Demandez-lui directement si vous pouvez faire quelque chose pour améliorer la situation et faites-lui des propositions pour moins en souffrir (visites programmées pour lui permettre de se préparer ou de se sentir moins envahie, garde des petits-enfants aux vacances et pas tous les mercredis, etc.).
Les conflits naissent parce que les deux parties sentent une certaine invasion de leur territoire. Une belle-mère est souvent incapable de partager avec une autre personne le fils qu'elle a élevé pendant 20 ans et qui sent que quelqu'un essaie de prendre sa place.
La personnalité de votre belle-fille ou de votre gendre que vous ne supportez pas (ou tout simplement votre personnalité…) peut être à l'origine de vos mauvaises relations avec le conjoint de votre enfant. Mais, le plus souvent, ces mésententes s'expliquent par une relation fusionnelle avec son enfant.
Ces belles-mères toxiques aiment donner et imposer leur opinion. Elles n'ont pas la capacité de s'autocritiquer. Elles ne sont pas empathiques. Elles ne savent pas comment respecter les décisions de leurs enfants.
Montrez-lui qu'elle est le chef chez elle et complimentez-la. En revanche, n'acceptez pas qu'elle critique votre façon de faire devant les enfants. Il faut que ça soit bien clair : si elle a quelque chose à dire, ce ne doit être en aucun cas en leur présence.
Ses remarques et comportements vous mettent mal à l'aise. En sa présence, vous êtes toujours sur le qui-vive, de peur de commettre un impair. Mais depuis quelque temps, la situation s'est aggravée : votre fils vous appelle peu ou vient moins souvent vous voir, il prend davantage position contre vous…
Souriez, soyez amical sans être trop hypocrite, mais rappelez-vous que c'est de votre devoir de partager avec eux, comme le fait votre partenaire avec votre famille, donc faites que tout se passe bien.
« Dès le début, il est important de fixer des limites à sa belle-famille, nous avertit Élisabeth Couzon, psychologue clinicienne. Il ne faut pas avoir peur de mettre un cadre autour de ces relations qui peuvent rapidement devenir toxiques : osez affirmer vos besoins, ne vous sacrifiez pas.
Si vous êtes dans cette situation, la première chose à faire est de discuter ouvertement avec votre conjoint. Même s'il est incapable de faire face frontalement à sa famille, il faut qu'il comprenne que cela met en péril votre couple, que vous avez besoin qu'il soit là pour vous et qu'il vous faut agir.
On recommande parfois aux belles-mères de respecter avec leurs belles-filles la règle des trois C: des Cadeaux des Compliments et pas de Conseils. Avec les belles-mères, c'est un peu pareil. En remplaçant peut être le dernier item: des Cadeaux, des Compliments et pas de Critiques.
Le sujet est toujours un peu tabou. Le modèle éducatif peut varier : un autre facteur à ce rejet de l'enfant de l'autre peut être plus personnel, propre au style de vie du couple, à son modèle d'éducation (permissif, démocratique, autoritaire et distant…), qui peut être différent selon les gens.
Une belle-mère toxique manipule
Exemple : “Elle/Il est trop parfait(e), elle/il cache sûrement quelque chose..”. La belle-mère toxique installe ainsi le doute, la méfiance. Attention même aux moments apaisés, car c'est souvent lorsque vous baissez votre garde qu'elle agit dans l'ombre.
Expliquez votre point de vue et vos limites à votre belle-famille. Faites savoir à vos beaux-parents que vous cessez tout contact avec eux et donnez les raisons de votre décision. Gardez la conversation courte et tenez-vous-en aux faits. Évitez de vous quereller.
Vous pourriez commencer par quelque chose comme : « J'apprécie de t'avoir dans ma vie et je veux m'assurer que notre relation est aussi saine que possible. » Essayez de lui présenter les choses comme si vous résolviez un problème plutôt que de donner l'impression que vous vous disputez.
Faire preuve d'empathie envers sa belle-famille
Écouter ses beaux-parents avec empathie et essayer de comprendre leurs attentes est essentiel pour faire grandir le respect mutuel. Être écouté est souvent la chose que les beaux-parents attendent le plus.
Plus vous discutez ou vous opposez, plus vous alimentez un conflit présent ou sous-jacent. Il faut s'imposer, imposer ses choix, et prendre ses distances si besoin. Ne culpabilisez pas de ne pas prendre tous ses appels, ni de ne pas assister à toutes les réunions familiales. Surtout si elles vous pèsent.
« Une belle-famille envahissante peut générer une souffrance au sujet de laquelle il ne faut pas culpabiliser : chaque individu a droit au respect de son espace vital et, si celui-ci est menacé, il faut réagir ! » affirme Élisabeth Couzon, psychologue clinicienne.
Soyez extrêmement gentille
Demandez-lui comment elle en sait autant et si elle a déjà fait des erreurs. Mais sérieusement, parfois, le fait d'être la personne la plus importante dans une situation comme celle-ci peut être très utile, car si votre belle-mère est vraiment toxique, elle voudra vous faire réagir.
La belle-mère est une matriarche : elle peut être celle qui réunit tous les membres de la famille et endosser un rôle de gardienne de clan quand ça se passe bien, mais parfois elle n'est pas autorisée à rassembler, à se mêler, ça dépend des cas", explique l'experte. "Elle peut aussi les désunir si ça se passe mal."
Ne pas critiquer les beaux-enfants
Mieux vaut donc avoir une conversation avec le conjoint quand la belle-mère se sent mise de côté, non soutenue ou entendue, plutôt que critiquer les enfants. De plus, il est possible de faire le point entre ce qui est agaçant et ce qui est problématique chez les beaux-enfants.
Mère du conjoint ou de la conjointe. 2. Conjointe du père ou de la mère, pour les enfants issus d'un autre mariage, d'une autre union de l'un ou de l'autre.