Un doublet non liant (ou doublet libre) est un doublet d'électrons de valence qui n'est pas impliqué dans une liaison covalente. Un tel doublet est formé d'électrons appariés, ce qui les distingue des électrons célibataires rencontrés dans une orbitale atomique incomplète.
Exemple : l'atome d'oxygène
Pour compléter sa couche de valence il engage deux de ses six électrons dans deux liaisons covalentes, il reste donc 6-2 = 4 électrons qui se regroupent par deux pour former 4/2 = 2 doublets non liants.
Dans la molécule d'eau H2O, un atome d'oxygène partage deux de ses électrons de valence avec deux électrons de deux atomes d'hydrogène. Il reste sur l'atome d'oxygène quatre électrons de valence qui sont répartis dans deux doublets non liants.
L'atome de chlore
Le numéro atomique du chlore est 17. Sa structure électronique est (K)2 L(8) M(7). L'atome de chlore possède donc 1 électron célibataire et 3 doublets non liants.
On dit que les deux électrons mis commun par deux atomes liés constituent un doublet liant. Un doublet liant est donc l'association d'un électron de la couche de valence d'un atome donné avec un électron de la couche de valence de l'atome avec lequel il est lié au sein d'une molécule.
Pour écrire une structure de Lewis, on doit placer des doublets de liaison pour relier entre eux les atomes : Dans la structure finale chacun des atomes (sauf H) devra autant que possible être entouré de 4 doublets (4*2 = 8 électrons ; Règle de l'octet). L'hydrogène sera entouré de 1 doublet (2 électrons).
L'atome d'azote :
Le numéro atomique de l'azote est Z= 7. Sa configuration est (K)2(L)5 donc il lui manque 3 électrons pour compléter sa couche externe L et respecter la règle de l'octet: L'atome d'azote forme trois liaisons.
Le schéma de Lewis d'une molécule correspond à la représentation des atomes qui constituent la molécule et de leurs doublets liants et non liants. On représente un doublet liant par un tiret entre les deux atomes liés, et un doublet non liant par un tiret à côté de l'atome.
Un doublet d'électrons représente une paire d'électrons situés sur un même côté du symbole de l'élément. Les électrons célibataires sont les électrons qui pourront former des liens chimiques avec les atomes voisins. Un atome possède autant de possibilités de liaisons qu'il possède d'électrons célibataires.
Pour justifier le schéma de Lewis de l'éthanal, il faut déterminer à partir de la configuration électronique le nombre de doublets liants et non liants pour chacun des atomes de l'éthanal, puis comparer ces nombres avec ceux déduits du schéma de Lewis.
L'atome H vérifie vérifie la règle du duet et l'atome Cl vérifie la règle de l'octet. Chaque atome d'oxygène est entouré de deux doublets liants et deux doublets non liants donc la règle de l'octet est satisfaite. L'atome de carbone établit 4 liaisons covalentes simples et satisfait à la règle de l'octet.
En chimie, la formule brute est l'écriture la plus compacte décrivant un composé chimique ou un corps simple. Les formules brutes, par exemple C2H6O pour l'éthanol, sont utilisées dans les équations chimiques pour décrire les réactions chimiques.
Afin de déterminer le nombre de liaisons que va former l'atome, il faut déterminer le nombre d'électrons qu'il y a sur la couche de valence (la plus externe). En effet, deux atomes se lient entre eux en mettant en commun les électrons de leurs couches de valence.
Re : Calcul de nombre de doublet
CO2, soit O=C=O. C a 4 électrons sur sa couche externe, les quatre sont pris dans les doubles liaisons. O a 6 électrons sur sa couche externe, 2 sont pris dans les doubles liaisons, il en reste 4 : 2 doublets sur chaque O.
Liaisons polaires : Une liaison covalente est polaire, si la différence des électronégativités des deux atomes formant la liaison n'est pas nulle . L'atome le plus électronégatif d'une liaison polaire attire plutôt vers lui les électrons de la liaison covalente.
Un doublet non liant (ou doublet libre) est un doublet d'électrons de valence qui n'est pas impliqué dans une liaison covalente. Un tel doublet est formé d'électrons appariés, ce qui les distingue des électrons célibataires rencontrés dans une orbitale atomique incomplète.
Un acide de Lewis une espèce chimique dont un des atomes la constituant possède une lacune électronique, ce qui la rend susceptible d'accepter un doublet d'électrons (ex : AlCl3, BH3).
Un acide de Lewis, tel que défini en 1923 par le chimiste américain Gilbert Newton Lewis, est un composé susceptible d'accepter un doublet d'électrons et qui possède une lacune électronique sur sa couche de valence (couche périphérique).
La liaison covalente est la plus forte ; c'est une liaison assurée par un partage d'électrons. Grossièrement, elle se forme lorsque chacun des atomes fournit un électron « célibataire » de sa couche externe. Les deux électrons s'apparient alors pour former la liaison.
L'atome neutre d'oxygène (O) est défini par un numéro atomique Z=8 et un nombre de masse A=16. L'oxygène contient donc 16 nucléons (A) et 8 protons (Z).
Eh bien le souffre possède 6 électrons de valence (configuration 2s²2p4), et peut donc faire 6 liaisons.
La couche de valence (ou couche périphérique → électrons de valence) d'un atome est sa dernière couche électronique partiellement ou totalement remplie. Elle est caractérisée par le nombre quantique principal n le plus élevé.
Couche de valence. Electrons de valence : sont les électrons qui se trouvent sur la couche de valence et qui sont susceptibles d'intervenir dans l'établissement des liaisons chimiques entre différents atomes pour former une molécule.
5) Valence des atomes
Le carbone est tétravalent : il crée obligatoirement 4 liaisons. L'hydrogène est monovalent : il crée obligatoirement 1 liaison simple.