Afin de diminuer les oestrogènes naturellement, une méthode toute simple consiste à prendre soin de son foie. Pour cela, on veillera dans un premier temps à ne pas le fatiguer inutilement avec une consommation d'alcool trop importante ou encore par une alimentation riche en lipides de mauvaise qualité.
L'excès d'œstrogènes peut être causé par la pilule contraceptive (contraception hormonale) ou un fibrome utérin. La dominance oestrogénique est souvent liée à de l'inconfort mammaire, à une prise de poids inexpliquée ou de maux de tête lors du cycle menstruel.
Ainsi, les fruits, les légumes, les céréales, les noix, les graines (ex. graines de lin,..) et les légumineuses en contiennent en quantité variable. La source la plus concentrée de phytoestrogènes est le soya. Un niveau élevé d'oestrogènes dans le sang augmente le risque de cancer du sein.
Une dépression, une irritabilité, une angoisse, une nervosité, des troubles du sommeil (allant jusqu'à l'insomnie), des difficultés de concentration, des céphalées et une fatigue peuvent également survenir. De nombreuses femmes ressentent ces symptômes pendant la périménopause.
Privilégier les protéines végétales pauvres en graisses saturées, et manger des huiles variées de première qualité. Diminuer les portions ! Une restriction calorique modérée est essentielle pour l'équilibre hormonal. Surtout pas de régime, mais simplement arrêter de se suralimenter.
Parmi les aliments à privilégier pour réguler les niveaux d'œstrogènes et prévenir la rétention d'eau, on retrouve en premier lieu les légumes crucifères tels que le brocoli, le chou-fleur et les choux de Bruxelles.
Les œstrogènes sont sécrétés surtout par l'ovaire (isolément dans la première moitié de chaque cycle menstruel, en association avec la progestérone dans la seconde moitié) et par le placenta au cours de la grossesse. Les glandes surrénales et les testicules en produisent de faibles quantités.
Œstrogène végétal: le soja, les graines de lin et le trèfle rouge contiennent des substances analogues aux œstrogènes, qui atténuent les bouffées de chaleur. Le millepertuis: des études établissent l'effet antidépresseur du millepertuis, surtout sous forme d'extrait concentré.
Comment savoir si j'ai un manque de progestérone ? Certains symptômes comme un cycle court, des spottings réguliers, des épisodes depressifs fréquents, de la fatigue chronique, les insomnies... sont des indicateurs assez fiables d'un manque de progestérone.
Dans de nombreux cas, des traitements médicamenteux peuvent être utilisés pour rétablir l'équilibre hormonal. Il peut s'agir : d'un contraceptif hormonal, tels que les pilules contraceptives. Ces dernières sont souvent prescrites pour réguler le cycle menstruel et atténuer les symptômes associés.
Les œstrogènes influencent d'innombrables organes et tissus. Leur action principale se situe au niveau de l'endomètre, des seins et des ovaires, induisant une prolifération cellulaire. Ils jouent un rôle fondamental dans le développement des caractéristiques sexuelles secondaires et dans la ménarche.
La puberté
C'est le premier grand chamboulement des hormones féminines. La production des hormones lutéinisante (LH) et des hormones folliculo-stimulante (FSH) augmente à la puberté, et stimule les hormones sexuelles en particulier les œstrogènes. Elles sont produites dans l'hypophyse, une glande du cerveau.
Bien qu'il soit possible que les hormones jouent un rôle dans l'apparition de ces symptômes, ceux-ci peuvent également être causés par une multitude de facteurs, notamment le sommeil, le stress, l'alimentation et le niveau d'activité.
Les anti-aromatases (ou inhibiteurs de l'aromatase) qui empêchent la fabrication des œstrogènes chez la femme ménopausée (ex. anastrozole, exémestane). Les analogues de la LH-RH/GnRH qui suppriment la production des hormones féminines par les ovaires chez la femme non ménopausée (ex. goséréline, leuproréline).
Quel complément alimentaire pour réguler les hormones ? Les vitamines B6 et B9 permettent la régulation hormonale. La vitamine B6 agit en réduisant l'oestrogène dans le sang et en augmentant la progestérone. Cette double action rééquilibre l'organisme ainsi que l'humeur de celles qui en consomment.
Un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THM) peut être proposé par le médecin traitant ou le gynécologue, si le bénéfice de ce traitement est estimé supérieur aux risques qu'il induit. Il associe un estrogène et un progestatif (le progestatif est inutile si la patiente a subi une hystérectomie ).
L'insulinorésistance (excès d'insuline) :
Elle contribue à une prise de poids car l'insuline est l'hormone de la lipogenèse. Elle contribue également à la résistance à la perte de poids.
La prise d'œstrogène seul peut causer le cancer de la paroi de l'utérus; les femmes qui ont subi une hystérectomie peuvent prendre de l'œstrogène seul, puisque ce risque de cancer ne se pose plus pour elles. L'HTS combinée est plus répandue chez les femmes ayant encore leur utérus.
Pour traiter les symptômes de la ménopause, on utilise donc des suppléments d'œstrogènes afin de compenser la diminution de leur production par le corps. Si l'utérus de la femme est toujours présent, on ajoute un supplément de progestérone.
Les troubles alimentaires peuvent entrainer un trouble hormonal (défaut de sécrétion hormonale). C'est le cas de l'anorexie mentale. En cas de maigreur excessive, le corps, par réaction physiologique, stoppe le cycle des règles afin d'éviter la reproduction chez les femmes en carence nutritionnelle.