2 / En outre, les punitions classiques impliquent généralement la notion de temps : « tu seras puni demain », ou « tu seras puni jusqu'à ce que... », ce qui suppose une intégration du temps et de la durée bien problématique dans le champ de l'autisme ou de la psychose par exemple.
Comment fonctionnent les punitions ? Privation d'écran, de dessert, ajout d'une corvée ou gifle, les adultes tirent leur pouvoir de la dépendance de l'enfant en satisfaisant son besoin sous condition ou en le gênant, voire en le faisant souffrir.
Rappelez-vous que la punition ne doit jamais être physique, abusive ou humiliante. Elle doit être adaptée à l'âge et à la personnalité de votre enfant, et toujours accompagnée d'explications claires sur les raisons pour lesquelles elle est appliquée.
Sanction positive : récompense, gratification, dédommagement, compenser un dommage. Bien matériel pour ou moral pour compenser un fait positif. Sanction négative : implique l'idée de punition.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.
La punition négative consiste à supprimer un stimulus agréable pour l'enfant lorsque ce dernier fait preuve d'un mauvais comportement. Il s'agit donc d'enlever un stimulant positif, c'est à dire lui retirer quelque chose qu'il aime.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
1 – Faire une pause quand on pressent une grosse colère
Vous demandez à votre enfant de ranger ses jouets, car c'est l'heure de se brosser les dents et d'aller se coucher. Il continue de jouer et fait semblant de ne pas vous avoir entendu. Vous répétez qu'il est temps d'aller au lit.
La punition négative consiste à supprimer un stimulus agréable pour l'enfant lorsque ce dernier fait preuve d'un mauvais comportement. Il s'agit donc d'enlever un stimulant positif, c'est à dire lui retirer quelque chose qu'il aime.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Une bonne sanction est réparatrice
Souvent, il sait qu'il a fait une bêtise. La sanction solde aussi sa culpabilité. Trouver la bonne sanction nécessite de réfléchir, rarement de réagir à chaud. « Avec les petits, on peut isoler tout de suite quelques minutes.
Cette pratique à première vue enfantine, n'est rien d'autre qu'une manipulation secrète, car elle se justifie par des phrases telles que "je m'en vais pour ne pas te dire des choses blessantes" ou "je ferais mieux de me taire car si je parle je vais le regretter", ou "je ne t'ignore pas".
Le silence révèle que vous êtes conscient des tactiques de manipulation. Les manipulateurs s'attendent souvent à ce que les autres se laissent manipuler facilement. En opposant le silence à ces manipulations, vous pouvez montrer que vous ne vous laisserez pas avoir.
Pardonner revient à dire à la personne qui vous a fait du mal : « Je crois que vous valez mieux que le mal que vous m'avez fait ». C'est la position à laquelle il nous faudrait aspirer, celle de confiance en l'humain. Elle apporte une grande paix et un abaissement important du niveau de tension intérieure.
Comme la parole (et autres comportements tel le non-verbal), le silence fait partie intégrante de la communication. C'est même un moyen de communiquer à part entière. Le silence est bien plus que se taire : il est la force qui va donner toute sa signification au message.
En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
C'est sans doute la pire des punitions et sanctions pour un ado ! Car son téléphone est son objet le plus précieux. Il faut dire que c'est grâce à lui que votre ado reste en contact permanent avec sa bande de copains et de copines. Alors, c'est comme le priver de sortir et de voir ses copains...
« La pire punition qu'on puisse s'infliger. Se taire et brûler de l'intérieur », Revue française de psychanalyse, vol.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Pour éviter la punition, il faut déjà que votre enfant ait entendu la règle. Pour cela, il faut que celle-ci soit intelligible. Vous pouvez la formuler selon les 10 C : Claire et Courte : l'enfant doit comprendre ce qu'on attend de lui, sans possibilité de mal interpréter.
La punition n'est pas responsabilisante pour l'enfant
Le système punitions/récompenses n'est finalement pas efficace car il fait perdre le sens de responsabilité des enfants. Ils finissent par se conformer à un référentiel externe des adultes plutôt que de s'auto-discipliner.