Le rachat de parts sociales est formalisé à travers un document écrit nommé « acte de cession » qui est réalisé par acte sous seing privé directement entre les parties, ou alors sous forme authentique devant le notaire (solution plus sécurisante, mais également bien plus onéreuse).
Exemple : Si une SARL a un capital social de 100 000 euros divisé en 1 000 parts sociales, la valeur nominale de chaque part sociale est égale à 100 euros. Toutefois, chaque part sociale peut avoir un valeur réelle supérieure ou inférieure à cette valeur nominale, suivant la valeur de la société.
Elles sont déterminées par les statuts. Chaque part sociale a une valeur identique. L'ensemble des valeurs de chaque part sociale représente son capital. Donc pour calculer ce capital, il suffit de multiplier la valeur d'une part sociale par le nombre total de parts sociales de la société concernée.
Faire racheter ses parts par un autre associé est donc la solution la plus simple : il suffit d'établir un acte de cession de parts, signé du vendeur et de l'acheteur, de l'enregistrer aux impôts, puis d'en adresser une copie à la société et c'est tout.
Ce capital social est divisé en parts sociales. Si le capital social est divisé en 500 parts sociales alors le montant nominal d'une part sociale est logiquement de 10 € (capital social / nombre de parts sociales = valeur nominale de la part.
Concrètement, pour déterminer un prix de vente, il suffit de multiplier le coefficient multiplicateur (très souvent un pourcentage) par la moyenne de vos trois derniers chiffres d'affaires.
Vous êtes redevable des droits d'enregistrement si vous êtes l'acquéreur. Pour les actes sous seing privé, toutes les parties figurant à l'acte sont solidaires du paiement ( art 1705-5° du CGI ).
Un associé ne peut donc se retirer qu'en se faisant racheter ses parts, soit par ses coassociés, mais rien ne peut les obliger à les racheter, soit par un tiers, mais à condition dans ce cas que ce tiers soit agréé par les autres associés.
Pour démissionner, le gérant doit adresser une lettre de démission aux autres gérants de la SARL (en cas de collège de gérance), ou aux associés lorsqu'il n'y a qu'un seul gérant. De préférence, cette lettre doit être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception.
Comment vendre une SARL ? Pour vendre une SARL, il est possible de céder le fonds de commerce ou les parts sociales détenues par les associés. Dans le cas d'une vente des parts sociales, le repreneur est tenu de reprendre l'ensemble des engagements de la SARL.
Concrètement, le calcul pour déterminer le prix de vente d'une entreprise consiste à multiplier le coefficient multiplicateur (très souvent un pourcentage) par la moyenne des trois derniers chiffres d'affaires. Par exemple, une entreprise d'électricité est généralement évaluée entre 15 et 30%.
Performances supérieures à l'actionnariat classique
Avoir des actions de son entreprise comporte de réels avantages : La possibilité de bénéficier de rabais ou d'un abondement de l'entreprise. Par définition, l'actionnariat salarié consiste à acheter des actions de son entreprise à bas prix.
La demande de rachat de ses parts sociales doit être effectuée avant la fin de clôture de l'exercice de la SLE le 31 Mai. Cette demande doit être faite directement auprès de votre agence. Le remboursement intervient le premier jour ouvré de l'exercice suivant.
Valeur obtenue en divisant l'actif net d'un OPCVM par le nombre de parts (FCP) ou d'actions (SICAV) en circulation.
Le retrait de l'associé doit être décidé à l'unanimité par l'assemblée générale des associés. Si les associés refusent la sortie, l'associé qui souhaite sortir doit saisir le juge pour demander son retrait. L'associé peut également vendre ses parts dans la société à un des associés ou à un tiers.
Dans les SARL, aucune faculté de retrait "direct" n'est offerte à l'associé. Ainsi, un associé de SARL qui souhaite quitter la société doit impérativement céder ses parts sociales. Il ne peut pas se retirer en sollicitant simplement le remboursement de ses titres par la société.
Avantages de la cession de parts sociales
Le vendeur récupère immédiatement le produit de la cession des parts : il n'est pas nécessaire de le bloquer car les créanciers ne disposent pas de droit d'opposition sur le prix de cession.
Les associés d'une société ont la possibilité d'intégrer dans les statuts une clause qui permet d'exclure un associé sous certaines conditions. Les textes de loi n'interdisent pas le recours à une telle clause, qui est donc utilisable à condition qu'elle soit prévue dans les statuts.
Qui peut acheter des parts sociales ? En principe, vous pouvez acheter des parts sociales dès que vous êtes majeur (ou un mineur anticipé). Attention : Si vous êtes marié et que la part sociale appartient à la communauté, il faut l'accord du conjoint.
La fiscalité qui s'applique aux dividendes perçus sur les parts sociales est identique à celle des revenus d'actions : Si elles sont logées dans un PEA, leurs revenus sont exonérés d'impôts, hors contributions sociales, au-delà de la cinquième année de vie du plan.
Le régime fiscal
Lors de la cession de parts, le cédant est imposable aux prélèvements sociaux au taux de15,5%. Il est également soumis à l'impôt sur le revenu, au barème progressif sur la plus-value qu'il réalise à l'occasion de cette cession de parts.
La cession de parts sociales à un proche ou à un associé
Dans une SARL, la cession de parts à un conjoint, ascendant, descendant ou héritier est libre. Aucune procédure d'agrément n'est imposée. On dit que la cession est libre. Il est cependant possible que les statuts de la SARL posent une clause d'agrément.