Lorsque vous lui parlez et lui expliquez ce qui se passe, en lui disant par exemple : « Ce gros bruit te fait peur, tu pleures, ça t'inquiète. C'est un camion qui passe sur la rue », votre bébé se familiarise avec son environnement, ses émotions et ses réactions. Il se sent rassuré par votre voix.
Pour ce faire, le mieux est de mettre en place un rituel du coucher : instaurer une ambiance paisible dans sa chambre avant de le mettre au lit. Avec une lumière tamisée et en lui chantant une berceuse par exemple. Vous pouvez également le bercer pour l'accompagner dans son sommeil, s'il semble agité.
À 2 mois, votre enfant manifeste des sensations fortes, comme le dégoût, la douleur, le malaise ou encore le plaisir. Il s'exprime toujours avec des pleurs, mais aussi avec des bruits gutturaux ou des sons rauques. Votre petit bébé est également capable de sourire intentionnellement.
Le nouveau-né s'attache à la personne qui va lui procurer l'essentiel des soins qu'il réclame : le nourrir, le changer, le rassurer, le câliner. Il s'agit majoritairement de la maman, dont il reconnaît la voix et l'odeur dès sa naissance. En répondant à ses besoins, elle est la personne clef de son univers.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
La préadolescence, période compliquée pour les parents
C'est donc entre 11 et 12 ans que les parents vivraient le plus mal la grande aventure de la parentalité. Pour en venir à ces affirmations, les chercheurs ont interrogé 2200 mères d'enfants de tous âges, aussi bien nourrissons que majeurs.
Entre la naissance et l'âge de deux mois, le nourrisson vit sur un rythme ultradien qui se répète toutes les trois à quatre heures, marqué par l'alternance alimentation-veille-sommeil. Il existe alors quatre stades de vigilance : la veille calme, la veille agitée, le sommeil calme, le sommeil agité.
Nous pouvons donc dire que l'ennui fait partie du quotidien du bébé, et avec la curiosité, l'intérêt et le plaisir constituent les motivations du bébé. Tout en fonctionnant comme motivation ou comme souffrance il est aussi un signal d'appel vers autrui pour que le bébé soit soulagé.
Le stimuler
Cela peut être des comptines avec des mouvements des mains (ainsi font les petites marionnettes), des chatouilles comme la petite bête qui monte, un jeu de balancement en le mettant allongé sur vos cuisses ("bateau sur l'eau"). C'est l'occasion de lui faire ressentir son corps. »
De manière générale, un nouveau-né dort environ de 14 à 18 heures sur 24. De l'âge de 1 à 3 mois, il dort de 14 à 17 heures environ sur 24 et il peut rester éveillé pendant 2 ou 3 heures de suite. À cet âge, sa période d'éveil est généralement plus longue en fin de journée, soit entre 17 h et 22 h.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Un rituel du coucher du soir peut se composer de :
Mettre en pyjama l'enfant (ou le laisser le faire quand il est en âge de le faire), l'emmailloter pour les plus petits (jusqu'à 3 mois). Lui proposer un biberon ou une tétée sans le laisser s'endormir. Lui chanter une berceuse ou lui lire un livre.
Un endormissement autonome
Cela peut se faire tout doucement dès les premières semaines en couchant bébé dans son lit quand il est somnolent. Puis en le couchant parfaitement éveillé (vers deux ou trois mois bébé devrait en être capable) et en le laissant s'endormir seul.
Je vous recommande donc de garder votre bébé contre vous, dans vos bras le plus longtemps possible, de l'endormir dans vos bras puis de la poser très délicatement dans son lit quand elle dort profondément, tout doucement, en gardant vos mains serrées sur elle un moment.
Faites un massage à votre enfant. Ce contact tendre renforce l'attachement et facilite la relaxation. Par exemple, vous pouvez masser doucement la nuque, le front, les tempes ou les pieds de votre tout-petit. Par la suite, votre enfant pourrait aussi vous faire un massage.
Il arrive qu'un enfant développe une préférence pour un de ses parents. Cela survient généralement vers l'âge de 2 ans et peut durer jusqu'à 5 ou 6 ans. La plupart des enfants alternent : ils ont des périodes où ils préfèrent un parent plutôt que l'autre, ensuite c'est l'autre qui devient leur parent préféré.
En ce sens, le baiser est régressif et en le faisant, le parent peut empêcher l'enfant de grandir. Les parents ne devraient donc pas se permettre la pratique ? Si l'on évite de diaboliser le geste, il est en réalité préférable de ne jamais embrasser son enfant sur la bouche. Un baiser est très puissant.
Selon le Dr Richard Marques, dentiste réputé à Londres interrogé en 2018 par The Independent, embrasser son enfant sur la bouche est fortement déconseillé car le choc du bouche-à-bouche pourrait endommager sa dentition.
« Être sensible aux besoins de son bébé, répondre rapidement à ses pleurs, le nourrir avec chaleur, s'assurer que sa couche est sèche, ce sont des marques d'affection qui aident à créer un bon lien d'attachement entre l'enfant et ses parents », explique Isabelle Bourgault, neuropsychologue.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Son cerveau est bien trop immature pour élaborer une telle stratégie. Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.