Parlez-en plutôt à vos amis ou à une autre personne qui ne fait pas partie de l'entourage du sociopathe. Ne laissez pas ses insultes réduire votre confiance en vous. Acceptez le fait qu'il est incapable d'interagir avec autrui de façon « normale ».
Avec ces patients si narcissiques (les rares qui nous consultent), il faut oser la relation conflictuelle et leur dire que ce qu'ils font subir à leur entourage est destructeur. Les écouter avec empathie, en essayant de réparer leurs carences affectives, n'a que peu d'effet.
La base du traitement est la psychothérapie, en particulier les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Les traitements médicamenteux peuvent aider si la sociopathie est forte : le psychiatre pourra prescrire des régulateurs de l'humeur ou des antipsychotiques.
"La base du traitement, c'est la psychothérapie, explique le Dr Cancel. Le but est de trouver des outils qui permettent de temporiser l'impulsivité, de comprendre mieux les autres ou de saisir les conséquences de ses actes". Très souvent, les troubles liés à la psychopathie diminuent en vieillissant.
C'est un cerveau dont les zones liées à l'empathie, le contrôle de soi et la moralité sont peu stimulées. Les psychopathes ont une forte tendance à l'égocentrisme et à la manipulation. Cette caractéristique se remarque, sur les scanners, par une zone du cerveau peu ou pas irriguée.
Ne recherchez pas d'empathie.
Les sociopathes ne peuvent pas changer et éprouver de l'empathie. Vous pouvez en parler avec eux et leur donner de nouvelles chances autant que vous voudrez, cela ne les rendra pas plus empathiques.
Le psychopathe, une personne charmante
Le paradoxe des psychopathes est qu'ils sont capables de se faire fortement apprécier par leur communauté. "Les gens sont aussi gentils que vous les amenez à l'être.
Le sociopathe amoureux peut vouloir s'engager dans une relation. Mais il ne le fera que pour servir des intérêts du genre sexuel, financiers… D'ailleurs, comme nous l'avons vu précédemment, le psychopathe est incapable de ressentir n'importe quel sentiment que ce soit.
Absence d'empathie, de culpabilité, comportement antisocial sont autant de signes qui caractérisent un psychopathe. Mais les personnes souffrant de ce trouble ne seraient pas dénuées d'émotions pour autant. Ils seraient même capables de ressentir…de la peur, comme tout le monde.
Ils ne savent pas pleurer
"Lorsque les gens pleurent des larmes sincères, ils pleurent des deux yeux et ils ont tendance à s'essuyer les deux yeux à la fois."
Les sociopathes ont une idée exagérée de leur propre importance. Ils sont souvent narcissiques à l'extrême et arrogants. Ils ont tendance à imputer leurs échecs aux autres. Les sociopathes utilisent le mensonge et la manipulation régulièrement.
Le comportement antisocial commence souvent dans l'enfance, parfois très tôt vers l'âge de 6–8 ans. Les formes les plus précoces présagent une mauvaise évolution avec une persistance de ce com- portement dans le temps (3).
Les sociopathes sont généralement moins stables émotionnellement et plus impulsifs que les psychopathes. Imprévisibles, ils agissent de façon spontanée, tandis que les psychopathes, comme dans la plupart des films qui ont popularisé le phémonène, sont organisés et planifient, parfois méticuleusement, leurs crimes.
Ce sont souvent les meneurs qui poussent le groupe à s'en prendre au camarade. En grandissant on peut les trouver sur notre lieu de travail, ce sont les gens qui sont derrière le "moobing", ils ne vont pas se montrer, ils vont manipuler des situations pour créer le chaos et ils vont en profiter.
Les individus choisiraient les victimes en fonction d'une séries de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et combien on soulève le pied. Dans l'ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime.
"L'idée générale est que les psychopathes changent de comportement au fil du temps. Mais cette étude montre que les personnes présentant des traits psychopathiques restent les mêmes après 50 ans, et que certains deviennent même pires en prenant l'âge, en ce qui concerne la manipulation, la tromperie et les abus.
D'après Sal Raichbach, plusieurs recherches ont démontré que certaines personnes qui présentent des traits psychopathiques ont tendance à dormir pendant quelques heures d'un sommeil très profond, sans trop se retourner dans leur lit la nuit.
Le trouble de la personnalité antisociale se caractérise par un motif persistant de mépris pour les conséquences et les droits des autres. Le diagnostic repose sur les critères cliniques. Le traitement peut comprendre la thérapie cognitivo-comportementale, les médicaments antipsychotiques et les antidépresseurs.
Selon Perpetua Neo, psychologue et thérapeute spécialisée en DTP, la réponse est non. « Les narcissiques, psychopathes et sociopathes n'ont pas le sens de l'empathie, ils ne peuvent et ne pourront pas le développer, de cette manière ils n'aiment jamais réellement une personne », explique-t-elle à Business Insider.
Le trouble de la personnalité antisociale se définit par une incapacité à ressentir de l'empathie et plus précisément à percevoir et à comprendre les émotions des autres. Les personnes présentant ce trouble réagissent également de manière impulsive, sans se soucier des conséquences de leurs actions.
L'indifférence froide. Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les "prendre par les sentiments". L'irresponsabilité. Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris au niveau des règles et des contraintes sociales.
Psychopathie, connaît-on les causes ? Pour expliquer les troubles de la personnalité psychopathique, plusieurs hypothèses ont été posées : un dérèglement hormonal, des troubles neurologiques frontaux, un défaut de la régulation émotionnelle, des traumatismes psychiques infantiles…