Se mettre à la hauteur de la personne autiste et en face à face pour communiquer. Attendre qu'elle soit disponible avant de lui parler. Parler lentement et explicitement. Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches.
Il sera également important que vous soyez attentif et à l'écoute. Dans la mesure du possible, laissez l'enfant vous dire ce qui ne va pas. Laissez-le trouver les mots. Dans le cas d'un enfant qui serait non verbal, demandez-lui de vous montrer ce qui ne va pas ou ce qui le dérange.
Le choix JILU : Planche d'équilibre, planche à roulette, le Bâton sauteur. ou encore les boules et les blocs sensoriels. Un fidget va répondre à certains besoins sensoriels qui peuvent entraîner des stéréotypies comme mâchouiller sa manche, se balancer, tripoter des objets…
De plus, il n'est pas rare que les personnes autistes aient des difficultés avec les concepts d'espace public et privé compte tenu de leur faible connaissance en matière d'interactions sociales, elles sont alors plus sujettes aux comportements inappropriés comme la masturbation ou le manque d'inhibition en public.
Vous pouvez par exemple lui dire : « On dit bonjour ». Vous pouvez aussi faire un geste de salutation et l'encourager à vous imiter. Amenez-le à saluer les gens lorsqu'il quitte un endroit. Vous pouvez par exemple lui dire : « On s'en va.
Il ne faut JAMAIS céder à une demande effectuée en criant ou avec une colère. Vous devez lui demander qu'il s'arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu'il veut.
Les crises d'angoisse chez les personnes autistes peuvent être provoquées par une hypersensibilité sensorielle ou des difficultés à gérer leurs émotions. Elles apparaissent également en cas de changement ou d'imprévu, mais aussi lors des interactions sociales avec autrui.
En cas de comportement agressif, vous devez adapter votre communication face à votre patient TSA. Dans tous les cas, restez toujours calme et évitez de hausser le ton quand vous vous adressez à lui. N'hésitez pas à utiliser des supports visuels pour communiquer.
Les livres : qu'ils sachent lire ou non, les livres et les magazines représentent une activité souvent très appréciée des enfants autistes. Le temps d'attention peut d'ailleurs être plus long que sur d'autres activités.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
Plusieurs enfants autistes aiment se regarder dans le miroir, faire des mouvements et des expressions faciales. Faites comme lui, en vous plaçant à ses côtés devant le miroir. La communication ne passe pas que par le langage! Vous renforcez votre lien.
La supposition d'un lien entre l'autisme et les comportements violents est fréquente parmi l'opinion publique, mais les données scientifiques n'établissent aucune causalité du trouble du spectre de l'autisme dans une prédisposition à la délinquance ou aux crimes.
Ils ne sont pas solitaires mais plutôt indifférents. Certains enfants autistes vont parler tardivement, vers 4 ans et vont acquérir un bon langage mais ce dernier est souvent écholalique et les intonations peu appropriées.
En effet, pour qu'une personne obtienne un diagnostic d'Autisme de Haut Niveau ou de syndrome d'Asperger, il faut, en plus des critères habituellement identifiés pour un diagnostic d'autisme, que son quotient intellectuel (Q. I.) soit supérieur à 70.
Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
En grandissant, certains autistes pourront mener une vie normale ou quasi-normale, et même avoir une insertion socio-professionnelle. De nos jours, seuls les autistes les plus gravement atteints vivent en institution.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
Pour progresser de manière considérable, les enfants autistes doivent aussi suivre en parallèle des méthodes spécifiques avec des éducateurs. Il en existe cinq principales : le scénario social, le Makaton, l'ABA, le PECS et le TEACCH.