Le principal est de réussir à s'en accommoder, malgré tout. Résignation : elle peut être bénéfique dans une certaine mesure mais est souvent l'expression d'une aigreur, d'une lassitude ou d'un sentiment négatif à l'égard du métier-même de soignant. Et enfin, bien sûr, la Tristesse, tout simplement.
Il ne faut pas non plus rester indifférent. La compassion et le respect envers le malade sont essentiels afin d'accepter l'issue. Accueillir, écouter, accompagner le patient et respecter ses choix sont des tâches indispensables afin que le soignant puisse vivre au mieux le décès d'un patient.
Chaque individu a une réaction différente face à la mort. Les émotions sont ressenties avec plus ou moins d'intensité et la durée des phases de deuil dépend de nombreuses variables. Le choc, le déni, la colère, la souffrance et la culpabilité sont les émotions que les proches ressentent majoritairement.
Nous devons créer une oasis de paix (de calme et d'écoute) dans laquelle les gens peuvent se ressourcer. Ils doivent pouvoir sortir de ce moment mouvementé et raconter leur histoire. Il est important de le faire de suite et de ne pas attendre que la souffrance et la douleur s'ancre dans le corps.
L'aide-soignant dispense des soins de la vie quotidienne ou des soins aigus pour préserver la continuité de la vie, restaurer le bien-être et l'autonomie en collaboration étroite avec son équipe, dont le médecin et l'infirmier.
Le temps de la toilette doit être vécu le plus possible comme un plaisir. Le soignant entre dans l'intimité de la personne et le contact ne va pas de soi, surtout lors de la première rencontre. Ainsi, il est possible que, durant le temps de l'adaptation, la personne refuse toute aide.
Parce que le soignant est avant tout un être humain, il ne peut pas faire abstraction dans sa pratique professionnelle de ce qu'il est, ni de ce qu'il vit avec les patients. Parfois déstabilisés, les soignants peuvent ressentir un sentiment d'impuissance.
En pratique, la perception de ce lien hiérarchique est flexible : les aides-soignants considèrent l'infirmier comme un collègue plutôt que comme un supérieur hiérarchique : "L'aide-soignant travaille sous la responsabilité de l'infirmier mais en aucun cas ne le considère comme le supérieur" (aide-soignant).
Parler de ses angoisses, de sa tristesse, de ses craintes et de ses regrets à une personne proche permet de mettre des mots sur la future absence et aide grandement à faire son deuil. Il est donc important de ne pas rester seul et de partager sa souffrance. Les proches (famille et amis) sont des soutiens précieux.
Échanger avec la personne sur son traitement et parler de l'importance de respecter les prises régulières d'antalgiques afin d'éviter que la douleur ne s'installe. Envisager la possibilité de mettre en place des techniques complémentaires : acupuncture, relaxation, sophrologie, hypnose, auriculothérapie, etc.
C'est projeter nos propres souhaits chez l'autre. Si la maladie est liée à l'angoisse de la mort, les patients ne sont donc pas les seules à le ressentir. Les soignants ressentent les émotions des patients et doivent faire face à leurs propres émotions.
Accompagner c'est permettre au mourant de conserver un sens humain à ce qu'il vit, de trouver ses propres points de repère, de ne pas perdre son identité et de se réconcilier avec lui-même, c'est l'aider à passer à autre chose et à faire face à beaucoup de fins à la fois, donc à faire ses propres deuils, à faire des ...
Ainsi, le salaire d'une aide-soignante de classe supérieure (C2) va de : 1 255 euros nets par mois en début de carrière. à 1 575 euros nets par mois en fin de carrière.
Les moins : Travail de nuit. Travail les week-ends et jours fériés. Proximité avec la maladie, la misère sociale, le décès.
La responsabilité de l'infirmier est la conséquence du fait que les actes accomplis relève de son champ d'autonomie. La « collaboration » est le terme retenu par la réglementation pour caractériser le lien d'autorité entre l'infirmier et les auxiliaires de soins qui lui apportent leur concours.
La petite toilette périnéale non stérile peut être réalisée par l'aide-soignante. Celle-ci se plie, dans ce cas, aux exigences des protocoles mis en place.
Le soignant par ce respect apprend à reconnaître ses limites , à se mettre sur un pied d'égalité avec la personne et à se respecter soi-même. C'est savoir donner une part de soi pour mettre à la disposition de l'autre et de ce qu'il a envie d'exprimer. La disponibilité demande certaines capacités.
Face à un refus de soin, le soignant ne doit pas abandonner, ni se déresponsabiliser. Le refus peut susciter un moment d'échange et de mise au point. Pour autant, il ne s'agit pas de harceler le patient, ni de devenir maltraitant.
Respecter l'intimité, c'est donc d'abord séparer l'ordre, extérieur, des choses et des objets, de l'ordre spécifique de la personne, de son intimité, de la relation, de la présence. On ne fait pas une toilette (ordre des choses), on aide une personne à se laver.