Lorsqu'une personne est incarcérée, elle peut avoir des conversations téléphoniques notamment avec des membres de sa famille dans les conditions prévues par le règlement de la prison. En conséquence, vous devez contacter la prison pour savoir dans quelle mesure cette personne peut être appelée de l'extérieur.
L'accès au téléphone est fixé par le règlement de l'établissement. Les personnes détenues peuvent passer gratuitement un appel dans les premières heures de leur détention. Elles peuvent appeler gratuitement la Croix-Rouge Écoute Détenu (Cred) et l'Association réflexion action prison et justice (Arapej).
Parlez de la famille, des amis, des voisins, etc. Une fois encore, cela donne une impression de normalité et vous permettra (ainsi qu'à lui) de sortir de son quotidien. N'hésitez pas à impliquer votre proche dans les décisions qui le concernent ou qui concernent votre famille.
Les personnes détenues qui arrivent dans un établissement peuvent passer gratuitement un appel téléphonique dans les premières heures de leur détention – y compris pendant les périodes de fermeture du service comptable - à la personne de leur choix afin d'atténuer le choc carcéral.
La personne incarcérée peut écrire et recevoir du courrier. Des timbres et du papier à lettre lui sont remis à son entrée à la Maison d'arrêt. La famille peut aussi lui envoyer quelques timbres et photos. Les lettres doivent être écrites en clair et ne comporter aucun signe ou caractère non conventionnel.
ce sont surtout les soutiens-gorges à baleines métalliques qui sonnent, mais dans tous les cas, mieux vaut y aller en brassiere que se faire refouler au portique et que ton ami se retrouve face à un parloir fantôme.
Seuls les mineurs de plus de 16 ans peuvent être autorisés à se rendre seuls au parloir, à condition que le détenu visité soit titulaire de l'autorité parentale (ce qui exclut par exemple la possibilité de visiter, sans accompagnant, un frère ou une sœur).
Une journée de détention est rythmée par un emploi du temps précis. Si les horaires sont fixes, le contenu de la journée peut être très différent d'un détenu à l'autre : aux mêmes heures, certains restent en cellule, d'autres participent aux activités de l'établissement, d'autres encore sont en promenade.
Selon Arthur Frayer-Laleix, journaliste ayant fait une expérience de gardien de prison, « il y a quasiment un portable par détenu », et, les smartphones permettant d'aller sur les réseaux sociaux sur Internet, « il n'est pas rare de voir des profils Facebook de détenus qui montrent les conditions de détention ».
Pour connaître la date de sortie d'un détenu retenu dans une prison du comté, vous devez aller sur le site web des centres correctionnels de celle-ci. Vous y trouverez surement celui portant le nom de celle où est retenu le détenu.
Arrivée obligatoire trente minutes avant l'ouverture des portes. Si on doit remplir le formulaire de dépôt de sac, mieux vaut prévoir dix minutes de plus et si on a prévu de camoufler des choses sur soi, autant venir encore plus tôt. Ne jamais oublier sa pièce d'identité, autrement on se fait recaler.
Les visiteurs doivent pour leur part se soumettre au passage sous un portique de détection, voir aux détecteurs manuels de métaux. Leurs bagages feront et affaires font également l'objet d'une fouille. Des contrôles et interventions des personnels pénitentiaires peuvent également avoir lieu au cours de la visite.
b) Le linge personnel à la charge du détenu et de sa famille
Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l'administration pénitentiaire. Un nouvel occupant doit, en outre, trouver à son arrivée des draps et des couvertures propres. En réalité, ces normes varient fortement d'un établissement à un autre.
Qu'est-ce qu'un registre d'écrou ? Le registre d'écrou sert à l'enregistrement des personnes incarcérées dans un établissement pénitentiaire. Il recense de manière chronologique l'ensemble des détenus en leur attribuant un numéro d'écrou unique.
Dans les parloirs ordinaires, où ont lieu la majorité des visites, les rencontres se déroulent dans un espace réduit, souvent mal isolé du bruit, pour une durée brève et sous la surveillance "continue et directe" du personnel pénitentiaire.
Ils coûtent 150 euros en prison, mais ils sont nuls. En revanche, eux ne sonnent pas au parloir.
Les parloirs ont lieu tous les jours de 17h15 à 18h15. Les personnes détenues ayant parloir régulièrement les mercredis ou vendredis ne peuvent prétendre qu´à deux jours de leur choix dans la semaine. Les autres peuvent bénéficier d´une heure tous les soirs.
Un registre d'écrous se trouve dans chaque prison qui attribue à chaque prisonnier un numéro d'écrou afin de l'identifier au sein de l'établissement. Ce numéro doit également apparaître sur toute correspondance entre le détenu et l'extérieur.
Il vous suffit de vous connecter sur www.penitentiaire.justice.fr et de vous identifier avec FranceConnect. Vous pouvez continuer de prendre RDV par téléphone au 04 79 96 12 02 et sur les bornes de réservations.
2.2 Le placement sous surveillance électronique (bracelet)
Cette mesure repose sur le principe que la personne s'engage à rester à son domicile (ou chez quelqu'un qui l'héberge) à certaines heures fixées par le juge (par exemple de 19 h à 8 h du matin).
Ce type de dispositif compte parmi les outils permettant de garder un individu hors d'atteinte et sous surveillance tout en lui évitant un meilleur carcéral fermé. Le seuil de déclenchement du dispositif est d'au moins 1km, et de 10 km au maximum selon les situations.
Le comportement du détenu pendant sa détention est également examiné et tout incident disciplinaire peut entraîner un refus d'octroi du bracelet électronique. La parole est donnée à l'avocat pour ses observations sur le projet présenté par son client et la personne détenue a la parole en dernier.
Le foulard autour de la cheville pour camoufler le bracelet
Sauf qu'il n'est pas fait exposé des problèmes susceptibles d'être rencontrés. Le bracelet électronique en lui-même n'est pas simple à camoufler pour un homme comme pour une femme, surtout en été..
Il est possible de demander un parloir prolongé ou « parloir double ». Le détenu et le visiteur doivent faire une demande écrite au Directeur et au service des parloirs. Ces parloirs prolongés sont parfois attribués systématiquement une fois par mois à tous ceux qui font la demande.