Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
Face à un enfant difficile ou un enfant colérique, comment réagir ? Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce « caprice », aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les « caprices » peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
Il faut sortir de ses positions d'escalade, laisser l'enfant gérer ses émotions seul le plus possible, l'isoler si possible. Il vaut mieux un enfant qu'on va mettre dans sa chambre en disant : « quand tu seras calmé, je serai là » que de s'énerver dessus, physiquement ou verbalement.
Quand l'enfant a le comportement indésirable, dites-lui qu'il se conduit de façon inacceptable et qu'un temps d'arrêt sera nécessaire s'il continue à agir ainsi. Restez calme et ne manifestez pas de colère. Si votre enfant continue à mal se comporter, amenez-le doucement à l'endroit prévu pour le temps d'arrêt.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
Expliquez-lui les conséquences possibles de son attitude.
Si vous essayez de parler posément à votre enfant qui vous manque de respect et qu'il continue à mal se comporter, vous devez lui expliquer les conséquences possibles de son acte, et s'il n'arrête pas, vous devez les appliquer X Source de recherche .
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
8 ans, l'âge des grands bouleversements
À 8 ans, les enfants passent un cap. Physiquement, psychologiquement, socialement, tout change, les enfants deviennent doucement des pré-ados. Tous les moments de transition dans la vie de nos chères têtes blondes entrainent des crises.
Montrez précisément à votre enfant comment faire ce que vous attendez de lui, comme le préconise Maria Montessori : "apprends-moi à faire seul". Au début vous lui montrez tranquillement en détaillant chaque étape, puis vous lui faites faire avec vous, puis il est capable de le faire seul.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Le comportement c'est ta réaction au manque de respect de ton enfant. Ce qu'il se cache derrière, ce sont tes émotions : de la colère, de la tristesse, de la déception peut-être. Et ce qu'il y a à la base, ce sont tes besoins, tes valeurs heurtées : Respect, Amour, Considération, Bienveillance de la part de ton enfant.
A partir de quel âge peut-on vraiment punir ? Dès lors que l'on peut responsabiliser l'enfant, donc plutôt après 2 ans. A partir de là, il s'agira de choisir une sanction qui privilégie la réparation de la bêtise commise.
Lorsqu'un enfant frappe, mieux vaut réagir calmement. L'idéal est de se mettre à son niveau, de lui prendre les mains et de lui expliquer que son geste n'est pas correct. Par principe, il est recommandé de demander des explications afin de connaître l'origine des coups.
Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer. En revanche, les conséquences ne doivent pas être des menaces en l'air, sinon il reproduira son mauvais comportement.
Encouragez-le à parler de ce qu'il veut et à mettre des mots sur ses émotions. Cela vous aidera à mieux comprendre sa réaction. De plus, lorsque vous vous intéressez à ce que votre enfant vit et que vous le faites parler, vous lui donnez l'occasion de s'exprimer sans argumenter. Reconnaissez son désir.
Les sanctions privatives fonctionnent toujours très bien, y compris durant l'adolescence, le tout étant toujours d'adopter la sanction à la taille de la faute et aux centres d'intérêts de votre enfant : la privation d'argent de poche, de sortie et de téléphone portable est notamment très efficace chez un adolescent…
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
À 8 ans, votre enfant comprend maintenant très bien les règles sociales et connaît sa place dans un groupe. Il sait reconnaître parmi les élèves de la classe ceux qui sont populaires, ceux qui sont mis à l'écart ou ceux qui sont bien acceptés. Il est capable de bien évaluer où il se situe.