Vous pouvez commencer par en parler avec un proche, un ami ou un collègue de confiance afin d'avoir une vision objective. Toutefois, si vous vous sentez fragile, il est plus prudent de consulter votre médecin traitant. Vous avez, également, le droit de solliciter le médecin du travail.
Vous pouvez dire par exemple : « J'ai besoin d'encouragements et pas seulement de critiques pour rester efficace dans mon travail ». L'idée, ça n'est jamais de critiquer l'autre, et surtout pas son boss ! L'idée, c'est de vous donner de meilleures conditions de fonctionnement.
La façon la plus naturelle d'exprimer sa souffrance est de ne pas hésiter à pleurer : souvent assimilés à un signe de faiblesse, les pleurs sont pourtant la meilleure manière d'évacuer une douleur profonde.
Vous ressentez des douleurs musculaires
Lorsqu'on occupe un emploi toxique, on a souvent l'impression de se battre contre un tigre à son bureau. Notre cerveau perçoit une menace et inonde notre système d'adrénaline et d'autres hormones du stress. "Dans ces situations, le système nerveux est sous tension constante.
Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours. Fatigue ou perte d'énergie tous les jours. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peu être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d'être malade).
Si vous ne savez pas de quelle manière vous pouvez aborder le sujet ou si vous n'êtes pas à l'aise, essayez de dire quelque chose comme « Tu sais quoi, je me suis senti un peu bizarre/déprimée/contrariée dernièrement.
Pour arrêter de travailler, nul besoin de changer le monde ou le système économique actuel. Il s'agit, avant toute chose d'un travail individuel. Il sera plus facile d'agir sur des choses dont vous avez le contrôle. Comme sur sa consommation, son train de vie, la gestion de son temps et celui de son argent.
Le médecin du travail peut effectuer un signalement auprès de la DRH si le salarié l'y autorise. L'intéressé peut aussi s'adresser directement aux ressources humaines. Ou alerter un délégué du personnel et saisir le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou l'Inspection du travail.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
La tristesse est un état d'incapacité à éprouver de la joie, à montrer de la gaieté, se traduisant notamment par les traits du visage affaissés, le regard sans éclat. Synonymes : abattement, affliction, amertume, cafard (familier), chagrin, dépression, ennui, mélancolie, morosité, nostalgie, peine…
Des émotions ressenties comme de véritables douleurs
Cette souffrance peut revêtir bien des aspects : elle peut te rendre hyperactif, ou au contraire hypoactif, irritable, agressif ou te démotiver, par exemple. Elle peut aussi s'exprimer en utilisant ton corps, on parle alors de somatisation.
En effet, les causes d'un mal être au travail peuvent être très nombreuses : l'ambiance avec ses collègues, les relations avec son manager ou les clients de l'entreprise, la nature des tâches à accomplir, les horaires etc. Souvent on sait que cela ne va pas, mais on a dû mal à identifier la cause exact.
• Le médecin du travail
Il s'agit en effet d'un interlocuteur privilégié en matière de souffrances au travail. Tenu au secret professionnel, il est à votre écoute et peut vous apporter une aide au regard de votre situation au sein de l'entreprise.