Conséquence de la dégradation du rapport entre une personne et son travail, le burn-out n'est pas une maladie, mais un syndrome qui empêche le travailleur de faire face à des situations de stress professionnel chronique.
Le burn-out est alors reconnu comme une maladie professionnelle hors tableau. L'un de vos salariés a fait une demande de reconnaissance de maladie professionnelle et vous souhaitez connaître les conséquences pour votre entreprise, notamment en terme de coût ? Faites le point avec notre dossier complet !
La reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, ouvre droit au versement d'une indemnité journalière et d'une rente en cas d'incapacité permanente de travail. Le salarié est en mesure de mettre un terme à son contrat de travail soit par une prise d'acte soit par une demande en résolution judiciaire.
Le burn-out n'est (finalement) pas reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé. Contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé lundi, l'OMS considère que le burn-out est un "phénomène lié au travail" et pas une maladie, selon les précisions apportées par un porte-parole mardi.
Des contraintes de travail excessives, un déficit d'arbitrage, un manque de soutien ou une crise de sens au travail peuvent engendrer à eux seuls un syndrome d'épuisement professionnel. Conséquence d'un déséquilibre entre les contraintes du travail et les ressources pour y faire face.
Dans les faits, le burn out se traduit par une diminution de l'engagement au travail, avec un détachement notoire de tout ce qui touche à la profession. Cela a pour conséquence une inadéquation entre le travailleur et son poste, pouvant aboutir à l'incapacité totale d'effectuer son travail ainsi qu'à une dépression.
Quelles sont les manifestations du burnout ? Émotionnelles : sensation de vide, d'impuissance, perte de confiance en soi, pessimisme… Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil…
Quelle est la durée moyenne d'un arrêt de travail pour un burn out ? Un médecin peut prescrire un arrêt de travail pour un burn out, de quelques jours à plusieurs mois. Bien souvent, pour les situations graves de burn out, le collaborateur est arrêté entre 6 et 12 mois.
Vous pouvez décrire les aspects de votre travail qui vous causent du stress, les conflits que vous avez avec vos collègues ou vos supérieurs hiérarchiques, et les pressions que vous ressentez pour atteindre vos objectifs professionnels.
La durée de congé longue maladie pour dépression des fonctions publiques peut se prolonger jusqu'à 3 ans maximum. Elle peut également s'échelonner sur des périodes de 3 à 6 mois dans un délai de 4 ans en total.
Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents. Certains professionnels de la santé considèrent le burn-out comme une forme de dépression, d'autres comme un « syndrome » et une maladie individualisée.
Au niveau du cerveau
Le Burn out n'est donc pas qu'une réponse biologique et émotionnelle au stress chronique. Il provoque des lésions organiques, en particulier cérébrales, qui expliquent qu'il faut du temps pour guérir d'un Burn out sévère. On estime que 6 à 24 mois sont nécessaires pour réparer un cerveau.
Il n'a aucun lien avec la situation au travail et ne peut donc pas être reconnu comme maladie professionnelle ou accident du travail. Cependant, comme pour tout problème de santé, un arrêt maladie peut vous être délivré par un médecin, si nécessaire, que votre burn-out soit familial, émotionnel ou professionnel.
Quand les nerfs lâchent, vous pouvez remarquer un certain nombre de symptômes cognitifs : une difficulté à vous concentrer, une perte de la mémoire, un sentiment de désorientation, une forte indécision et le sentiment de ne plus réussir à réfléchir clairement, comme si votre cerveau était empli de brouillard.
Fatigue réactionnelle : quand le corps ne supporte plus le stress. La fatigue réactionnelle est une forme de fatigue temporaire qui trouve son origine dans des perturbations du mode de vie (souvent un rythme de de vie exténuant et usant, des états de stress répétitifs) ou des maladies de courte durée.
Suit la phase de frustration : plus le burnout évolue, plus la personne en vient à éprouver une forme de frustration et de rage - le sentiment d'être impuissant à surmonter une angoisse qui n'a pas de fonctionnement rationnel. À cette étape, les désordres physiques deviennent plus prononcés.
Le taux d'incapacité permanente et définitive pour un état dépressif chronique n'excède pas 40 % : l'assurance applique dès lors le barème prévu pour un tel pourcentage d'incapacité partielle. Schématiquement, une incapacité temporaire totale (100 % d'incapacité) pour état dépressif peut être accordée pour 1 à 2 ans.
Au-delà, il s'agit d'un arrêt maladie longue durée. Un salarié qui bénéficie d'un arrêt maladie pour dépression perçoit 50% de sa rémunération quotidienne de base. Les salariés bénéficiant d'un arrêt maladie pour dépression peuvent faire l'objet d'une visite médicale de la Sécurité sociale.
dormir suffisamment et se reposer. s'accorder des temps de relaxation, d'activité physique, de bien-être, de loisir et de partage (famille, amis), se faire accompagner par un professionnel spécialiste de la souffrance au travail et/ou participer à un groupe de parole centrée sur le burn-outs.
Le burn-out, une maladie professionnelle reconnue par l'OMS
L'épuisement professionnel, appelé également burn-out, est un syndrome susceptible d'apparaître en cas de surcharge de travail. L'épuisement professionnel peut aujourd'hui être reconnu comme maladie professionnelle.