Laissez la place à la discussion et soyez dans une posture d'écoute active pour mieux cerner la source du problème. Bannissez les questions dirigées (« ne penses-tu pas que…? ») et privilégiez celles ouvertes : « Trouves-tu normal que…? », « Sais-tu combien… ? », « Comment pourrais-tu gagner en temps et en énergie…? ».
Pour que l'entretien de recadrage ait des conséquences positives, il faut prendre des engagements forts avec votre collaborateur. Demandez-lui d'agir pour améliorer ce qui peut l'être et, si nécessaire, dites-lui qu'ensuite cela pourra avoir des conséquences disciplinaires plus lourdes avec les ressources humaines.
L'écoute, indispensable pour recadrer un salarié
Il faut ensuite poser des questions ouvertes au salarié, lui donner l'opportunité d'exprimer son ressenti et ses difficultés. Car l'objectif est de chercher à comprendre pourquoi le retard se produit ou pourquoi le travail demandé n'est pas fait.
BIENVEILLANCE. Adaptez-vous toujours à votre interlocuteur. Le cas échéant, l'entretien de recadrage sera contre-productif et mènera à la démotivation du salarié. Essayez de tourner l'entretien de manière positive en évoquant les qualités et les compétences de votre collaborateur ainsi que son avenir dans l'entreprise.
Restez sur le terrain de votre collaboration. Sans l'accuser, aidez votre collaborateur à revenir à l'essentiel. Demandez-lui, par exemple, de clarifier ses prises de position ou d'expliquer ses propos.Ne tombez pas dans la flatterie mais valorisez ses qualités. Vous lui permettez ainsi d'explorer d'autres possibles.
Faire confiance à son intelligence est un bon moyen de le déstabiliser. “Vous le mettez en situation de s'observer lui-même”, explique Annette Chazoule.
Le mieux est de procéder en trois étapes : Dresser le constat de l'erreur, puis provoquer un engagement de sa part, puis le remercier d'avoir compris, puis par la suite d'avoir mis en place le nouveau comportement.
Pour cela, il faut laisser un temps de parole au collaborateur sans l'interrompre. A l'écoute de ses difficultés, le manager peut alors proposer des solutions, tels une formation, un tutorat, une aide... ». Durant l'entretien, il est fortement déconseillé de prendre des notes pour ne pas créer de défiance.
Pour donner du contexte à votre feedback négatif, expliquez l'impact du comportement qui pose problème sur le reste des collaborateurs ou sur l'entreprise. Cette bonne pratique permet de responsabiliser votre interlocuteur et de lui donner un point de vue global, afin de l'inciter à faire des efforts.
Faire face à une attitude agressive
C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être. Pour ne pas devenir « éponge » par rapport à l'agressivité de l'autre, il faut travailler sur l'ancrage corporel.
Vous pouvez aussi répondre avec humour (selon l'interlocuteur que vous avez en face de vous, bien sûr) : “Qu'es-tu allée faire à Paris hier ?” “Écoute, si l'on te pose la question, tu pourras toujours dire que tu ne sais pas !” 😉 L'humour est souvent une bonne façon de détourner l'attention sans blesser personne, vous ...
Montrez que vous êtes conscient de ce que l'interlocuteur ressent : " Je vois que vous êtes excédé... " Reformulez les sentiments manifestés. Évitez le " calmez-vous ", car cela ne calme personne. Montrez toutefois que certaines limites ne doivent pas être franchies : " Ces paroles sont inacceptables.
N'hésitez pas à faire preuve de créativité, du moment que vous êtes sûr de pouvoir tenir votre promesse. Si à la fin de cette conversation le collaborateur est toujours décidé à partir, alors il faut accepter sa décision.
Les techniques pour ignorer ses collègues tout en discrétion
La plus classique, la technique des écouteurs. Dès qu'on ne supporte plus d'entendre son collègue jacasser, on les enfile. Pour ceux qui ont du mal à écouter de la musique en travaillant, on opte pour des sons relaxants, sans parole ou du classique.
Bien qu'il semble tout puissant de prime abord, le point faible du manipulateur réside principalement dans son image. Il a besoin qu'on l'admire pour se sentir légitime et passe beaucoup de temps à entretenir sa réputation.
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
Vous pouvez lui dire "Je n'aime pas me sentir obligé de prendre une décision hâtive", "Je ne me sens pas à l'aise et je ne veux pas aller aussi vite" ou "J'ai besoin de plus de temps pour réfléchir et décider quoi faire."