Invitons-le à trouver LUI-MÊME une solution pour réparer sa bêtise (et non lui imposer la solution 'tu seras privé d'argent poche'). S'il ressent notre désappointement, lui permettre de la réparer, c'est lui donner l'opportunité de se faire pardonner, et de ne pas perdre confiance en lui.
À partir de quel âge est-il pertinent de punir un enfant ? Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé.
Au lieu de gronder et de punir votre enfant, cassez tout de suite le schéma dans lequel vous êtes entré : lui donner une consigne, il dit non. Vous répétez et toujours non. Prenez votre enfant et isolez-vous avec lui dans sa chambre. Il va certainement crier et hurler, mais répétez-lui : « Je veux que tu te calmes.
Il est plus efficace de demander clairement à l'enfant d'arrêter son comportement inadéquat et ensuite de lui laisser quelques secondes pour qu'il fasse ce qui lui a été demandé, en comptant jusqu'à 3 à vitesse constante sans utiliser les 2 et demi, 2 et trois quarts… Si rien ne se produit, l'enfant est mis en retrait.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est justement autour de l'âge de deux ans que les enfants commencent à exprimer cette attitude d'opposition : dire « non » à une consigne, faire une crise lorsqu'on leur impose une limite...
Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer. Cette admonestation ferme et sévère du parent, mais sans excès et sans que cela dure trop longtemps, constitue à elle seule une punition pour le petit enfant !
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
La capacité à comprendre le langage apparaîtrait plus tôt que ce que l'on pensait. Dès l'âge de 6 mois, un bébé pourrait saisir le sens des mots les plus courants, même s'il ne sait pas encore les exprimer.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
"Entre 2 et 3 ans, l'enfant cherche ses limites et celles de ses parents. Les parents doivent lui dire non clairement et fermement en se mettant à sa hauteur d'enfant et en le regardant dans les yeux", conseille Stephan Valentin.
La phase d'opposition de l'enfant : les bons réflexes pour la gérer. "Il faut absolument laisser l'enfant dire "non" et ne pas se formaliser de ses oppositions", assure Christian Vernier. D'autant qu'à cet âge, même s'il dit "non", il fait ce que lui demandent ses parents.
L'obéissance se développe en même temps que la capacité de l'enfant à réaliser des choses. Il prend du plaisir dans ce que vous lui demandez de faire. Il sera donc plus enclin à vous obéir. Si vous lui demandez : « Peux-tu ranger ce jouet dans ta chambre s'il te plaît ? », et qu'il s'exécute, félicitez-le.
Selon les enfants cela peut être l'habillement, le bain, le repas, le coucher… A cette période, l'enfant peut aussi vouloir dire non de manière systématique, parfois même sans le penser. Ça commence avec un « non » de la tête, puis la verbalisation du mot. Il veut simplement affirmer son pouvoir d'opposition.
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative.
La sanction réparatrice est une forme de sanction éducative qui permet de remettre en état, retisser du lien, calmer les parties concernées, contribuer par exemple à une cause tierce,… et ainsi construire l'estime de soi de la personne en cause.