Le profil du harceleur présente une grande variété de diagnostics, dont des troubles psychotiques ; des troubles de la personnalité comme le narcissisme ; et des troubles délirants comme l'érotomanie, à savoir la conviction qu'une personne, souvent une personnalité en vue, est amoureuse de vous.
Les harceleurs suiveurs
Quelques signes qui doivent vous alerter : Un décrochage scolaire ou une baisse des résultats scolaires. Un changement soudain de comportement : agressivité envers vous par exemple. Des troubles d'ordre dépressif s'il se met à culpabiliser.
Maux de ventre, de tête, et envie de rester à la maison
Gare aux douleurs chroniques qui cachent un réel mal-être. Victimes de harcèlement scolaire, les enfants peuvent somatiser leur stress en maux de ventre, maux de tête, ou exprimer un refus catégorique d'aller à l'école.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
"Aider un enfant à se défendre, c'est d'abord lui donner une grille de lecture pour analyser ce qui se passe en lui, développe Nicole Cathelin. À partir de là, il aura les clés pour décoder l'intention de l'autre et ne plus se sentir démuni face à l'attaque."
Les harcelés harceleurs n'ont pas de réelles motivations d'ailleurs. Ils agissent plus par réflexe, dans une logique de compulsion. Leur violence peut s'exercer sur l'un de leurs agresseurs mais le plus souvent elle s'exprime vis-à-vis des plus faibles de l'école.
Pratiquer l'indifférence
Pour autant, lui montrer son indifférence ne veut pas dire accepter son comportement. Pour pratiquer une indifférence efficace, il est préférable de répondre de façon froide et détachée à toute ses remarques, menaces ou demandes.
A l'issue de l'entretien avec le proviseur, plusieurs sanctions de la part de l'école sont envisageables pour condamner l'attitude d'un enfant harceleur : le blâme, l'avertissement de conduite, les mesures de responsabilisation, l'exclusion temporaire et définitive.
Se confier à un professionnel (psychologue, psychiatre ou assistante sociale) ; Développer des relations et sortir de la solitude pour ne pas se retrouver en position de vulnérabilité ; Agir de manière rationnelle et éviter de répondre aux provocations ; Porter plainte.
Pour le neutraliser, évitez surtout de le recadrer, de vous soumettre ou de fuir. Les auteurs du livre vous préconisent d'abord le calme. « Face à une attitude résolument sereine, le harceleur pourra prendre conscience de son comportement inadapté », explique Laurent Combalbert.
Les harcelés harceleurs n'ont pas de réelles motivations d'ailleurs. Ils agissent plus par réflexe, dans une logique de compulsion. Leur violence s'exprime souvent vis-à-vis des plus faibles de l'école.
Chez l'enfant harceleur, il y a un problème de sécurité aussi. Pourquoi l'enfant a besoin de harceler les autres ? pour avoir une main mise, pour avoir un pouvoir? S'il a besoin d'un pouvoir sur l'autre, c'est que quelque part, il y a un endroit inconscient où il ne sent pas la relation équitable.
Le dialogue est la CLÉ pour lutter contre le harcèlement : suscitez l'intérêt et la curiosité pour votre enfant. Signalez les contenus, les messages, les commentaires qui portent atteinte à votre enfant. Il est possible de le faire sur plupart des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, YouTube…).
La victime peut alerter la direction de l'établissement scolaire, signaler les faits dans les locaux de la police ou de la gendarmerie et demander de l'aide auprès d'associations. Elle peut aussi demander à la justice de condamner pénalement l'auteur du harcèlement et de réparer son préjudice.
Un élève peut se faire harceler pour diverses raisons :
– L'intelligence (le fait d'avoir des bonnes notes). – L'alimentation (anorexie, boulimie). – Couleur de peau ou de cheveux. – Handicap.
L'emprise du harceleur passe par la culpabilisation de sa victime qu'il s'agit d'amener insidieusement à penser qu'elle est responsable de ce qui lui arrive, à considérer qu'elle est tout le moins pour quelque chose, qu'elle le mérite. La victime exprime sa souffrance tout en se sentant coupable intérieurement.
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
Pourquoi un enfant ne veut pas se défendre
Un enfant peut ne pas vouloir se défendre pour diverses raisons, soit parce qu'il ne sait pas, parce qu'il ne se sent pas capable de faire face à ses agresseurs ou parce qu'il n'a pas assez d'outils pour le faire.
Qu'est ce qui fait que certains enfants se font taper et d'autres tapent ? On sait déjà qu'avant 6 ans le cerveau immature ne permet pas aux enfants de gérer leurs émotions et la main peut partir facilement. Non par méchanceté mais par incapacité à se contrôler.
Pour l'aider, on peut par exemple engager un jeu de rôle : vous jouez le “gêneur”, et l'encouragez à dire bien haut : « Non ! Je suis en train de jouer ! » ou « Non, je ne suis pas d'accord ! » Au square, faites des travaux pratiques : accompagnez-le récupérer son jouet et laissez-le s'exprimer.