Les inconvénients des résidences secondaires
En investissant dans une résidence secondaire, il faut prévoir un surplus de charges. Cette seconde maison implique, en effet, des dépenses non négligeables, notamment en termes de charges fixes (impôts/taxes, travaux, électricité et eau, chauffage, Internet...).
Des leviers fiscaux existent pour limiter la part de résidences secondaires et rééquilibrer leur proportion aux résidences principales. voter une « surtaxe » qui peut augmenter jusqu'à 60% le montant de la taxe d'habitation7.
La taxe d'habitation sur les résidences secondaires est calculée d'après la valeur locative cadastrale : Loyer annuel que la propriété pourrait produire si elle était louée. Sert de base de calcul aux impôts directs locaux : taxe d'habitation, taxe foncière, cotisation foncière des entreprises (CFE).
En occupant un bien plus de 8 mois dans l'année, on considère donc qu'il s'agit d'une résidence principale. À l'inverse, sera considéré comme résidence secondaire, tout logement n'étant pas la résidence principale d'une personne et de sa famille.
Malheureusement non, il n'est pas possible d'avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux lieux de résidence, vous devez désigner l'un comme résidence principale et l'autre, comme résidence secondaire. Vous devez effectuer cette démarche au moment de remplir votre déclaration d'impôt sur les revenus.
Les charges courantes de la résidence secondaire
Cela comprend la consommation d'électricité, de chauffage, d'eau, l'abonnement Internet, l'assurance et évidemment la taxe foncière et la taxe d'habitation. Je n'ai pas de jardin donc pas de frais d'entretien ! ».
La taxe d'habitation d'une résidence secondaire est souvent plus élevée que celle d'une résidence principale pour plusieurs raisons. D'abord, elle ne bénéficie pas d'abattements ou d'exonérations fiscales liées aux caractéristiques du ménage (revenus, enfants à charge…).
Parmi les résidences secondaires détenues par un ménage résidant en France, 66 % le sont par des ménages âgés de 60 ans ou plus, contre seulement 38 % du parc de résidences principales. Ce phénomène est moins marqué dans les EPCI densément peuplés, hors littoral et altitude (48 %).
Peu de gains lors de la revente d'une résidence principale
Si l'on ajoute à ces dépenses, le fait que l'on achète pour soi dans une ville jugée « bien », où les prix augmentent plus lentement que dans les villes « à potentiel », alors autant dire que l'on capitalise peu sur son achat durant les premières années.
Dans le cas où la personne réside six mois de l'année dans un endroit et six mois dans un autre, la résidence principale sera celle pour laquelle l'intéressé bénéficie des abattements en matière de taxe d'habitation.
L'achat d'une résidence secondaire relève du coup de cœur. Même proposée à la location durant vos périodes d'absences, la rentabilité sera difficile à atteindre. Vous vous orienterez donc vers une région correspondante à vos attentes et un marché immobilier compatible avec votre budget.
Acheter une résidence secondaire permet donc de bénéficier d'un second chez soi où se reposer et passer du temps en famille, au gré de ses disponibilités. L'achat d'une résidence secondaire constitue également une occasion de se constituer un patrimoine pour la retraite.
Calcul de la taxe pour plus-value résidence secondaire :
En cas de revente immobilière, le taux d'imposition des plus-values résidence secondaire est de 19% pour l'impôt sur le revenu. Et il est de 17,2% pour le taux d'imposition des prélèvements sociaux (augmenté selon l'arrêté de la loi de financement en 2018).
Pour être considéré comme vacant, un logement doit être « libre de toute occupation pendant au moins une année au 1er janvier de l'année d'imposition », l'administration ajoutant qu'une « occupation momentanée au cours de l'année ne peut être regardée comme remettant en cause la situation de vacance du logement ».
Cette déclaration permettra de déterminer quels sont les propriétaires redevables de la taxe d'habitation du fait d'une résidence secondaire. Elles permettront également d'établir la taxe sur les locaux vacants (TLV) et la taxe d'habitation sur les logements vacants (THLV).
Dégrèvement pour les plus de 65 ans
Si vous êtes âgé de plus de 65 ans et de moins de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition, et que vous répondez aux conditions de ressources définies pour l'exonération, vous pouvez bénéficier d'un dégrèvement de la taxe foncière d'un montant de 100 €.
Entamée depuis 2018, la réforme de la taxe d'habitation arrive à son terme. En 2023, plus aucun français ne payera de taxe d'habitation sur sa résidence principale. La taxe est en revanche maintenue pour les résidences secondaires.
On appelle « logement vacant à usage d'habitation » un logement ayant des éléments de confort minimum (installation électrique, eau courante, équipements sanitaires…) mais qui est vide de meubles, ou avec un mobilier insuffisant pour en permettre l'habitation.
Vous devez effectuer un changement d'adresse
Afin de concrétiser votre projet, il est donc primordial de déclarer aux impôts votre changement de résidence principale. Vous êtes donc tenu d'informer les services concernés afin que le changement soit pris en compte au cours de l'année ( Fisc, Banques…)
la cession doit intervenir au plus tard le 31 décembre de la 10e année suivant celle du transfert du domicile hors de France ou, sans condition de délai, quand le non-résident a eu la libre disposition du logement au moins depuis le 1er janvier de l'année précédant celle de la cession.
Vous pouvez solliciter la Prime Économie d'Énergie ENGIE pour les travaux d'isolation d'une résidence secondaire tout en vous bénéficiant d'une TVA à taux réduit à 5,5% sur le matériel et la pose, ainsi que d'une exonération totale ou partielle de la taxe foncière par la suite.
Pour les personnes qui bénéficient d'un logement social, celui-ci doit obligatoirement être leur résidence principale. Ils doivent y résider au moins huit mois par an, sauf motif légitime. Le bailleur peut résilier le bail, mais sous certaines conditions.