L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
Premier principe : il faut sanctionner le plus tôt possible, mais « à froid », lorsque les émotions sont calmées. Deuxième principe : la sanction doit être l'occasion de rappeler la règle. Par exemple : « tu es sortie du jardin en vélo, je te rappelle que c'est interdit.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Comment punir un ado qui manque de respect ? Tout d'abord fixez des punitions et suivez-les ! S'il est bien de reconnaître le bon comportement de votre ado, il vous faudra peut-être parfois fixer des punitions pour son mauvais comportement. Si c'est le cas, il est important de donner suite à ces punitions.
Voici un ensemble de traits qui permettent d'établir une différence avec un enfant “mal-élevé” : Il utilise ses caprices et ses colères comme une arme pour atteindre ce qu'il veut, de la même façon qu'un petit mais avec beaucoup plus de force. Une alternative plus “sophistiquée” au caprice est le chantage.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Ne pas dire « Tu es nul » mais plutôt « Ce que tu fais est nul ». Vous respectez ainsi la confiance et l'estime de soi de l'enfant. Et surtout ne manquez pas de l'encourager et de le féliciter lorsqu'il fait bien les choses. ➎ Présentez-lui les choses de façon positive.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Le comportement c'est ta réaction au manque de respect de ton enfant. Ce qu'il se cache derrière, ce sont tes émotions : de la colère, de la tristesse, de la déception peut-être. Et ce qu'il y a à la base, ce sont tes besoins, tes valeurs heurtées : Respect, Amour, Considération, Bienveillance de la part de ton enfant.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.
Demandez-lui plutôt de faire un «temps calme» pendant lequel il respire profondément. L'objectif : positiver, et cela passe essentiellement par le langage. «On ne le punit pas, on lui apprend à se calmer, explique notre psychiatre.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.