Il n'y a pas de recours possible contre un rappel à la loi dans la mesure où l'individu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. En ce sens, après un rappel à la loi, il est préférable de suivre les recommandations délivrées par le procureur ou son délégué.
Le rappel à la loi est une reconnaissance des faits, qui ne peut faire l'objet d'aucune contestation ultérieure ni d'aucun recours. C'est le Procureur ou son délégué, et souvent un officier de police judiciaire au sein même du commissariat ou de la gendarmerie (sur ordre du Procureur) qui propose ce rappel à la Loi.
1 - le rappel à la Loi
Le rappel à la loi suspend la prescription de l'action publique et, en cas d'échec, laisse la possibilité au Procureur de mettre en oeuvre une composition pénale ou d'engager des poursuites.
Le rappel à la loi n'est pas mentionné dans le casier judiciaire dans la mesure où il ne s'agit pas d'une condamnation. En revanche, le rappel à la loi suspend la prescription de l'action publique ce qui permet éventuellement à une victime de demander réparation de ses préjudices.
Dans le cas d'un délit par exemple, le rappel à la loi durera 6 ans. Pendant ce temps, le procureur peut décider de reprendre le dossier pour entamer des poursuites judiciaires à l'encontre du justiciable.
En tant que magistrat du parquet, le procureur de la République intervient lors du procès pénal qui engage un présumé coupable, une victime, le parquet et le juge. En représentant les citoyens, le procureur de la République se place d'office contre l'incriminé.
Bon à savoir : le rappel à la loi n'est pas inscrit au casier judiciaire mais reste dans la mémoire du procureur.
Selon la circulaire du 16 mars 2004, le rappel à la loi consiste, dans le cadre d'un entretien solennel, à signifier à l'auteur, la règle de droit, la peine prévue et les risques de sanction encourus en cas de réitération des faits.
Un avis de classement sans suite est transmis au plaignant. Il indique le motif pour lequel le procureur de la République a pris une décision de classement.
Le bulletin n°2 comporte l'ensemble des condamnations judiciaires et des sanctions administratives, sauf les suivantes : Décisions à l'encontre des mineurs (par exemple travail d'intérêt général, placement dans un centre éducatif fermé) Condamnations prononcées pour contraventions (par exemple amende)
Vous pouvez adresser une demande au ministère de l'intérieur pour accéder à votre fiche et la faire rectifier. Votre demande doit être adressée par courrier. Précisez dans votre demande le ou les fichiers auxquels vous souhaitez avoir accès.
Rappeler à l'ordre, c'est faire le choix de formaliser les observations que l'on veut adresser à un collaborateur afin qu'il ne puisse plus les ignorer. Le recours à cette mesure signifie également que l'on ne souhaite pas s'insérer dans une logique de sanction disciplinaire.
Effets de l'avertissement judiciaire
L'objectif de l' ancienne admonestation et du nouvel avertissement judiciaire est que le mineur prenne conscience qu'il a commis un acte illégal, et de la gravité des faits qu'on lui reproche, afin de l'inciter à la réflexion et d'éviter qu'il ne récidive.
L'action publique des délits se prescrit par six années révolues à compter du jour où l'infraction a été commise.
Les alternatives aux poursuites pénales sont des mesures de remplacement proposées à l'encontre de l'auteur d'une infraction, évitant ainsi les procédures longues devant les tribunaux. - Composition pénale soumettant l'auteur à une sanction imposée.
Qui sont les délégués du procureur de la République ? « Les délégués du procureur sont apparus dans les années 80 afin de répondre au traitement de la petite et moyenne délinquance. Leur création s'inscrivait dans la recherche d'une “3e voie” entre le classement et les poursuites.
Le placement en garde à vue n'a donc aucune incidence sur votre casier judiciaire. Seule une condamnation peut apparaître au casier.
À la fin de l'enquête, le service de police judiciaire transmet les procès-verbaux au procureur de la République. C'est au procureur de prendre une décision sur l'orientation à donner à l'affaire. Avant de prendre sa décision, le procureur de la République peut demander un complément d'enquête.
On relève certaines circonstances qui conduisent souvent au classement sans suite de la plainte : Les faits allégués ne peuvent pas recevoir de qualification : il n'y a donc pas d'infraction ou alors, elle n'est pas suffisamment caractérisée. L'auteur de l'infraction est inconnu (exemple des plaintes contre X).
L'envoi d'une convocation en elle-même n'est pas automatique et dépend du type de procédure. Exemple : l'assignation délivrée par huissier au défendeur l'informe et vaut convocation devant le tribunal. Dûment informé, il doit se présenter devant le tribunal sans que celui-ci ne le convoque directement.
Le tribunal peut refuser de valider la composition pénale s'il estime qu'une autre procédure parait plus justifiée en raison de la gravité des faits et des circonstances de l'infraction. Le refus doit être motivé par la situation de la victime et l'intérêt commun.
Elle nécessite l'accord de la victime. Elle peut débuter aussi à la demande de la victime. Elle est mise en place par un médiateur pénal, désigné par le procureur de la République. Elle se déroule dans un tribunal, une association, une maison de justice et du droit ou une antenne de justice.
Il s'agit d'une forme d'"avertissement" solennel rappelant à l'auteur d'une infraction pénale ce qu'est cette infraction ainsi que les peines encourues. En pratique, vous serez convoqué au tribunal devant le Délégué du Procureur qui vous notifiera un rappel à la loi.
— La consultation du S.T.I.C : C'est la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) qui effectue elle-même les vérifications souhaitées. Pour cela, il faut adresser au Président de la CNIL un courrier et y joindre une copie d'un titre d'identité.
Contrairement à une plainte, le but de la main courante n'est pas d'engager des poursuites à l'encontre de l'auteur des faits, mais de signaler la nature et la date des faits. Le fait de déposer une ou plusieurs mains courantes concernant les mêmes faits répétés (par exemple : tapage nocturne, harcèlement, menace ...)