Les hauts potentiels intellectuels ont donc des comportements typiques liés à leur aptitude hors du commun. Ils savent s'adapter aux autres, font preuve d'une grande curiosité, ils sont de fins observateurs, ils réfléchissent très vite et ont une grande indépendance intellectuelle.
La pensée en arborescence est une forme de pensée qu'on retrouve couramment chez les personnes à Haut Potentiel (HPI et HPE). Les personnes à Haut Potentiel peuvent souvent activer simultanément plusieurs branches de leur pensée arborescente : leurs pensées se développent dans plusieurs directions en même temps.
Les personnes HPI ont un cerveau plus volumineux et plus puissant, en moyenne, que le reste de la population. Mais le plus important pourrait résider dans la force de certaines connexions neuronales qui améliorent le « dialogue » entre différentes régions du cerveau.
Ainsi, sont considérées comme surdouées ou HPI, les personnes dont le QI est supérieur à 130 : elles ne représentent que 2,3 % de la population. 50 % de la population obtient un score de QI situé entre 90 et 110. « Mais être surdoué, c'est quand même beaucoup plus qu'un QI.
Les hauts potentiels, qu'ils soient HPI ou HPE, partagent donc des caractéristiques communes : une pensée en arborescence, une hypersensibilité exacerbée, une grande empathie émotionnelle, un profond sentiment de décalage avec les autres et une grande résilience.
La rencontre amoureuse entre surdoués ou avec un surdoué est généralement mouvementée. Certains zèbres peuvent se montrer mal à l'aise avec les personnes qu'ils ne connaissent pas. S'il est facilement intimidé par les autres, il ne fera pas le premier pas, souvent par peur du ridicule.
En 1982, Annemarie Roeper avait déjà proposé une classification en cinq profils des enfants surdoués, basée sur les tactiques qu'ils utilisent pour faire face à leurs émotions. Elle a ainsi identifié l'enfant perfectionniste, l'enfant / adulte, le vainqueur de la compétition, l'autocritique, et l'enfant bien intégré.
Haut Potentiel Émotionnel : de quoi s'agit-il ? La personne à haut potentiel émotionnel est capable de bien mieux comprendre et recevoir les émotions que la moyenne. C'est un type de surdouance de la compréhension des sentiments, à la fois les siens et ceux des autres.
En effet, un zèbre n'a pas des pensées foisonnantes qui partent dans n'importe quels sens, mais plutôt des pensées par associations d'idées, inspirées, guidées, sur différents plans, différents aspects, différents niveaux…et c'est en cela que son fonctionnement est très intéressant.
Vous vous sentez sans cesse en décalage et vous vous agacez que vos interlocuteurs ne pensent pas aussi vite que vous ? Vous êtes peut-être un surefficient mental qui s'ignore. La surefficience est une forme de surdouance qui a de nombreuses répercussions sur le quotidien de ceux qui ont un tel fonctionnement.
Dans le plus souvent des cas, les HP se reconnaissent entre eux. Il n'est pas rare de voir une personne HP rentrer plus facilement en contact, et ce, de façon intuitive, avec une personne qui est également un haut potentiel.
Zèbre est une autre manière de nommer les personnes surdoués, précoces ou à haut potentiels. Si ces mots veulent dire la même chose, certains sont lourds de préjugés, aux représentations parfois pesantes.
L'homme étant par nature, qu'il soit zèbre ou non, un animal social, il est vraiment tellement bon de s'entourer et de pouvoir partager enfin sur soi. Des années d'incompréhension et de sentiments d'être à part ou incompris doivent absolument être oubliées ou du moins déchargées émotionnellement.
Être zèbre est un autre terme pour Haut Potentiel, HP, surdoué ou précoce. Jeanne Siaud-Facchin a introduit ce terme car les zèbres sont difficilement apprivoisables, ils se fondent dans le décor tout en se distinguant de ce décor par des caractéristiques propres à chacun d'eux (leurs rayures)...
Inorganisé, écriture illisible (surtout les garçons), manque de soins des cahiers, géométrie approximative. Une faible estime de soi Liée à la non connaissance de sa différence et de son fonctionnement, « hors norme cherchant à rentrer dans la norme » ou différence connue mais pas acceptée.
C'est au regard de tout cela que les personnes HPI peuvent parfois paraître lointaines ou « dans leur monde ». Comme les personnes hypersensibles, elles sont facilement captivées et accaparées par ce qu'elles perçoivent de leur environnement et qui reste inaccessible à la plupart des gens.
Conclusion : haut potentiel, zèbre, surdoué, etc. : pas de différence ! Vous l'aurez compris, toutes ces expressions désignent la même personne. C'est d'ailleurs pour ça que des fois vous pourrez trouver des « mix » entre elles : un zèbre surdoué, un surdoué atypique, un zèbre laminaire, etc.
En cas de crise, le docteur Foussier recommande aux surdoués "d'attendre sans rien dire ou d'énoncer des choses très neutres, de parler d'autre chose", et surtout de "ne pas intervenir sur l'origine de la charge émotionnelle".
L'enfant précoce ne le sait pas. Il n'apprend pas, il sait. Le jour où cela devient un tout petit peu plus difficile, il a tendance à paniquer et à se dire qu'il est bête et que c'est trop dur pour lui. Il perd confiance en ses capacités d'apprentissage et globalement perd confiance en lui.
“Ce qui fait la différence chez le surdoué, c'est l'intensité de l'attente de l'un par rapport à l'autre. On sait que les surdoués ont tendance à être exigeants avec l'autre mais aussi avec eux-mêmes. Et ce désir d'obtenir de l'autre ce que l'on souhaite pour soi peut parfois être un poids dans le couple.
Mais elles peuvent également s'entrechoquer lorsque les 2 zèbres traversent une phase anxieuse, ont du mal à lâcher-prise ou se mettent plus ou moins consciemment en compétition (intellectuelle) ou en (dé)charge de l'autre.