en charge son problème avec des “Mais pourquoi tu te sens comme ça ?” ou des “Parle-moi” insistants.
Dès que l'ado se montre insolent, reprenez-le en le regardant dans les yeux puis changez de position pour montrer votre désaccord: si vous êtes assis, levez-vous calmement, si vous êtes debout, asseyez-vous face à lui, restez proche de lui pour l'encadrer. Si l'ado s'énerve, crie...
Ne lui laissez rien passer de ce qui vous tient à cœur, du respect qu'elle vous doit, par exemple. Attendez simplement un moment d'accalmie pour vous exprimer. Et ne mésestimez pas le pouvoir de l'exemple : le respect attire le respect, et donc, traitez votre fille comme vous aimeriez qu'elle vous traite.
Hocher la tête en signe d'assentiment, ne pas l'interrompre (et surtout pas avec des “pourquoi”, ou des reproches). L'aider à s'exprimer et l'inviter à identifier le besoin qui se cache derrière ses émotions. L'amener à s'épancher dans un cadre moins formel : souvent cela passe mieux.
Les symptômes de la dépression chez l'enfant sont l'irritabilité, l'agressivité, une excitation débordante, ou encore une tendance à l'isolement, ou une perte d'intérêt pour le jeu. On peut également observer des difficultés scolaires inhabituelles, des troubles de l'appétit ou une perte de l'estime de soi.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
Un ado qui ne se sent pas en sécurité dans son milieu familial ou social va alors rejeter sur les autres toute sa haine et sa souffrance. Afin d'éviter de souffrir il fera souffrir les autres. Le stress, l'agressivité se transforme en violence verbale, voire physique et cela devient dangereux.
Communiquez avec votre enfant, expliquez-lui le plus tôt possible les règles que vous avez établies à l'intérieur et à l'extérieur de la maison. Soyez claire et concise. Dites lui que vous obéir ne revient pas à se soumettre à votre volonté et à votre autorité, mais à avoir une vie meilleure, sans conflits inutiles.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Les réactions agressives de votre ado expriment des frustrations, des malaises, des souffrances et des blessures qui doivent être traités en fonction de leurs origines, afin que cela soit approprié et efficace. L'agression peut aussi être un masque de l'insécurité que ressent l'adolescent.
Pour négocier une limite, nous pouvons discuter avec notre adolescente ou adolescent et arriver à une entente avec elle ou lui sur la limite imposée ainsi que sur les conséquences si elle ou il la dépasse. Établir des limites ensemble favorise la prise en charge du jeune et le développement de son autonomie.
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.
Lorsque le comportement externalisé ou internalisé d'un adolescent est extrême, et que cela dure depuis plusieurs mois, parler « d'adolescent difficile » est alors un euphémisme. Ces adolescents sont malades : ils ne maîtrisent plus leur comportement.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Ainsi, quand les insultes ont fusé, au lieu de demander à votre adolescent d'exprimer un profond remords, dites-lui : “Comment as-tu pu me faire une chose pareille ?”
Et les parents se mettent en colère parce qu'ils ne sont pas habitués à ne pas avoir le contrôle ou parce qu'ils ne sont pas d'accord avec les décisions de leur ado. En effet, les ados veulent sentir qu'ils contrôlent davantage leurs relations et leur vie. Ils aspirent à un sentiment accru d'indépendance.
L'adolescent qui ne se sent pas sécurisé dans son environnement familial va ejeter les autres afin de provoquer chez eux un sentiment d'insécurité. Refus de l'autorité, insultes, agressivité… les adolescents ont généralement tendance à adopter un mode de communication plus ou moins violent.