Laissez la personne s'exprimer jusqu'au bout, ne répondez que lorsque vous vous sentez prêt. N'hésitez pas à lui demander un moment pour réfléchir. Et faites le tri : ce que l'on vous a reproché ne remet pas en question la totalité de votre être", conseille la spécialiste.
Anne-Laure Buffet utilise le mot d'emprisonneur pour désigner les bourreaux, auteurs de violence psychologique (ces emprisonneurs peuvent être des hommes ou des femmes, de tout âge et de toute classe sociale).
Le critiqueur. Le critiqueur ne rate aucune occasion de vous juger ouvertement, de vous rabaisser ou de relever vos plus infimes imperfections.
Un reproche exprime ce que la personne qui l'émet ne sait pas voir d'elle-même. C'est un besoin qu'elle ne sait pas identifier et combler seule. Aussi elle renvoie la responsabilité de son insatisfaction à l'autre.
Montrez-leur que vous êtes fier de votre corps et le risque qu'ils vous harcèlent diminuera. Vous pouvez par exemple leur dire que vous aimez votre corps tel qu'il est, même si ce n'est pas vrai. Dites-leur que vous êtes heureux comme ça et que vous vous moquez de leur opinion.
Changez de direction et éloignez-vous de la personne ou faites l'effort d'arranger les choses. Gardez à l'esprit que certaines personnes ne vous aiment pas à cause d'une erreur que vous avez peut-être commise, alors discutez-en avec elles et ne les insultez pas.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.
Évitez de rajouter à la tension et à la colère ambiante en vous montrant fermé et énervé. Ne croisez ni les bras ni les jambes, évitez de grimacer ou de regarder par terre et n'approchez jamais vos mains du visage de quelqu'un, n'envahissez pas son espace X Source de recherche .
Réussir dans la vie, oui, mais ne pas croire en ses capacités. Voici comment l'on pourrait résumer le syndrome de l'imposteur. Découvert aux Etats-Unis à la fin des années 1980, il touche certaines personnes qui ne s'attribuent pas le mérite de leur succès.
Ne rentrez pas dans le jeu de la personne passive-agressive
Pour cela, il suffit de répondre simplement à la pique qu'il vous lance sans relever l'insulte cachée derrière le compliment.
Paranoïaques et inhibés sont les plus touchés
« Il y a trois grandes familles de personnes très susceptibles à la critique, explique la psychologue clinicienne Marie Haddou. D'un côté, les paranoïaques qui sont très vigilants. Ils remarquent des choses que nous ne voyons pas et ont un sentiment de persécution.
Différents facteurs peuvent en être la cause, mais un dénominateur est souvent commun : notre réaction face à cela. Peut-être avons-nous tendance à prendre tout ce qui arrive trop à cœur, comme des attaques sur notre propre personne, sans mettre de la distance et analyser le problème.
C'est la principale différence entre un commentaire et un reproche : l'intention derrière la remarque, le but poursuivi par l'énoncé de ce qui nous est reproché. Un critique constructive ne sert que la personne qui la reçoit, un reproche ne sert que la personne qui l'émet.
"Cela peut être par manque de confiance en soi ou par dépendance affective" suggère Chantal Pironi, psychologue. Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissé laisse décider l'autre pour lui. A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice.
Quand critiquer permet de s'adapter au monde
En effet, explique la psychologue, la critique permet de s'adapter au monde. Selon elle, on critique les autres de manière à conforter la posture que l'on a prise, une posture "sécuritaire" adoptée en fonction de l'environnement dans lequel on se trouve.
Toute critique, quelle qu'elle soit, retentit comme un signal de changement qui indique que quelque chose ne va pas dans son mode de communication ou son fonctionnement. C'est pourquoi nous réagissons toujours à la critique, même constructive, car elle est toujours vécue comme un choc plus ou moins important.
Le cas où la critique appartient au passé.
Dans ce cas précis, il vous suffit d'accepter simplement avec un sourire et de ne pas relancer. Ainsi, vous pouvez tout simplement répondre par « Tant mieux, cela semble résolu alors autant passer à chose » avec un sourire.
Signalez le dénigrement dès que cela affecte votre travail
Si vous savez qui ils sont, prévoyez simplement une discussion individuelle avec chaque personne, et expliquez que vous voulez que ce comportement cesse. Ceci est probablement la façon la plus efficace de résoudre le problème.
Alors, comment faire pour réagir au mieux ? Dans un premier temps, écouter l'interlocuteur jusqu'au bout et reformuler pour accuser réception de la critique : « Si je comprends bien, tu me reproches de ne pas avoir l'esprit de synthèse lorsque j'adresse des emails aux clients ? »
Quand quelqu'un vous provoque verbalement et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l'ignorer et de ne pas lui répondre, voire même de quitter la pièce sans mot dire. Cette méthode va embarrasser la personne qui essaie de vous toucher, et celle-ci se retrouvera penaud face à votre silence d'or.
Donnez-vous des limites et défendez-les.
Les personnes “trop gentilles” sont souvent la cible des personnes toxiques, car elles ne savent pas poser de limites aux autres. Il faut donc savoir poser les limites en s'affirmant avec force et fermeté, et de préférence AVANT que la limite soit atteinte.