Le logement est l'un des secteurs les plus émetteurs de CO2.
Des travaux d'isolation et d'amélioration du chauffage permettent de diviser la consommation par deux ou par trois.
Acheter des produits locaux et de saison, des légumes cultivés en pleine terre ou en serres non chauffées, et surtout pas en serres chauffées. Ces dernières consomment beaucoup d'énergie, elles multiplient les émissions de gaz à effet de serre par dix au minimum.
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de son logement, il faut alors commencer par le chauffer à la bonne température. Lorsque vous chauffez votre intérieur à un degré de plus, vous augmentez votre consommation d'énergie de 7 %.
Encourager la marche, le vélo et les transports en commun. Améliorer l'isolation des bâtiments. Modifier son alimentation : manger local, consommer moins de viande, diminuer le gaspillage alimentaire. Développer une agriculture plus respectueuse des sols, réduire la quantité d'engrais et de pesticides.
La réduction des émissions de GES permettrait de limiter le réchauffement climatique, mais il pourrait aussi avoir d'autres bénéfices, tant les conséquences de ce réchauffement sont nombreuses sur la santé, le climat et l'environnement : hausse du niveau des mers, perte d'habitats, inondations...
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
Chauffage, climatisation, énergies renouvelables, salle de bain, tous corps d'etat.
Elles doivent se nourrir l'une, l'autre», affirme l'économiste d'Attac. Pour lui, les initiatives individuelles ou «collectives à petite échelle» sont un premier pas pour repolitiser la question du dérèglement climatique et ainsi instaurer un rapport de force.
Parmi ces chiffres, l'activité la plus polluante est la production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné, précise Eurostat.
LE POINT DE BASCULE DE LA CALOTTE GLACIAIRE
De fait, ces glaciers fondent plus rapidement dans l'eau. Il est évident que la maîtrise du réchauffement climatique est la meilleure solution pour limiter la future fonte des glaces de l'Antarctique et la hausse des niveaux de la mer.
Les pistes sont désormais connues : utiliser un vélo pour les trajets courts (avec un objectif de 12% de ces déplacements en 2030, et 15% en 2050 selon le gouvernement) et avoir recours au covoiturage pour tout le reste. Limiter au maximum de prendre l'avion.
La principale source de gaz à effet de serre d'origine humaine est l'utilisation de l'énergie. En brûlant des énergies comme le charbon, le gaz ou le pétrole pour produire de l'énergie ou pour alimenter les moteurs de nos moyens de transport, on émet du CO2 qui contribue au réchauffement climatique.
La vapeur d'eau est le gaz qui contribue le plus à l'effet de serre. Cependant, la quasi-totalité de la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère provient de processus naturels. Le dioxyde de carbone (CO2), le méthane et l'oxyde nitreux sont les principaux GES dont il faut se préoccuper.
La lutte contre le réchauffement climatique grâce à la transition énergétique. Une autre manière de réduire les émissions de CO2 c'est de faire ce que l'on appelle la transition énergétique. En gros, il s'agit de remplacer les énergies polluantes par des énergies qui le sont moins.
L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.). C'est pourquoi on mesure usuellement l'effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq.
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas).
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère.
Les mesures
Construction de véhicules hybrides, meilleure isolation des bâtiments, contrôles de la performance énergétique des équipements industriels… Si l'ensemble des mesures identifiées sont mises en œuvre, elles devraient permettre d'éviter l'émission de 14 gigatonnes de CO2 par an en 2030.
Il faut encourager des technologies alternatives, dont le véhicule électrique, mais surtout il faut réduire le trafic par les transports en commun, la marche à pied, le vélo, l'intermodalité".
En France, atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 implique une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire par rapport à 1990. Concrètement, cela suppose de réduire les émissions de la France à 80 MtCO2e contre 458 MtCO2e en 2015 et 445 en 2018.