Le son [õ] est le cousin du son [o]. C'est un son nasal, un son grave. Quand on le prononce, l'air sort à la fois par la bouche et par le nez. Si c'est difficile, on peut commencer par dire [o] en se pinçant la racine du nez.
précédé de O : OY
mais se prononce \ɔ.
Le Ô se prononce normalement toujours \o\ : côte, Saint-Lô, dôme, Puy-de-Dôme, Rhône, Bouches-du-Rhône, tôt… mais se prononce malgré tout \ɔ\ dans certaines régions quand la syllabe suivant comporte un e muet, comme dans côte, Saint-Lô, dôme, Puy-de-Dôme, Rhône, Bouches-du-Rhône…
Le [y] est une voyelle typique du français : elle se prononce avec les lèvres projetées en avant, comme si on soufflait les bougies d'un gâteau d'anniversaire. Beaucoup de sons du français se prononcent avec l'avant de la bouche, les lèvres arrondies et projetées.
La lettre « y » fait le son [i]
Les Trois types de sons à entendre : le bruit, la musique, la parole.
Après les lettres «a», «e», «o», «u» ou «y», le double «l» se prononcent comme s'il n'y en avait qu'un: «balle», «elle», «idylle», etc. Il se prononce toujours comme un «y» dans les combinaisons de lettres avec une voyelle suivie de «ll», sauf pour quelques exceptions, dont font partie «mille», «million» et «milliard».
Dans les langues romanes , cette histoire a conduit à la norme moderne du nom de la lettre : en espagnol , Y est appelé i/y griega, en galicien i Grego, en catalan i Grega, en français et en roumain i grec, en polonais Igrek - tous signifient « i grec » (sauf pour le polonais, où c'est tout simplement une transcription ...
La prononciation du "Y" en "i" trouve son origine dans l'évolution de la langue latine. Le "Y" emprunté à l'alphabet grec était initialement utilisé pour noter un son absent du latin, le "u". Cependant, avec le temps, cette lettre commença à être employée pour transcrire le son "i".
Pour des historiens philologues, cette lettre est vraisemblablement passée dans l'alphabet latin pour dénoter le son u absent du latin. Dans le latin tardif, et dans notre Moyen Âge, elle a finit par se prononcer i, la graphie y devenant une forme alternative de notre i.
Le son [O] se retrouve dans beaucoup de mots mais il ne s'écrit pas toujours de la même façon. La première façon de former le son [O], c'est d'utiliser la lettre O. Une autre façon de faire le son [O], c'est d'utiliser la lettre A et la lettre U. Enfin, on peut faire appel à A et U mais aussi la voyelle E.
En règle générale, le son [o] s'écrit : e-a-u à la fin des mots. a-u au début ou au milieu des mots quand le son o est fermé. o au début ou au milieu des mots quand le son o est ouvert.
Prononciation / Le son [ʒ] - « j »
Selon cette loi, si la syllabe unique (ou finale) est ouverte (elle se finit par une voyelle prononcée comme beau), on prononce un o fermé [o]. Si cette syllabe est fermée (elle se finit par une consonne prononcée comme botte), on prononce un o ouvert [ɔ].
Les trois formes yaourt, yogourt et yoghourt sont admises pour ce mot issu du turc. On prononce ou non le t final : [jaur] ou [jaurt], [jogur] ou [jogurt]. Le dérivé yaourtière, formé sur yaourt, n'a pas de variante. Au Québec, où la forme yogourt est la plus fréquente, on prononce [jogur].
æ prononcer comme un « ê » très ouvert, « dégoûté » comme dans « berk ! » ø = « eu » français, comme dans « bleu ». å = « ô » français comme dans « beau ».
Le plus souvent, la lettre muette placée au milieu du mot est la lettre h. Exemples : rhume – théâtre - bonheur → Lorsqu'on lit ces mots, la lettre h ne se prononce pas. La lettre p peut aussi être une lettre muette.
(Lettre) Appelé i grec en raison de l'emprunt de la lettre upsilon dans l'alphabet grec ancien où il dénote tout d'abord le son \y\ (u français) absent du latin avant de se prononcer — en latin comme en grec — \i\. (Pronom personnel 1) Du latin hic (« ceci ») ; a évincé l'ancien français iv , du latin ibi (« ici »).
Dans la langue française, la lettre que nous appelons "i grec" est connue en grec sous le nom de "u-psilon". Au fil des siècles, la prononciation de la lettre "y" a évolué. Aujourd'hui, dans notre alphabet, la lettre "y" est considérée comme une voyelle... et une consonne !
D'abord, pourquoi cette lettre est-elle dite « grecque » ? Tout simplement parce que le latin est allé l'emprunter à l'alphabet grec, pour représenter un son, le « u », dont il ne disposait pas. Voilà qui nous explique au passage que ce que nous nommons « i-grec » s'appelle « u-psilon » en grec.
D'abord, pourquoi cette lettre est-elle dite "grecque" ? Tout naturellement parce que le latin l'a piquée à l'alphabet grec, pour représenter un son, le [u], qu'il n'avait pas dans son alphabet. Voilà qui nous rappelle au passage que ce que nous appelons "i-grec" s'appelle "upsilon" en grec.
La lettre Y est la sixième voyelle de notre alphabet. Mais, phonétiquement, on peut la considérer comme une voyelle ou comme une semi-consonne, cela dépend de son environnement. En position initiale et devant une consonne, le y joue son rôle de voyelle : ysopet, ypérite.
Concernant ville, le mot est issu du latin villa et a conservé une prononciation proche de son origine, évitant ainsi la confusion avec le mot vile qui a une connotation négative. Quant à fille, elle suit la règle générale de prononciation comme dans papillon alors que ville se prononce comme vile.
Les lettres « ill » précédées d'une consonne se lisent [ij], comme dans « bille », « f ille » et « pap illon ».
Il y a deux « l » quand on entend le son [è] : « je rappelle », « nous rappellerons », etc. Il n'y a qu'un « l » quand on entend le son [eu] : « tu appelais », « ils ont rappelé », etc.