Selon les recommandations de l'INRS, un environnement de travail est considéré comme froid lorsque la température de l'air est inférieure à 18°C. En dessous de cette température, chaque salarié doit être considéré comme étant dans son droit s'il exerce son droit de retrait.
Non, car le Code du Travail ne fixe pas de température minimale selon laquelle un salarié pourrait exercer son droit de retrait. Autrement dit, pour un travail en intérieur classique (bureau par exemple), il n'est pas possible de refuser de travail, même s'il fait moins de 18°C.
Qu'il s'agisse d'une circonstance extérieure (chaleur, canicule, etc) ou liée à l'environnement de travail (certaines machines dégagent de fortes chaleurs), la loi ne prévoit pas spécifiquement de température au-dessus de laquelle un salarié peut quitter son poste de travail.
La température doit être comprise 20 et 24 °C.
La température mesurée au centre de chaque pièce doit pouvoir être maintenue à 18°C minimum. Si ce n'est pas le cas, le locataire peut exiger du propriétaire qu'il intervienne. Si la température est de 18°C, le locataire ne peut pas exiger une hausse de la température.
« Lorsque la température descend en dessous de 5 °C, il existe un risque immédiat pour le salarié », selon l'INRS. Ce n'est que dans ce cas précis que le salarié peut exercer son droit de retrait afin de se protéger contre les dangers liés à cette exposition au froid.
Le temps de travail dans le froid doit être limité et court. L'employeur doit donc mettre en place une organisation différente, notamment en prévoyant des pauses plus régulières et des temps de récupération plus longs lorsque les salariés sont exposés à des températures très basses.
Contacter l'employeur et le CSE
Un salarié estimant qu'il fait trop froid sur son lieu de travail peut commencer, sauf "danger grave et imminent" mettant en péril sa santé, par en informer son employeur et lui demander de prendre les mesures qui s'imposent.
En ce qui concerne le travail de bureau, lié à une activité physique légère, la température associée au confort thermique se situe généralement autour de 21 à 23 °C en période hivernale.
Température ambiante : comprise entre 15 ºC et 30 ºC maximum. Froid positif : compris entre 10 et 15 ºC. Réfrigéré : compris entre 0 et 10 ºC. Congelé : compris entre -30 et 0 °C.
Comme l'indique le ministère du Travail, il doit notamment : intégrer au document unique d'évaluation des risques les risques liés aux ambiances thermiques. mettre gratuitement à disposition des salariés de l'eau fraîche, à proximité des lieux de travail et en quantité suffisante.
18°C au minimum, selon l'OMS. Si l'on en croit les observations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), chauffer à 19°C ne présente aucun problème. "Les températures intérieures des logements doivent être suffisamment élevées pour protéger les résidents des effets néfastes du froid sur la santé.
Quel que soit votre système de chauffage (pompe à chaleur, chaudière gaz, radiateur électrique, chauffage au fioul, chauffages d'appoint, etc.), veillez à toujours avoir 19°C dans vos pièces à vivre pour éviter la sensation de froid.
Pour votre intérieur, la température idéale de confort recommandée en hiver est de 19°C. Cela vaut pour les pièces principales. La chambre de bébé aussi et vous pouvez même plutôt descendre la nuit à 18°C pour l'aider à s'endormir et qu'il dorme bien. La salle de bains est une pièce unique où vous pouvez monter à 22°C.
Tout comme pour les températures basses, le salarié est en droit d'exercer son droit de retrait dès qu'il considère que la chaleur représente un danger pour sa santé.
Pour assurer de bonnes conditions de travail, l'employeur doit assurer une ambiance thermique adaptée à l'activité physique des travailleurs. Pour un travail de bureau, la température de confort thermique se situe autour de 21 à 23 °C en hiver, et entre 23 et 26 °C en été.
Si votre thermomètre indique entre 19 et 23 °C, mais que vous devenez frileux, il est probable qu'il y ait des déperditions énergétiques dans votre logement. Parois froides, taux d'humidité élevé, infiltrations d'air sont souvent responsables.
CHEMISES DE TRAVAIL, SWEATS ZIPPÉS ET VESTES EN POLAIRE À UTILISER SEULS OU SOUS UNE VESTE. En hiver avec l'apparition des premiers froids, la meilleure solution pour affronter les différentes conditions climatiques et de se protéger du froid, est de s'habiller en multicouche.
Il faut porter des gants si la température ambiante est au-dessous de 4 oC, pour le travail léger, et au-dessous de -7 oC, pour le travail modéré. Enfin, à des températures situées au-dessous de -17 oC, il faut porter des mitaines. Les chaussures doivent être antidérapantes et pourvues d'une bonne isolation thermique.
La prime de froid n'est pas une prime légalement obligatoire.
Comment exercer son droit de retrait en cas de risque de contamination par le Covid-19 ? Appliqué au Coronavirus, on parle de droit de retrait lorsque le travailleur se retire valablement d'une situation de danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé dû à un risque de contamination par la Covid-19.
Pour qu'un salarié exerce valablement son droit de retrait, il doit avoir un motif raisonnable de penser qu'il existe un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Ainsi, pour exercer son droit de retrait, il faut : se trouver dans une situation de danger grave.
Selon l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles), "un environnement est considéré comme froid pour une température de l'air inférieure à 18°C, température à laquelle se déclenchent des déperditions de chaleur".
Oui, il fait froid
Quelques faibles gelées sont possibles en certains endroits mais le plus souvent les températures minimales sont comprises entre 0 et 4 °C, ce qui est globalement trop pour qu'il gèle vraiment.