Pour Platon, par exemple, chaque chose est une copie imparfaite d'une idée qui existe indépendamment de cette chose. De ce fait, pour déterminer ce qui est vrai, il faut s'attacher à l'idée et non à sa représentation dans le monde physique.
Vérité absolue, ultime ou radicale
Paramārtha est ce que voit et expérimente l'Éveillé en tant que vacuité. Et c'est pour cela qu'on l'appelle l'Omniscient. La réalité absolue désigne le mode réel des choses, leur nature essentielle et ultime.
Atteindre la vérité suppose des critères pour la séparer de ce qui n'est pas elle. Lorsque la vérité se reconnaît d'elle-même, ce critère est l'évidence. Mais souvent la vérité est cachée. Dès lors, si elle n'est pas révélée comme dans la religion, elle doit être démontrée.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Le logos philosophique rend possible un accès à une vérité universelle par le langage. Il faut cependant considérer l'historicité de la vérité, au sens où les différentes époques et sociétés ne considèrent pas la vérité de la même manière.
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
Platon observe dans le Ménon que si l'on savait ce qu'est la vérité, on n'aurait pas besoin de la rechercher, or cette recherche définit la philosophie. A défaut de pouvoir définir strictement la vérité, on se concentrera donc plutôt sur la question de ses critères : à quoi peut-on la reconnaître ?
Éviter le contact visuel est souvent perçu comme une preuve de malhonnêteté. Le contact est en effet un moyen très efficace de témoigner de votre sincérité. Vous pourrez également forger une connexion plus intime avec l'autre simplement en le regardant dans les yeux. N'en faites pas trop non plus.
Qu'une vérité soit relative signifie qu'elle dépend du sujet qui l'énonce, qu'elle est subjective. Or s'il y a autant de vérités que d'individus, la communication devient impossible car chacun soliloque avec ses affirmations et ses définitions, et la vérité n'existe plus. Elle se confondrait avec l'opinion.
Ce que la vérité doit à la liberté, c'est d'être effectivement, c'est d'être pour elle-même, c'est d'être réfléchie en la personne de l'homme. Ainsi, comme attributs de la vie effective, fausseté et vérité présupposent un écart entre être et devoir-être.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Les sens peuvent être sujets à des illusions, donc il faut une méthode pour distinguer les illusions des connaissances objectives. De plus, les sens peuvent être insuffisant pour avoir une connaissance vraie, pour par exemple comprendre l'infiniment petit ou l'infiniment grand.
Il existe cependant une vérité subjective qui est le fruit de l'esprit et de l'acquiescement personnel, c'est la vérité subjective. Deux vérités se confrontent car l'une se base sur des faits réels tandis que l'autre est la réflexion personnelle d'un individu sur la chose.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.
Véridique = qui dit la vérité ; qui est conforme à la vérité. Histoire véridique. Véritable = qui est conforme à la réalité ; qui est réellement ce qu'on dit qu'il est, qui n'est pas imité.
Pour Socrate la justice se définit par la fidélité dont il tente de faire preuve envers les dieux. Selon lui, il faut absolument croire aux dieux, leurs être fidèles et plus particulièrement leurs obéir. Aussi, la justice pour lui c'est de seulement faire le bien et de ne dire que la vérité en étant juste.
Le vrai, pour Aristote, répond finalement à quatre conditions: il se situe au niveau du discours ou de la pensée; il énonce (ou fait connaître) ce qu'il y a un autre niveau (l'être); il est vrai parce qu'il le dit tel qu'il est; et pour ce faire, il est composé du sujet dont il parle et d'un prédicat qu'il en dit.
La vérité serait donc une "nécessité vitale". Nietzsche critique cette vérité qui rassure mais qui maintient en quelque sorte dans l'illusion. Il ne faut pas vouloir la vérité, il faut au contraire assumer l'absence de vérité (car il n'y a ni vérité ni mensonge). Il y a uniquement la vie.
Dire la vérité renvoie à une exigence sociale. C'est la condition de la confiance mutuelle entre les membres et, par suite, de la vie en société. Dans Le Gai Savoir, Nietzsche interroge la volonté de vérité. Habituellement nous considérons qu'il est rationnel de préférer la vérité à l'erreur ou au mensonge.
La vérité subjective, d'autre part, dépend de l'opinion et de la perspective : c'est là que les choses se compliquent, en particulier pour les marques qui tentent de contrôler les informations qui apparaissent en ligne à propos de leur entreprise. Imaginons que vous vous blessiez le genou au cours d'une randonnée.