La manifestation de la phobie scolaire peut se traduire par différents troubles comportementaux : L'enfant manifeste des signes de forte anxiété : l'anxiété peut-être observée à partir de l'apparition de tremblements, d'une certaine pâleur, de sueurs ou de douleurs physiques comme des maux de ventre ou de tête.
L'angoisse peut être verbalisée, et/ou s'exprimer de façon plus implicite par des manifestations somatiques : maux de ventre, nausées, maux de tête, sueurs, sensation de malaise... Si le jeune est contraint à aller à l'école, des manifestations plus « bruyantes » peuvent apparaître : pleurs, cris, agitation, violence.
La phobie scolaire se manifeste souvent par une forte crise d'angoisse qui ne s'arrête que quand l'enfant est persuadé qu'il n'ira pas à l'école. Selon l'âge, elle peut également se manifester par des symptômes physiques comme des maux de tête ou de ventre.
Consulter un pédopsychiatre est indispensable pour écarter une pathologie psychiatrique sous-jacente et comprendre ce qui a mené l'adolescent à la phobie scolaire.
Qu'est-ce que la phobie scolaire ? La phobie scolaire est une angoisse massive qui survient à la simple idée d'aller à l'école. Elle se manifeste typiquement au moment du départ de la maison par une crise de panique qui ne s'estompe que lorsque l'enfant est convaincu qu'il n'ira pas à l'école.
La phobie scolaire est-elle un handicap ? La loi du février 2005 considère comme handicap toute maladie évoluant sur le long terme et/ou invalidante. Ce n'est pas la phobie scolaire en soi, mais le fait qu'elle évolue sur le long terme et qu'elle soit, en effet, invalidante qui est reconnu.
Il est possible de guérir votre enfant d'une phobie scolaire et de la soigner. Le chemin est souvent long et sinueux, mais en conjuguant plusieurs moyens : bienveillance, psychothérapie, méditation, sophrologie et traitements médicamenteux, votre enfant va se soigner et retrouver le chemin de l'école.
Démontrez de l'intérêt pour ce qu'il réalise en cours. Ne punissez pas votre enfant parce qu'il ne veut pas aller au collège et ne lui décernez pas un prix pour qu'il le fasse. Essayez d'éviter tout chantage, aller à l'école doit être quelque chose de naturel, ni une punition ni un exploit.
L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation. Ce problème doit être traité, dans un service spécialisé, en hôpital de jour, avec une inscription au Centre national d'enseignement à distance, parce qu'on n'immerge pas un enfant dans sa peur…
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Déscolarisation par choix de l'enfant à 16 ans. L'instruction n'est obligatoire que jusqu'à l'âge de 16 ans. Dès le jour de son 16e anniversaire, un jeune peut donc décider d'interrompre sa scolarité.
Comment faire la demande ? Vous pouvez faire la demande en ligne auprès de la DSDEN (direction départementale des services de l'éducation nationale) du département de résidence de l'enfant.
Pour quitter un collège ou un lycée, la famille doit signer une lettre de démission ou déposer une demande de radiation. Mais attention : si l'élève n'a pas déjà une place dans un autre établissement, il risque d'être déscolarisé.
Phobie scolaire : une définition
La phobie scolaire, que l'on désigne aujourd'hui plutôt sous le nom de refus scolaire anxieux, est définie comme un refus de la part de l'élève de se rendre à l'école. Elle s'accompagne très souvent de signes physiques : nausées, maux de tête...
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
On ne peut donc pas arrêter l'école à 14 ans. Et si tel est le cas, l'école est obligée de prévenir le service de contrôle de l'obligation scolaire, le centre PMS et ensuite le service d'aide à la jeunesse. Celui-ci convoquera la famille afin de mettre en place un programme d'aide dans le but de rescolariser le jeune.
La société est devenue plus riche, on a moins besoin du travail des enfants, et le niveau d'éducation nécessaire pour se débrouiller dans la vie s'est augmenté.
Les cours en classe complète à inscription réglementée au CNED s'adressent aux élèves qui ne fréquentent pas un établissement scolaire. L'inscription sous statut réglementé au CNED est soumise à validation de pièces justificatives qui vous seront demandées lors de votre inscription, en fonction de votre situation.
De nombreuses raisons peuvent expliquer le refus d'aller à l'école. Il peut s'agir d'un ensemble de facteurs qui s'accumulent, comme un manque de confiance en soi, un déménagement récent ou une mauvaise entente avec un élève.