Pour assurer toujours que les voies aériennes se libèrent, il ne faut pas laisser la victime dans une position allongée sur son dos. Vous devez alors placer la personne dans la position latérale de sécurité. – ouvrir sa bouche et l'incliner vers le sol.
Transporter une victime inconsciente
Appuyez son dos et sa tête sur votre poitrine. Tirez la victime de cette manière, doucement, en laissant ses talons glisser sur le sol. La première personne soutient la victime de la même manière que lorsqu'elle n'a pas d'aide.
Disposez le bras de la victime le plus proche de vous à angle droit de son corps. Pliez ensuite son coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut. Placez-vous à genoux ou en trépied à côté de la victime.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Une victime est inconsciente quand elle ne répond pas et ne réagit pas aux questions, reste immobile mais respire lors de l'examen.
Chez une victime inconsciente qui présente un traumatisme de la nuque, afin d'éviter tout mouvement de la colonne vertébrale, il est préférable d'élever le menton sans basculer la tête en arrière pour libérer les voies aériennes.
Les causes de l'inconscience
- Traumatiques : suite à une chute au sol ou de l'agrès, un choc sur l'agrès… - Médicales : suite à un malaise ou une hypoglycémie - Toxiques (rare) : fuite de gaz, explosion atomique, radioactivité…
La main qui était à l'épaule vient maintenir la nuque de la victime, l'avant bras maintenant le dos de la victime. Le mouvement de retournement est terminé en tirant sur la hanche. La main qui maintient la nuque accompagne le mouvement.
Positionnez vos mains : placez-vos mains l'une sur l'autre en crochetant avec les doigts de la main du dessus la main du dessous. Posez-les ainsi au milieu de la poitrine. L'appui des mains doit se faire au milieu du thorax, dans la zone inférieure du sternum et bien au milieu (pas sur les côtes).
Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes.
Bouche-à-bouche : comment faire ? Lorsqu'une personne cesse de respirer, la réanimation cardio-pulmonaire s'impose. Le bouche-à-bouche ne doit toutefois être effectué qu'après les compressions thoraciques, si la victime n'a pas réagi. Agenouillez-vous près du visage de la victime.
C'est notamment le cas de « Stayin' Alive » des Bee Gees. Effectivement, dans une campagne de sensibilisation, la British Heart Foundation explique que le tempo de 103 « beats » par minute de la célèbre chanson des Bee-Gees se rapproche fortement du rythme recommandé pour une réanimation cardio-pulmonaire efficace.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Commencez par allonger votre bébé sur une surface ferme et plate. Placez 2 doigts sur son sternum, juste au dessous de la ligne des mamelons. Effectuez 30 compressions thoraciques rapides en pressant suffisamment (coups fermes) pour que sa poitrine baisse d'environ 4 cm (1,5 pouces). Comptez à haute voix.
L'infarctus du myocarde, communément appelé crise cardiaque, se produit lorsqu'un caillot* Un caillot est aussi fréquemment appelé un thrombus. obstrue partiellement ou complètement une artère*
Une crise cardiaque est un problème circulatoire (blocage d'un vaisseau qui alimente le cœur en sang) qui peut causer des lésions cardiaques irréversibles. L'arrêt cardiaque a pour origine un problème électro-physiologique (dysfonctionnement électrique du rythme cardiaque).
L'accident vasculaire cérébral (aussi appelé infarctus cérébral dans certains cas) touche le cerveau. Il peut être causé par l'obstruction d'une artère cérébrale ou par une hémorragie dans le cerveau. La différence entre l'AVC et la crise cardiaque est donc qu'il ne touche pas le même organe.
1. Qui n'a plus conscience de son existence et de la réalité qui l'entoure, qui a perdu connaissance ; évanoui : Demeurer plusieurs minutes inconscient après une commotion.
Le retournement d'une victime et sa mise en position allongée, le dos sur le sol, est nécessaire pour : • rechercher les signes de respiration ; • réaliser les gestes d'urgence comme la ventilation artificielle et les compressions thoraciques.