Comment refuser un contrôle de police ? Un individu ne peut pas refuser un contrôle de police ou de gendarmerie. S'il ne dispose pas d'un document justifiant son identité, la vérification se fera au poste de police ou à la gendarmerie en contactant les membres de sa famille.
Ce refus peut entraîner une peine de deux ans d' emprisonnement, 4.500€ d'amende, une suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans, l'annulation du permis de conduire et six points de permis.
Les forces de l'ordre n'ont pas à vous verbaliser pour avoir fait plus d'une heure de courses. Cette durée concerne uniquement l'activité physique, les promenades ou les sorties avec vos petites boules de poils. 2. La police ne peut en aucun cas fouiller votre sac (ou vous-même).
Dans le cadre du contrôle de police judiciaire, les forces de l'ordre peuvent contrôler votre identité s'il y a une raison de soupçonner que vous êtes dans l'une des situations suivantes : Vous avez commis ou tentez de commettre une infraction. Vous préparez un crime ou un délit.
Restez discret (sans avoir l'air d'avoir quelque chose à cacher) : plus le contrôle sera court, moins les agents de police ou de gendarmerie vérifieront de choses. Si vous parlez trop, ils auront plus le temps de constater des infractions éventuelles (clignotant défaillant, vignette pas à jour, etc.).
Les forces de l'ordre peuvent tout à fait se camoufler pour éviter de se faire repérer par les automobilistes. Il n'est pas rare de les voir se cacher avec les jumelles sous un pont, derrière une haie ou parfois un terre-plein central. Rien dans la loi ne s'y oppose.
«Quelles sont les sanctions quand un policier refuse de porter son matricule ?» demandait alors une journaliste. «Il n'y a pas de sanction…» commence le DDSP. Avant de se reprendre : «Enfin si bien sûr.» Relancé, il ajoute : «Oui, ça peut toujours être sanctionné.»
La police est obligée de s'identifier. Normalement leur nom et leur matricule sont indiqués sur leurs badges qu'ils portent en général sur leur veste. Il faut écrire le nom, le matricule, le grade des policiers qui procèdent à l'arrestation.
Lors d'un contrôle routier, la police ou la gendarmerie a le droit de procéder à la fouille de votre voiture à partir du moment où elle est sur la voie publique. Et ce, que le véhicule soit en circulation ou en stationnement.
Normalement, seuls les officiers de police judiciaire (OPJ), ou les agents accompagnés d'un OPJ, peuvent obtenir l'autorisation d'entrer chez vous sans votre permission.
Pour cette même raison, les policiers ne peuvent pas non plus ouvrir vos sacs et en vider le contenu pour le détailler. Ils peuvent juste vous demander de les présenter ouverts. En revanche, ils peuvent contrôler visuellement l'intérieur du coffre, des sièges arrières en regardant par les fenêtres par exemple.
Avant l'audition
Lors d'une audition libre, la présence d'un avocat peut également être utile afin que celui-ci vérifie que les déclarations ont bien été retranscrites, sans ajout de mots additionnels ou de phrases qui pourraient vous incriminer, dans le procès-verbal de convocation d'audition libre.
Saisir l'Inspection générale de la police nationale
Si vous estimez être victime ou témoin d'un comportement illégal des agents de la police nationale, vous pouvez saisir en ligne l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Pour cela, vous devez utiliser un formulaire de signalement.
La "doctrine française du maintien de l'ordre" est traditionnellement mise en œuvre par deux unités spécialisées de forces mobiles : les compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les escadrons de gendarmerie mobile (EGM).
L' OPJ : OPJ : Officier de police judiciaire doit vous donner la possibilité de fournir votre identité par tous moyens. Vous pouvez présenter de nouveaux papiers, faire appel à des témoignages. Vous avez le droit prévenir le procureur de la République : Magistrat à la tête du parquet (ou ministère public).
Mais attention: mentir aux policiers est une infraction criminelle. On peut donc être accusé pour avoir donné de fausses informations à la police. Plutôt que de mentir, vous avez le droit de garder le silence.
Recueillez la version des faits du suspect. Évitez la question : « Pourquoi avez-vous recouru à la violence ? », qui tend à justifier le recours à la violence. Assurez-vous que le suspect vous écoute et que vous êtes en contrôle de la situation. Évitez de dire au suspect que vous avez parlé à sa femme/partenaire.
Le policier en repos a parfaitement le droit de dresser un pv.
Réglementation et sanctions liées au refus d'obtempérer
Les usagers de la route se rendant responsables d'un refus d'obtempérer pourront donc faire l'objet : d'une peine d'emprisonnement pouvant atteindre jusqu'à un an. une amende pouvant grimper jusqu'à 7 500 € une perte de 6 points sur leur permis de conduire.
Pour veiller à la sécurité routière, les forces de l'ordre disposent de deux moyens de vérification du bon comportement des conducteurs. Le Code de la Route régit la circulation dans l'espace routier : radars automatiques et contrôles de police ou de gendarmerie veillent à son application par chacun.
Dès lors que vous circulez sur une voie, une chaussée ou même un trottoir, vous êtes susceptible d'être contrôlé ou arrêté par les forces de l'ordre. Choisir de ne pas vous arrêter malgré qu'un gendarme ou un policier vous en ait intimé l'ordre est alors considéré comme un refus d'obtempérer.