"Un paranoïaque se caractérise par un "moi" fragilisé et nourrit des fantasmes sur un objet extérieur, qu'il considère comme dangereux pour lui-même. Il a l'impression qu'on lui en veut, qu'on le trompe, qu'on a l'intention de lui nuire ou de le manipuler. Des angoisses qui peuvent aller jusqu'au délire."
La classification DSM 5 l'organise en plusieurs catégories, ou groupes : Distants, Impulsifs et anxieux. Le trouble de la personnalité paranoïaque est classé dans le groupe de critères de type « Distant ».
Une consommation excessive de certaines substances comme le cannabis, des amphétamines ou la cocaïne peuvent favoriser ou entraîner des états de paranoïa. Le trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte et est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.
La caractéristique essentielle de la personnalité paranoïaque est un mode général de méfiance soupçonneuse à l'égard des autres dont les intentions sont inter- prétées comme malveillantes. Le trouble apparaît au début de l'âge adulte et le diagnostic est plus souvent porté chez l'homme que chez la femme.
Les patients présentant un trouble de la personnalité paranoïaque suspectent les autres de vouloir les exploiter, les tromper ou leur nuire. Ils pensent qu'ils peuvent être attaqués à tout moment et sans raison.
La paranoïa pourrait survenir en raison d'une consommation de certaines substances. En effet une consommation excessive des amphétamines, des stéroïdes, des cannabis, de la cocaïne, de l'alcool, de la marijuana, est mise en cause.
La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente et un sentiment de persécution. Le traitement repose sur une psychothérapie associé à la prise de neuroleptiques. L'hospitalisation est parfois nécessaire.
Classiquement, il existe trois types principaux de délires paranoïaques : délire d'interprétation et délires passionnels, qui peuvent se recouvrir (combinaison de thèmes), et le délire de relation des sensitifs.
Si possible, proposez-lui plusieurs moyens de l'aider pour lui donner le sentiment de maîtriser la situation. Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier.
Les neuroleptiques. Le traitement des troubles paranoïaques (schizophrénie paranoïde, trouble délirant persistant paranoïaque) passe par la prise de médicaments neuroleptiques ou antipsychotiques. Ces traitements aident à lutter contre la perte de contact avec la réalité et la désorganisation de pensée.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Vivre avec un homme paranoïaque
Pour cela, soyez honnête, sincère et vraie avec lui, cela va le rassurer et adoucir sa méfiance. Efforcez-vous d'être patiente, compréhensive et empathique. Aussi, prenez du recul, détachez-vous de ses critiques, ses remarques, afin qu'elles ne parviennent plus à vous blesser.
Le délire paranoïaque est une maladie psychiatrique grave qui fait partie des psychoses, dans lesquelles la personne atteinte ne se rend pas compte de sa maladie.
La personne atteinte de paranoïa est méfiante, elle se sent constamment menacée et persécutée par des personnes inconnues, ou même par son entourage. Elle interprète les situations, les paroles, les comportements de façon erronée. Un mot ou un regard peuvent suffire à éveiller en elle le sentiment de persécution.
Les causes possibles des délires
Ce trouble peut être causé : Par un état dû à une maladie (psychique, tumeur cérébrale, certaines formes d'épilepsie, toutes les maladies neurocognitives sans exception).
Signes et symptômes
Les pensées paranoïaques ont toujours été considérées par les médecins comme un symptôme de troubles mentaux sévères. Le délire de persécution est un symptôme caractéristique, et le second symptôme le plus récurrent de la psychose.
Comment en parler avec la personne
Pour parler de l'importance que vous attachez au traitement, essayez de parler à la première personne plutôt qu'à la deuxième. En parlant à la première personne, on relate ses propres émotions ou sa propre façon de voir au lieu de critiquer l'autre personne ou de la mettre en demeure.
Les délires paranoïaques :
Les délires paranoïaques sont des états délirants chroniques, de mécanisme interprétatif et systématisé. La systématisation du délire lui confère un caractère extrêmement cohérent qui, associé à la conviction absolue et inébranlable du patient, peut entraîner l'adhésion de tiers.
La confiance en l'autre est presque impossible, car la personne paranoïaque se sent presque constamment menacée, y compris par ses proches. La paranoïa peut s'aggraver au fil des années, surtout si elle n'est pas prise en charge. Elle peut ainsi évoluer chez certains sujets vers un trouble délirant paranoïaque.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
L'ex-conjoint visé par le délire paranoïaque devra donc s'entourer de grandes précautions de sécurité, et il est certain qu'il faut éviter absolument toute relation, car tout type d'échange, même minime, réactive le délire, la projection et la « fixation d'objets », donc la dangerosité sur la personne exposée (et l' ...
Le diagnostic de schizophrénie paranoïde est donnée avec la présence d'idées délirantes ou des hallucinations bizarres qui défient les lois naturelles des processus logiques de la pensée, ou troubles de la pensée et de repli en raison de ces pensées et ces délires.
La décompensation psychotique, rupture de l'équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne "sort du réel" : elle peut alors présenter ce qu'on des bouffées délirantes, des épisodes délirants très brusques.