Vous pouvez donc tout à fait éclairer le Blob à la lumière du jour de temps à autre, et notamment au moment de prendre des photos. Plus pratique encore, vous pouvez conserver le Blob dans l'obscurité totale, et utiliser le flash pour les prises de photos. Le Blob n'en souffrira pas et vous aurez des photos parfaites.
Le blob doit être suffisamment éclairé pour être photographié pour les time-lapse. Nous savons par nos recherches documentaires et nos observations qu'en éclairage constant le blob devient plus stressé, et se développe moins bien qu'en obscurité.
Pour se nourrir, le blob absorbe sa nourriture qui est composée de bactéries et de champignons. Puis il la digère grâce à des substances chimiques. Nourri, le blob double de taille chaque jour.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Avec l'humidité, les flocons d'avoine non phagocytés par le blob peuvent vite causer un développement de moisissures. - ou encore un retard de changement de boite de votre blob.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Pour casser ces liaisons inter-atomiques ou inter-moléculaires, on peut déchirer, couper, sans oublier de cisailler, rompre, tirer, appuyer... ou encore chauffer comme dans le cas de la découpe laser.
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
Assurez-vous que toute la partie inférieur du labyrinthe est en contact avec la matrice. En refroidissant, la matrice va fusionner avec le labyrinthe ce qui empêchera le blob de prendre des raccourcis lors de la course. Refermez le couvercle de l'incubateur et attendez que la matrice durcisse (environ 10 minutes).
Pouvant atteindre un tour de taille de 3 à 4 mètres, le blob est chaque jour deux fois plus grand que la veille.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Plus de 500 élèves et de « blobeurs » venus de la France entière ont confectionné vendredi à Châteauroux le plus long blob du monde : 53 mètres et 9 centimètres.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
Pour bien faire, laissez simplement l'eau pénétrer par capillarité le papier filtre blanc qui sert de support au sclérote. Déposez le sclérote humidifié sur la matrice. Et voilà, votre blob vient d'atterrir !
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Le BloB a besoin d'un environnement propre
Prévoyez de changer son agar agar une fois tous les deux à 4 jours et retirez les flocons d'avoine qu'il a laissé !
Le blob est un être plus ou moins informe composé d'une seule cellule. Il possède la caractéristique principale d'être visible à l'œil nu, contrairement à la plupart des cellules. Il est capable de doubler de taille en une journée et il peut atteindre jusqu'à 10 m² de taille.