Ses caractéristiques principales sont : la grille d'accords (en 12 mesures), caractère plaintif, répétitif et mélancolique (douleur, tristesse, nostalgie), rythme balancé (shuffle) et l'accompagnement instrumental simple souvent constitué d'une simple guitare, puis éventuellement d'une batterie.
Caractéristiques. D'un point de vue technique, le blues repose sur trois éléments : un rythme souvent ternaire syncopé, l'harmonie en I-IV-V (c'est-à-dire les degrés principaux dans l'harmonie tonale), et la mélodie qui utilise la gamme blues et les notes bleues.
La grille comporte 3 lignes de 4 cases. Chaque case représente une mesure dans laquelle figure un accord. Les degrés sur lesquels se construisent sont symbolisés par les chiffres romains et les accords eux mêmes par les chiffres arabes.
Dans sa forme la plus simple, un blues est d'une longueur de douze mesures divisées en trois phrases de quatre mesures (généralement AAB), principalement basé sur les degrés I, IV et V (tonique, sous-dominante, dominante). Les gammes blues y sont fréquemment utilisées.
Dans la grande famille du Jazz, il y a la petite famille du blues. Le blues s'inspire directement du folklore noir américain, c'est-à-dire des chants et des cris de travail des esclaves noirs des Etats-Unis. Le blues est donc une partie seulement du jazz.
Dans les premiers temps, la seule différence entre le rythm'n blues et le rock était l'appellation qu'on leur donnait. En effet, dans la politique raciale de l'époque deux noms distincts étaient nécessaires pour distinguer la musique afro-américaine de la musique écoutée par les Blancs.
Le Jazz a été un des symboles de intégration des Noirs dans la société américaine, tandis que le Blues a toujours fait figure de rébellion sociale. Sur le plan musical, contrairement au Negro Spiritual et au Gospel, le Jazz a toujours été fortement instrumental, le Blues aussi, mais dans une moindre mesure.
Cette structure en 12 mesures, aussi appelée Blues en 12 mesures est composée de 3 accords : Le Premier degré (I) de la gamme. Le Quatrième degré (IV) de la gamme. Le Cinquième degré (V) de la gamme.
Dans un blues, les accords sont souvent ce qu'on appelle des accords 7, exemple : C7, A7, Em7 … (Cliquez ici si ces lettres ne vous disent rien). Par la suite, il vous suffira de déplacer ces accords pour jouer un blues dans n'importe quelle tonalité.
Pour la construire, il suffit simplement de jouer une gamme pentatonique mineure, à laquelle on ajoute la « blue note » qui apportera le son, le « cachet » blues à cette gamme. Concrètement, les notes de la gamme de C blues (Do blues) sont : Do, Mib, Fa, Fa#, Sol, Sib. Le Fa# étant la blue note.
La structure basique contient 3 accords construits sur le premier, le quatrième et le cinquième degré de la gamme. Il s'organise sur 12 mesures. Notez que l'accord du IV° degré de la seconde mesure est optionnel. il n'est pas rare de jouer plutôt un accord de I°.
La gamme blues mineure de La est donc La-Do-Ré-Mib-Mi-Sol-La. La gamme pentatonique mineure de Mi est Mi-Sol-La-Si-Ré-Mi. Pour transformer cette dernière en gamme blues mineure, vous devez y ajouter une quinte diminuée, ce qui est le Sib dans ce cas, ce qui donne Mi-Sol-La-Sib-Si-Ré-Mi.
Lorsque vous désirez jouer un blues dans une tonalité différente, il vous suffit de commencer votre morceau par un autre accord. Si vous jouez un accord de LA, vous êtes dans la tonalité de LA. Vous devrez ensuite jouer le IV et le V degrés de la gamme de LA.
Le terme Blues vient de l'expression anglaise « Blue Devils », littéralement « diables bleus » qui signifie idées noires, d'où est née l'expression « avoir le blues ». Ce style musical est à l'origine un chant populaire issu d'une culture orale qui a évolué sur une longue période.
La légende la plus connue elle celle de Robert Johnson.
A l'époque où le vaudou et les produits stupéfiants étaient très en vogue, tout le monde est persuadé que Robert Johnson a signé un pacte avec le diable, rencontré dans un lieu qui donnera son nom à l'une des grandes chansons du blues, Crossroads.
Downhearted Blues est sa première chanson, enregistrée en 1923.
Pour maîtriser un peu mieux l'improvisation sur un blues, il faut savoir adapter son jeu en fonction des accords qui sont joués par la rythmique. Le principe est simple. Lorsqu'un accord est joué, il sera préférable de jouer les notes qui font partie de cet accord pour que ça sonne bien.
La Stratocaster de Fender
La Stratocaster de chez Fender est une incontournable dans le Blues, le modèle “American Special”, précisément. En plus d'être une bonne guitare pour jouer du Blues, elle est tout à fait maniable et abordable pour un guitariste à niveau intermédiaire.
Si vous recherchez la meilleure guitare pour le blues, la Taylor 214ce DLX est le médiator parfait pour une guitare avec un corps de grande salle. Elle possède également les caractéristiques qui rendent le son amplifié - avec un système d'expression et un système à 2 micros et préampli.
Complainte du folklore afro-américain, née dans le sud des États-Unis (delta du Mississippi), d'abord rurale puis urbaine, caractérisée par une formule harmonique constante et un rythme à quatre temps, dont le style a influencé le jazz et la plupart des formes musicales dérivées du rock.
Les guitares nylon : Les guitares classiques et les guitares flamencas font très bien l'affaire ! Notamment pour le jazz latino et la bosa nova. L'idéal est de jouer sur une caisse pleine avec un système d'électrification pour amplifier la sonorité de l'instrument.
Chant populaire religieux, bénéficiant d'un accompagnement musical, né dans la communauté noire des États-Unis au début du xxe siècle.
Le negro spiritual est un type de musique vocale et sacrée né chez les esclaves noirs des États-Unis au XIX e siècle, et qui est à l'origine du gospel. Il est aussi la seule forme d'expression des esclaves noirs américains lors de la guerre de Sécession.
Nous établissons alors qu'il s'agit d'un work-song, ou chant de travail. C'est une musique vocale souvent interprétée en call and respons, destinée à soutenir un travail en rythme cadencé, en particulier par les travailleurs afro-américains. Né de l'esclavage, ce chant est une des origines du blues et du jazz.