Pour parler sans notes, il ne faut surtout pas apprendre son texte, mais bien connaître son sujet. C'est différent. En revanche il faut utiliser la bonne méthode. A savoir un plan arborescent et des résumés.
POINT ESSENTIEL : pour qu'une image soit mémorable, elle doit être en MOUVEMENT+ABSURDE+DISPROPORTIONNÉE. On parle beaucoup d'images, mais on peut imaginer aussi grâce à nos 5 sens, imaginer les bruits, les sensations au toucher, les impressions, les odeurs, etc.
Ecouter avec attention pour saisir les connecteurs logiques ou temporels (d'abord, ensuite… premièrement…) , les mots-clefs souvent répétés,, les idées directrices souvent portées par la voix et le geste, les formules de conclusion et de transition.
"Il y a trois mots magiques qu'il faut avoir en tête avant même de commencer son discours, c'est : sourire, enthousiasme et conviction", énumère Lorenzo Pancino. Vous devez absolument conserver ces trois éléments en tête au moment de vous lancer devant des clients, des collègues ou des responsables.
Prends tout le temps qu'il te faudra pour prononcer tes mots. En parlant relativement lentement, tu dégages bien plus de confiance et de masculinité que le mec qui parle trop vite. Donc pour parler de manière spontanée : ne prépare rien dans ta tête, et n'hésite pas à parler lentement et à faire des pauses.
Il s'agit, pour résumer, de mémoriser et reproduire des énoncés, en s'exprimant de manière audible, en modulant débit et voix, au besoin en faisant des pauses pour chercher ses mots. Passer par des hésitations et des faux-démarrages est, en effet, propre à l'oral et caractéristique du niveau A1.
Ce qui fait la qualité d'un examen oral, c'est avant tout la présentation. Pour avoir une élocution irréprochable le jour de l'épreuve, rien de mieux que de t'entraîner, par exemple en lisant à haute voix, en solitaire devant un miroir ou avec l'aide d'un proche.
Confectionner des notes pour l'exposé. Privilégier des fiches documentaires plutôt que des feuilles. Une quinzaine de fiches suffisent pour un exposé de 15 minutes : une fiche-titre, une deuxième pour l'introduction, une douzaine pour le développement, une fiche ou deux pour la conclusion.
« Arrivez la tête haute, avec le sourire et regardez l'assemblée pour capter son attention », explique Philippe Janiaux. Et si vous ne vous sentez pas à l'aise, mieux vaut le dire. « Il faut éviter de masquer son émotion à tout prix, soyez honnête et dites à votre auditoire que cet exercice n'est pas évident pour vous.
Ajoutez des exemples concrets, utilisez des métaphores, faites des comparaisons avec des choses familières pour le public. Il faut que le discours soit le plus « visuel » possible pour que l'auditoire puisse suivre facilement. Ensuite seulement, rédigez votre accroche.
Quel est le mécanisme en cause ? Réponse : Le stress a un impact sur les deux piliers de la voix que sont la respiration et la posture. La respiration se bloque, les épaules remontent, les bras se collent au corps, la région pharyngo-laryngée peut trembler.
Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie. En effet, ce n'est pas si facile de supporter le regard des autres braqué sur vous alors que vous devez exprimer avec aisance vos idées ou un projet.
Tout d'abord, pour apprendre à parler, il est bien de commencer par l'écriture des textes. Mettre nos pensées sur la feuille nous discipline énormément. Autres choses, nous pouvons mettre un cadre concernant le volume de notre travail, ce qui nous aide à apprendre à parler plus court et plus clairement.
4/ Laissez des silences pour avoir des idées de discussion ou laisser l'autre relancer. Dans une discussion, on a l'impression qu'il faut tout le temps relancer et ne jamais laisser de silence. C'est une erreur : ça fait du bien de temps en temps d'arrêter de parler pendant quelques secondes.
Ne parlez pas trop fort.
Faites en sorte de baisser votre voix quand vous parlez aux gens et attendez le bon moment pour attirer leur attention plutôt que de parler si fort que l'on soit obligé de vous écouter. N'interrompez pas non plus brusquement les gens pour essayer d'exprimer votre point de vue.
Véritable caméléon de la langue française, le mot «voilà» n'en reste pas moins aujourd'hui soumis à des règles. La préposition sert à la fois «à présenter ce qui est éloigné ou ce qui est passé et “voici“, ce qui est proche ou à venir» mais aussi «à présenter une personne», explique l'Académie française.
Une façon de redonner un rythme, une certaine euphonie à une parole - histoire de bien chuter ou de garder le contact avec son interlocuteur (ce que l'on nomme «la fonction phatique du langage» en linguistique). Cela étant, le tic est aussi agaçant qu'asphyxiant pour celui qui s'en aperçoit.