C'est à dire d'entamer une démarche pour protéger votre fils si besoin est car, sans contrainte juridique, comme père, il conserve ses droit parentaux. Donc, la première démarche que je vous conseille est de voir un juriste puis une aide psychologique si vous en éprouvez le besoin ou votre fils.
Si on est parent victime, aider son enfant revient à quitter le parent pervers narcissique. La fuite permet au parent victime de se reconstruire, de récupérer des forces pour rester en mesure de protéger son enfant, mais aussi pour donner à celui-ci un modèle de parent qui se respecte et est libre.
L'empathie commence avec soi. C'est l'énergie qui permet de s'aider soi-même. Il s'agit de prendre conscience de ses blessures, pour accueillir les émotions, surtout la colère, énergie nécessaire pour pouvoir dire non, retrouver sa puissance et poser ses limites face aux tentatives de prise de pouvoir d'autrui.
Pour lutter contre une possible dévalorisation ou fragilisation de vos enfants, soyez attentive à communiquer avec eux et à valoriser leurs comportements afin de leur donner confiance en eux. Sachez écouter vos enfants même s'ils dénoncent des actes violents chez leur père. Rétablissez la vérité.
Ouvrir les yeux à son enfant sans casser l'image parentale
L'idée est de contourner ce principe pour ne pas agir comme lui ou elle sans descendre l'autre, explique Christel Petitcollin. Il faut expliquer à son enfant qu'on ne cautionne pas les actes sans critiquer la personne".
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Sortir de l'isolement et renouer des liens. Il est nécessaire de sortir de cette relation fusionnelle toxique, qui a été instaurée de façon pernicieuse par le pervers narcissique, et pour cela, rien de mieux que de compter sur le soutien des personnes dites ressources, qui ont toujours su se montrer présentes.
Soit on s'éloigne du parent toxique, on met des distances, on coupe les ponts mais sans culpabiliser. Soit on agit avec suffisamment de recul, presque comme si c'était une personne étrangère, comme un infirmier qui gère un malade, mais cela demande beaucoup de stabilité émotionnelle.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
La vengeance la plus réussie envers un pervers narcissique c'est quand celui-ci se rend compte que l'on est (vraiment) détaché émotionnellement de lui. (Ce genre de personne ne supporte pas l'indifférence, tout sauf ne plus exister aux yeux des autres..)
Il s'agit d'abord de se pardonner soi-même en arrêtant de se croire responsable des comportements du père toxique. En effet, les enfants de parents toxiques ont tendance à culpabiliser pour ne pas avoir à blâmer leur parent, chose qu'ils s'interdisent.
« Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels », définit au préalable la psychothérapeute.
Pour sortir de cette toxicité, l'adulte qui a dû faire face à un parent toxique peut se faire accompagner par un psychologue. Ainsi, il apprendra à se libérer de cette emprise et à devenir la personne qu'il souhaite être et non plus être façonné et manipulé par la personne toxique de son entourage.
Dites-lui quelque chose comme : « J'ai l'impression que tu as des problèmes de compréhension » « Ce n'est pas ce que je dis », Choisissez un mode de communication non-violente pour lui prouver et prouver aux autres qu'il ne répond pas à ce que vous dites mais ne cherche qu'à vous discréditer.
Ainsi, en évitant d'être seul avec lui, vous lui ôterez la possibilité de vous blesser. Le meilleur moyen de piéger un pervers narcissique reste donc de lui montrer qu'il n'arrive pas à avoir d'emprise sur vous et que vous ne souhaitez pas entretenir de relation profonde avec lui.
À quel moment le pervers narcissique se lasse de sa proie ? Lorsqu'il a trouvé une autre proie plus intéressante, et lorsqu'il a "pompé" tout ce qu'il avait à "pomper", de vous.
Il arrive par exemple qu'il décide de dormir sur le canapé pour vous isoler davantage, vous « faire comprendre » à quel point vous n'êtes plus désirable et plus digne d'intérêt. C'est une technique de manipulation que le pn utilise sur vous afin de vous faire sentir coupable de la situation.
Oui, Le pn sait qu'il fait du mal, qu'il fait souffrir ses victimes et pourtant cela ne l'empêche pas de prendre plaisir à les anéantir. Il s'est construit avec deux modes de fonctionnement : le clivage et l'identification projective qui sont aux fondements de sa perversion.
La victime de pervers narcissique n'a rien de masochiste, elle ne cherche pas cette douleur et l'apprécie encore moins ! Elle ne prend aucun plaisir aux discussions acerbes qui se déclenchent si elle ose contredire son compagnon. Elle a envie d'aider et d'être aimée, pas de souffrir !
Cela se produit lorsque sa vengeance échoue, soit quand il lui devient impossible de « toucher » sa proie d'une quelconque façon. Il est possible aussi, que dans le même temps, sa réputation l'ait « rattrapé », ce qui fait tomber socialement son masque. Cela devient alors dangereux pour lui.
Le dénigrement de l'autre parent sera sanctionné par le juge. L'article 388-1 du Code civil prévoit la possibilité pour l'enfant de demander à être entendu par le juge aux affaires familiales (JAF). Cette demande doit être adressée directement au magistrat par lettre manuscrite de l'enfant.