L'eau-forte est aisément reconnaissable, car l'encrage présente plusieurs tonalités et le trait tremble légèrement, de plus la distance entre la cuvette et le dessin n'est pas supérieure à 2 cm car le cuivre est difficile à nettoyer et enfin dans les parties les plus contrastées le relief d'encre est visible à la loupe ...
Cette technique consiste à imprimer une image à partir d'une plaque en métal (fer, cuivre, zinc ou acier) sur laquelle le motif est gravé en creux grâce à un mordant (à l'époque l'acide nitrique, aujourd'hui le perchlorure de fer).
L'eau-forte est un procédé de gravure en taille-douce sur une plaque métallique à l'aide d'un mordant chimique (un acide). L'artiste utilisant l'eau-forte est appelé aquafortiste. À l'origine, l'eau-forte était le nom donné à l'acide nitrique.
La gravure
Une gravure ne comporte aucune trame et se reconnaît à la cuvette qui entoure le motif, cuvette provoquée par l'enfoncement de la planche de cuivre dans le papier mouillé. Cette cuvette s'appelle aussi « coup de planche ».
La présence de la signature de l'artiste, sa cotation, ou encore le numéro de tirage d'une édition limitée d'estampes. La conservation : les traces du temps sont un gage d'authenticité. Petits trous, taches et déchirures peuvent donc ajouter une valeur certaine à votre gravure ancienne ou estampe.
Les critères de valeur
La valeur d'une lithographie dépend de la rareté du tirage, de la qualité du tirage, mais également de sa signature et de sa numérotation.
L'aquatinte se reconnaît à la trame laissée dans des aplats de valeur sur la gravure.
Il s'agit d'une petite loupe qui permet de vérifier si la signature représente un coup de crayon ou une impression. Une estampe authentique doit être signée. Le coup de crayon doit être apposé par l'artiste lui-même. Dans le cas contraire, la signature a été gravée dans la plaque lithographique.
LA LITHOGRAPHIE ORIGINALE
Inventée par Aloys Senefelder en 1796 en Allemagne, la lithographie (du grec lithos, pierre et graphein, écrire) est une technique d'impression à plat qui permet la création et la reproduction à de multiples exemplaires d'un tracé exécuté à l'encre ou au crayon sur une pierre calcaire.
À plat, la lithographie
Contrairement à la gravure, qui laisse une empreinte en relief sur le papier, l'impression à plat se fait par transfert. Ce procédé fait principalement référence à la lithographie, ou impression sur pierre.
On nomme eau-forte, l'ensemble des procédés de gravure chimique. Les mordants les plus employés sont l'acide nitrique et le chlorure ferrique en solutions aqueuses. L'eau-forte peut servir la taille d'épargne comme la taille-douce, mais c'est avec cette dernière qu'elle s'est le plus diversifiée.
l'eau-forte consiste à utiliser de l'acide pour graver.
Dans cette technique, la plaque est recouverte d'un vernis et l'artiste dessine son motif à la pointe métallique. Ensuite elle est placée dans un bain d'acide qui « mord » les zones à découvert. Après nettoyage du vernis, la plaque est encrée et mise sous presse.
Ce qui différencie lithographie et sérigraphie
La différence majeure est, qu'en lithographie, on fait usage d'une presse alors qu'en sérigraphie non. D'un côté, pierre, graisse, presse, encres à base d'huile, de l'autre, écran tendu sur cadre, raclette, encre à bases d'eau ou de solvant.
1-a/ la solution bleuit car les ions nitrate réagissent avec le cuivre pour donner du nitrate de cuivre.
Image à caractère artistique, imprimée, le plus souvent sur papier, par le moyen d'une matrice traitée en relief (gravure sur bois, sur linoléum), en creux (sur métal : taille-douce) ou à plat (lithographie, sérigraphie).
Par convention, l'artiste n'est pas censé vendre les épreuves d'artiste, qu'il conserve pour ses archives ou qu'il offre à des proches. Il arrive cependant d'en trouver sur le marché de l'art. L'épreuve d'artiste ne doit pas être confondue avec l'épreuve ou tirage d'état, ni avec le bon à tirer.
L'estampe désigne, au sens strict, le résultat de l'impression d'une gravure ; la gravure étant l'ensemble des techniques qui utilisent le creux ou l'incision pour produire une série d'images ou de textes.
L'estampe originale demeure une image imprimée née du désir de l'artiste ; sa multiplicité originelle lui offre une diffusion plus large que l'œuvre unique.
– Dans le cas d'un dessin ou d'une aquarelle, les lignes ou les traits sont le plus souvent continus, alors que dans le cas d'une reproduction, avec une loupe puissante, on peut voir des traits, des petits pointillés qui, à l'oeil nu, forment des traits. – Donc pointillés veulent dire reproduction.
La technique utilisée pour réaliser une estampe japonaise est la gravure sur bois. Principe de la gravure sur bois : On grave plusieurs planches de bois ou blocs pour une estampe. Il s'agit d'une taille dite d'épargne ou en cuvette car seul les motifs à imprimer apparaissent en relief.
Procédé de gravure en creux sur métal, généralement du cuivre, mais aussi du zinc ou de l'aluminium. La planche est recouverte sur ses deux faces de vernis protecteurs ; l'artiste, au moyen d'une pointe ou d'un crayon bien taillé, dessine sur le vernis mettant le cuivre à nu à l'endroit de son trait.
Citons également les séries de sérigraphies « Flowers » (1970), dont l'estimation est le plus souvent comprise entre 300 000 et 500 000 euros ; « Cowboys and Indians » (1986), entre 200 000 et 300 000 euros ; ou encore « Moonwalk » (1987), entre 150 000 et 250 000 euros.
La lithographie originale n'a pas de trame, mais un léger grain irrégulier. L'encre déposée sur le papier est plus épaisse par rapport à celle d'une fausse lithographie. Le type de papier est plus lourd avec un aspect fibreux. On peut également identifier une lithographie sur argile originale.
La lithographie, technique
L'artiste exécute à l'envers un dessin avec une encre ou un crayon gras sur une pierre calcaire dont le grain naturel accroche le corps gras. La pierre est ensuite préparée pour procéder au tirage.